Marcelin Dadjé Bi représentant des artistes gouro au Bureau ivoirien des droits d’auteur (Burida) ? Réponse dans le courant de l’actuel mois de janvier. « J’entends dire que je suis le représentant des artistes gouros au Burida. Il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Le président Gadji Céli me l’a proposé. Nous passerons probablement à la finalisation du projet dans ce mois de janvier », dixit Marcelin Dadjé Bi que des rumeurs l’avaient déjà confirmé à ce poste. Son rectificatif en appelle un autre : Mais si j’y accédais ce ne serait pas seulement pour les artistes gouro. Et cause, la Côte d’Ivoire ne compte pas que cette qualité d’artistes. Ils sont de toutes les contrées, de tous les groupes ethniques mes pairs artistes du pays. J’ai ma petite idée quant à la mission qui m’attend au Burida », poursuit-il. Autant dire que Marcelin Dadjé Bi de tous. L’artiste a ouvert une brèche sur son récent séjour à Paris (France). C’est l’occasion de remercier Gadji Céli et Paulin Nahounou qui m’ont permis de réaliser un rêve. Ils m’ont fait prester à Paris sans frais débourser. C’est une grâce », reconnaît Marcelin Dadjé Bi. C’était à l’initiative de l’épouse de Jean Baptiste Zibodi. Pourquoi lui ? « je pense que c’est Dieu qui fait son œuvre. Je suis dans la musique depuis de longues années. Le travail devait payer un jour ». L’heure a sonné j’espère », pense-t-il. La coqueluche de la musique gouro repart en mars prochain pour une autre prestation en compagnie Bi Zoto qui, lui, vit déjà dans l’hexagone. Ces hôtes parisiens lui demandent de faire un autre artiste gouro. « C’est une situation difficile. Je ne peux choisir Bi Pomi Junior, ni Bobo Zara encore moins un autre. Je veux éviter de faire des jaloux. Ainsi leur ai-je demandé de se mettre d’accord sur un nom. Dagobert Trazié Bi Kouassi, le président des gouro de France et les siens ont failli me retenir à Paris. Mais il est très tôt pour m’y installer.
Claude Séraphin Séry
Claude Séraphin Séry