Escorté par une meute de policiers et de militaires, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Angola, Diabaté Aboubacar Sidick, a rendu une visite de courtoisie aux journalistes ivoiriens présents à Cabinda. Pour l’occasion, il était accompagné du ministre de la Jeunesse, du Sport et des Loisirs, Dagobert Banzio. “Vous voyez, je suis dans une prison car je suis chaque fois entouré de policiers et de militaires. Après ce qui est arrivé aux Togolais, l’Angola est méfiante...”, a-t-il commencé par révéler. Ouvrant le chapitre Eléphants, Dagobert Banzio a souhaité que la presse n’effraie pas les joueurs. “Le drame vécu par le Togo a failli déstabiliser nos joueurs. Il est important que ce genre de choses ne vienne pas perturber notre sélection. J’avais envisagé que les Eléphants soient basés à Pointe-Noire et viennent à Cabinda chaque fois qu’ils auraient à jouer. Mais on m’avait déconseillé cela. Je pensais que les Angolais voulaient maximiser les gains de la Can. Là, je comprends mieux...”, a-t-il ajouté. Pour Dagobert Banzio, “la presse doit renforcer le moral des joueurs et des Ivoiriens par ses écrits. Chacun doit jouer sa partition. C’est toute une chaîne qui remportera la Can 2010”. Anecdote, le ministre des Sports a révélé que son homologue ghanéen lui a confié ceci: “Nous serons les derniers à quitter l’Angola. Toutes les sélections peuvent partir. Lorsque nous nous en irons, ce sera facilement avec le trophée...”. C’est une façon pour le Ghana de dire qu’il ne se laisse pas distraire par le Front de libération de l’enclave de Cabinda (Flec) qui menace de gâcher la fête du football africain.
G.F.Y
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