Bilan de l’Unjci / Criwa Zéli aux patrons de presse : « En 2010, appliquez la convention collective »

Face aux partenaires stratégiques et institutionnels de l’Unjci, Criwa Zéli a rassuré qu’il œuvre à porter plus haut les aspirations de ses confrères et a demandé aux patrons de presse d’appliquer la convention collective.

L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) a convié, hier, ses membres à la Maison de la presse d’Abidjan au Plateau, pour leur faire le bilan de l’année écoulée et ouvrir une lucarne sur les perspectives au titre de 2010. Une cérémonie qui a rassemblé autour de Criwa Zéli et son bureau, les partenaires institutionnels et stratégiques de l’Unjci. L’un d’eux, le Président directeur général de la Libraire de France groupe, René Yédiéti, rassurera les hommes de presse du soutien de son établissement. « Nous attendons, dira-t-il, les projets de votre union pour continuer à vous procurer les instruments du savoir ». Un autre partenaire, non moins important, le groupe Canal + a lui aussi réitéré à l’Unjci, sa « confiance » et sa volonté de continuer le chemin aux côtés des journalistes. Bakayoko Namisita, représentant la Pdg de Canal Overseas, Françoise Leguennou Remarck a affirmé avec force conviction que « l’Unjci a démontré que la détermination et la motivation viennent à bout de toutes les difficultés ». A cet effet, a-t-elle terminé, « nous n’hésitons pas à les accompagner ». Après ces propos – pour le moins réconfortants – Criwa Zéli, a livré son propos. « Je m’étais engagé à porter encore plus haut les aspirations des journalistes, c’est ce que je suis en train de faire », a-t-il déclaré, d’entrée. De la remise des villas aux Super Ebony 2007 et 2008, à l’organisation de la Nuit de la communication / Soirée des Ebony, le premier responsable de l’union des journalistes en Côte d’Ivoire a passé en revue les grandes actions qui ont été posées sous son mandat. « Nous sommes une organisation d’utilité publique qui œuvre à la démocratisation de la Côte d’Ivoire et à ce titre, l’Etat est tenu de nous soutenir », a-t-il affirmé, non sans dire toute l’importance qu’il accorde à la formation des hommes de média. « Formez-vous », a conseillé le successeur d’Amos Béonaho. « Pour qu’on ne vienne plus nous dire que le niveau des journalistes est bas », a-t-il continué, faisant sans doute allusion à la sortie de Franck Anderson Kouassi, le président du Conseil national de la communication audiovisuelle (Cnca) lors de la Nuit des Ebony. Une convention a été signée dans ce sens avec l’Université de l’Atlantique, qui offre chaque année 50 bourses d’études aux journalistes. Pour l’année qui vient de commencer, « le combat à gagner est celui de l’application effective de la convention collective. Notre patience s’est érodée, les patrons de presse doivent le comprendre», a déclaré Criwa, pour donner un aperçu des chantiers qu’il compte défricher pour le reste de son mandat. Mme Kouassi, chef de cabinet, représentant le ministre de la Communication, a traduit à l’Unjci, les félicitations de son patron pour « la qualité des actions entreprises ». Les mesures fiscales et financières prises récemment sont la preuve que le gouvernement, à travers le département de la communication, fera sa part dans l’avènement d’une presse de qualité, dira-t-elle. La petite fête a vu la participation des rois et chefs traditionnels, dont le porte-parole, le Massa Diarrassouba Daouda a dit la volonté de son organisation de voir les journalistes accompagner le processus de sortie de crise jusqu’à son terme. Un déjeuner dans la cour de la Maison de la presse a mis fin à la cérémonie.

M’Bah Aboubakar