L’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) veut rattraper un grand retard. Elle entend avoir un système de certification de produits approprié à son espace économique. Les travaux sont avancés. Mieux, une étude sur « l’harmonisation des procédures et critères de certification de produits et des règles d’attribution de la marque communautaire de conformité aux normes Uemoa », lancée en septembre 2009, est bouclée. Pour finaliser la démarche, 20 experts de l’union sont en séminaire, à Abidjan. Ils doivent valider, en trois jours de réflexion, le contenu de l’étude réalisée. A l’ouverture hier, le ministre de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé, Amah Marie Téhoua, a livré un pan des observations contenues dans le document.
«Selon le rapport de l’étude, la certification est très peu développée (Ndlr : dans l’espace Uemoa). Beaucoup restent à faire, pour que l’espace Uemoa soit aux normes en matière de certification», a-t-elle dit. La certification étant une procédure par laquelle une tierce partie, l’organisme certificateur, donne une assurance écrite qu’un système d’organisation, un processus, un produit ou un service, est conforme à des exigences spécifiées, dans une norme ou un référentiel. La liaison est ainsi établie entre la certification et la qualité.
En fait, le programme qualité a deux objectifs. Le premier est de renforcer la compétitivité des entreprises africaines et d’assurer la conformité aux règles internationales du commerce et aux règlements techniques. Toutes choses qui leur donneront les assises nécessaires pour entrer en compétition aisément sur le marché international.
Parce que, respectant les accords de l’Organisation mondiale du commerce (Omc) sur les Obstacles techniques au commerce (Otc) et sur les Mesures sanitaires et phyto sanitaires (Sps). Le second but, au dire du président du comité de pilotage, Mahama Bamba, est de mettre en place des systèmes nationaux de certification de produits. Dans ce cas, il s’agira de renforcer les infrastructures nationales et régionales de la qualité, en leur permettant de fournir des services de normalisation, d’évaluation de la conformité et d’accréditation conformes aux standards internationaux.
Le programme qualité, mis en œuvre depuis le 1er septembre 2007, est totalement financé par la Communauté européenne à hauteur de 9,5 milliards de Fcfa.
Adama Koné
«Selon le rapport de l’étude, la certification est très peu développée (Ndlr : dans l’espace Uemoa). Beaucoup restent à faire, pour que l’espace Uemoa soit aux normes en matière de certification», a-t-elle dit. La certification étant une procédure par laquelle une tierce partie, l’organisme certificateur, donne une assurance écrite qu’un système d’organisation, un processus, un produit ou un service, est conforme à des exigences spécifiées, dans une norme ou un référentiel. La liaison est ainsi établie entre la certification et la qualité.
En fait, le programme qualité a deux objectifs. Le premier est de renforcer la compétitivité des entreprises africaines et d’assurer la conformité aux règles internationales du commerce et aux règlements techniques. Toutes choses qui leur donneront les assises nécessaires pour entrer en compétition aisément sur le marché international.
Parce que, respectant les accords de l’Organisation mondiale du commerce (Omc) sur les Obstacles techniques au commerce (Otc) et sur les Mesures sanitaires et phyto sanitaires (Sps). Le second but, au dire du président du comité de pilotage, Mahama Bamba, est de mettre en place des systèmes nationaux de certification de produits. Dans ce cas, il s’agira de renforcer les infrastructures nationales et régionales de la qualité, en leur permettant de fournir des services de normalisation, d’évaluation de la conformité et d’accréditation conformes aux standards internationaux.
Le programme qualité, mis en œuvre depuis le 1er septembre 2007, est totalement financé par la Communauté européenne à hauteur de 9,5 milliards de Fcfa.
Adama Koné
