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Politique Publié le jeudi 7 janvier 2010 | Le Temps

Hier, au Palais/Gbagbo aux militaires ivoiriens :“Il faut continuer de nous battre !”

Après qu`il a écouté le discours de l`armée, lu par le général de Division, Philippe Mangou, chef d`état-major des armées, le chef suprême des armées de Côte d`Ivoire, le Président Laurent Gbagbo a expliqué (une fois encore) pourquoi il a créé les préfectures militaires. Selon lui, il n`est pas acceptable qu`on assiste à des tueries dans les régions du pays qui ont subit la guerre, d`une part. Il a dit aussi avoir créé le CeCOS, parce qu`à l`instar des grandes villes du monde, Abidjan était devenu un lieu de malfrats. Rappelant que c`est ensemble avec les autoritaires militaires que cela a pu être possible. Les préfets militaires ont fait leur travail et le CeCOS fait honneur aux Ivoiriens. " Il faut continuer de nous battre ", a-t-il conseillé le chef de l`Etat. Qui souhaite même la création de Brigades comme le CeCOS dans toutes les régions du pays. A ceux qui disent toujours : " on souffre", le Président Gbagbo a répondu qu`"il n`y a pas de plaisir sans douleur. Chaque pays a son lot de problèmes. Le plus important, ce n`est pas d`avoir des problèmes, mais c`est d`en sortir, en prenant notre destin en main ", a-t-il confié. Prenant l`exemple du Ghana de qui tout le monde unanime pour dire qu`il a bien organisé ses élections, le chef de l`Etat a informé que ce pays a connu huit (8) coups d`Etat. Aussi, a-t-il demandé aux Ivoiriens de rester sereins et de prendre ce qui arrive à, leur pays avec philosophie. Parlant du cinquantenaire de la Côte d`Ivoire, le Président Gbagbo a dévoilé la spécificité qu`il imprimer à cette fête et son contenu. Pour lui, 50 ans, c`est beaucoup pour un homme, mais c`est peu pour une nation. Parce que chacun doit faire ce qu`il peut ou ce qu`il doit faire et la génération future prend la relève. Aussi, entend-t-il organiser un colloque pour réfléchir sur le passé et l`avenir de la Côte d`Ivoire. " Qu`avons-nous fait en 50 ans ? Avons-nous développé les techniques du développement ou avons appris à tendre la main ? Avons-nous appris à nous défendre ou à attendre que les autres viennent nous défendre ? Consommons-nous ce que nous produisons ou attendons-nous que les autres nous donnent à manger ? Pourquoi l`Afrique a une situation lamentable, 50 après les indépendances ". En un mot, " avons-nous respecté le mot indépendance que nous allons fêter ? ". Autant d`interrogations dont le chef de l`Etat attend des réponses pendant le cinquantenaire. Il souhaite également une réflexion sur la prévention des conflits et le développement économique. Pour cela, " je vous donnerai l`autorisation de parler et de ne plus rester la grande muette, parce qu`il s`agit de notre avenir ", a-t-il promis aux Forces de défense. Car, " l`avenir de l`Afrique ne se trouve pas dans les coups d`Etat. Sinon l`Afrique serait très développée. L`Europe a tellement fait la guerre qu`elle a fini par se convertir en la démocratie ".
Frimo K. D
koukoudf@yahoo.fr
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