« Tous les gestionnaires du système éducatif doivent avoir des réflexes de manager. La gestion des structures qui nous sont confiées doit obéir au principe de la responsabilité et de l’imputabilité. Nous devons être porteur de ces deux principes qui peuvent être de puissants leviers de notre administration scolaire, seul facteur d’amélioration des performances de notre école. Il nous est demandé chacun à son niveau d’élaborer une matrice d’action explicite qui servira de base au suivi évaluation systématique de chaque structure. Nous devons nous approprier la gestion axée sur les résultats. Autrement dit, c’est au vue des résultats que chacun sera évalué», s’est exprimé récemment monsieur Kambiré Charles, directeur régional de l’éducation nationale du Zanzan devant les acteurs et les partenaires du système éducatif de la région, lors d’une réunion qu’il a organisée. Cela au vue des résultats très négatifs des examens de fin d’années écoulées dans la direction régionale de l’éducation nationale du Zanzan : 65,79 % au CEPE, 15,90 % au BEPC et 23,18 % au BAC. Ces résultats, chacun à son niveau doit s’interroger sur sa participation et trouver les voies et moyens en vue de son amélioration. Ces résultats, même si les responsabilités sont partagées, il va sans dire que le fort déficit d’enseignant est un indice majeur et explique en parti, cette débâcle.
Pour cette rentrée scolaire, un déficit est déjà enregistré. 749 instituteurs dans le cycle primaire et 189 professeurs dans le cycle secondaire. Si l’on n’y prend garde c’est toute une génération d’enfants qui arrivera en fin de cycle sans avoir suivi des cours dans une ou deux matières au programme de formation. Outre cet aspect des choses, les grossesses précoces (316 cas dont 65 au cycle primaire) et les mariages forcés (5 cas) sont autant de difficultés qui entravent la réussite des enfants. « Tous ces chiffres nous paraissent excessifs et nous devons conjuguer nos efforts pour faire reculer cette situation. » a souhaité le Dren Kambiré Charles. Le système de formation n’a pas été épargné. Formés au secondaire sur le système de formation par compétence (FPC), ces élèves aux dires des chefs d’établissements, aux examens de fin d’année 2008 - 2009, ont été évalués sur la base de la formation par objectif (FPO). Ce qui serait aussi à la base de ces résultats négatifs.
Gyaman Arthur
Région du Zanzan
Pour cette rentrée scolaire, un déficit est déjà enregistré. 749 instituteurs dans le cycle primaire et 189 professeurs dans le cycle secondaire. Si l’on n’y prend garde c’est toute une génération d’enfants qui arrivera en fin de cycle sans avoir suivi des cours dans une ou deux matières au programme de formation. Outre cet aspect des choses, les grossesses précoces (316 cas dont 65 au cycle primaire) et les mariages forcés (5 cas) sont autant de difficultés qui entravent la réussite des enfants. « Tous ces chiffres nous paraissent excessifs et nous devons conjuguer nos efforts pour faire reculer cette situation. » a souhaité le Dren Kambiré Charles. Le système de formation n’a pas été épargné. Formés au secondaire sur le système de formation par compétence (FPC), ces élèves aux dires des chefs d’établissements, aux examens de fin d’année 2008 - 2009, ont été évalués sur la base de la formation par objectif (FPO). Ce qui serait aussi à la base de ces résultats négatifs.
Gyaman Arthur
Région du Zanzan
