Après un mois de chômage technique, les employés des sociétés Scodi et Pêche et froid ont retrouvé leur emploi. Ce, grâce au gouvernement.
Fin de calvaire pour les 1500 agents de la Société de conserveries de côte d'Ivoire (Scodi) et Pêche et froid de Côte d'Ivoire (Pfci), en chômage technique depuis le 5 décembre dernier. Ces deux structures, spécialisées dans la conserverie du thon ont reouvert leurs portes hier. Ce, en présence du ministre de la production animale et des ressources halieutiques, Dr Alphonse Douati. En effet, au mois de décembre dernier, les responsables de ces deux structures ont décidé de se séparer pendant au moins deux mois, de tout leur personnel, à savoir 1000 du côté de Pêche et froid et 500 environ à la Scodi. Au motif que les promesses faites par l'Etat pour soutenir ces deux entités n'ont pas été tenues. Il s'agit en clair pour le gouvernement d'accompagner ces deux structures ouvertes en 2006 après leur fermeture suite aux évènements de novembre 2004, à travers la loi n°2005-556 du 2 décembre 2005. Ainsi, le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo a fait voter la loi sur le régime d'entreprises franches de transformation des produits halieutiques. Ces entreprises devraient bénéficier d'exonérations fiscales et douanières. Celles-ci s'articulent autour des impôts, droits, taxes et redevances. Sauf les fiscalités de prévoyance sociale et d’impôt sur les salaires, prélèvement à la source sur les rémunérations des tiers, droits et taxes relatifs aux véhicules à usage exclusivement personnel. En ce qui concerne les tarifs préférentiels, les entreprises bénéficient d'un abattement de 50% sur l'eau, l'électricité, le téléphone et les produits pétroliers. En contrepartie, elles devraient réaliser un minimum de 90% du chiffre d'affaires à l'exportation selon l'article 1 de ce régime. En outre, chacune d'entre elle doit avoir des emplois réservés en grande priorité aux nationaux et une redevance à payer à l'Etat dont les modalités de règlement sont inscrites dans le décret n°2006-416 du 22 décembre 2006. Les mesures automatiques d'ordre fiscale et douanière étaient appliquées. Quant aux mesures d'accompagnement liées au rabattement de 50% sur les facteurs de production, elles étaient à l'étude, quand les responsables de ces deux structures ont décidé de mettre le personnel en chômage technique. Car, selon eux, l'Etat n'a pas respecté ses promesses. Alors que les entreprises avaient enregistré une énorme perte de 3 milliards de Fcfa. Depuis cette date, plusieurs négociations ont eu lieu au plus haut sommet de l'Etat. Le 11 décembre dernier, le ministre de la Production animale et des ressources halieutiques, avait fait la ferme promesse que ces entreprises devraient pouvoir rouvrir leurs portes suite à ces négociations. Hier, il était un homme comblé. Car, ces négociations entre le conseil d'administration de ces deux sociétés et le gouvernement à Paris (France) ont abouti à une issue heureuse. C'est pourquoi, devant les patrons de Pêche et froid et Scodi, il a indiqué qu'après analyse de la situation y compris des opportunités de compensation qui s'offrent à la Côte d'Ivoire, dans le cadre de l'Accord de partenariat économique (Ape), avec l'Union éuropéenne, le gouvernement a pris d'importantes mesures. A savoir, la prise en compte budgétaire dûe par l'Etat aux entreprises franches de transformation des produits halieutiques, du déclenchement du mécanisme de compensation dans le cadre de l'Accord de partenariat économique (Ape) et décidé de l'ouverture immédiate et sans délai des entreprises, mettant ainsi fin au chômage technique et par conséquent permettant la reprise du travail, ce lundi 11 janvier. Cette mesure a soulevé un tollé d'applaudissements de la part des agents, qui étaient à leur poste respectif au cours d'une visite du ministre Douati.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Fin de calvaire pour les 1500 agents de la Société de conserveries de côte d'Ivoire (Scodi) et Pêche et froid de Côte d'Ivoire (Pfci), en chômage technique depuis le 5 décembre dernier. Ces deux structures, spécialisées dans la conserverie du thon ont reouvert leurs portes hier. Ce, en présence du ministre de la production animale et des ressources halieutiques, Dr Alphonse Douati. En effet, au mois de décembre dernier, les responsables de ces deux structures ont décidé de se séparer pendant au moins deux mois, de tout leur personnel, à savoir 1000 du côté de Pêche et froid et 500 environ à la Scodi. Au motif que les promesses faites par l'Etat pour soutenir ces deux entités n'ont pas été tenues. Il s'agit en clair pour le gouvernement d'accompagner ces deux structures ouvertes en 2006 après leur fermeture suite aux évènements de novembre 2004, à travers la loi n°2005-556 du 2 décembre 2005. Ainsi, le chef de l'Etat, Laurent Gbagbo a fait voter la loi sur le régime d'entreprises franches de transformation des produits halieutiques. Ces entreprises devraient bénéficier d'exonérations fiscales et douanières. Celles-ci s'articulent autour des impôts, droits, taxes et redevances. Sauf les fiscalités de prévoyance sociale et d’impôt sur les salaires, prélèvement à la source sur les rémunérations des tiers, droits et taxes relatifs aux véhicules à usage exclusivement personnel. En ce qui concerne les tarifs préférentiels, les entreprises bénéficient d'un abattement de 50% sur l'eau, l'électricité, le téléphone et les produits pétroliers. En contrepartie, elles devraient réaliser un minimum de 90% du chiffre d'affaires à l'exportation selon l'article 1 de ce régime. En outre, chacune d'entre elle doit avoir des emplois réservés en grande priorité aux nationaux et une redevance à payer à l'Etat dont les modalités de règlement sont inscrites dans le décret n°2006-416 du 22 décembre 2006. Les mesures automatiques d'ordre fiscale et douanière étaient appliquées. Quant aux mesures d'accompagnement liées au rabattement de 50% sur les facteurs de production, elles étaient à l'étude, quand les responsables de ces deux structures ont décidé de mettre le personnel en chômage technique. Car, selon eux, l'Etat n'a pas respecté ses promesses. Alors que les entreprises avaient enregistré une énorme perte de 3 milliards de Fcfa. Depuis cette date, plusieurs négociations ont eu lieu au plus haut sommet de l'Etat. Le 11 décembre dernier, le ministre de la Production animale et des ressources halieutiques, avait fait la ferme promesse que ces entreprises devraient pouvoir rouvrir leurs portes suite à ces négociations. Hier, il était un homme comblé. Car, ces négociations entre le conseil d'administration de ces deux sociétés et le gouvernement à Paris (France) ont abouti à une issue heureuse. C'est pourquoi, devant les patrons de Pêche et froid et Scodi, il a indiqué qu'après analyse de la situation y compris des opportunités de compensation qui s'offrent à la Côte d'Ivoire, dans le cadre de l'Accord de partenariat économique (Ape), avec l'Union éuropéenne, le gouvernement a pris d'importantes mesures. A savoir, la prise en compte budgétaire dûe par l'Etat aux entreprises franches de transformation des produits halieutiques, du déclenchement du mécanisme de compensation dans le cadre de l'Accord de partenariat économique (Ape) et décidé de l'ouverture immédiate et sans délai des entreprises, mettant ainsi fin au chômage technique et par conséquent permettant la reprise du travail, ce lundi 11 janvier. Cette mesure a soulevé un tollé d'applaudissements de la part des agents, qui étaient à leur poste respectif au cours d'une visite du ministre Douati.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr