Récemment, 72 adultes Burkinabés résidant à Kokomian, dans le département de Kounfao ont été l’objet d’une plainte au tribunal de Bondoukou de la part de Nanan Koffi Adingra. Le tribunal a rendu le mercredi 30 décembre 2009 son verdict en déboutant Nanan Koffi Adingra. Indigné et humilié par la décision de la justice qui lui donne tort, Nanan Koffi Adingra a crié son indignation « Nous allons récupérer nos terres et les bannir du village, parce que nous ne pouvons plus vivre avec des gens que nous avons accueillis, et qui nous menacent, au prétexte que nous dénonçons leur nationalité Burkinabé. » Cette déclaration du chef de ce village met au grand jour une situation très inquiétante dans les villages au moment où le contentieux sur les listes électorales en Côte d’Ivoire constitue une grippe aux accords de Ouagadougou. Le chef de village de Kokomian vient de mettre le pied dans le plat. En dénonçant haut ce que tout le monde dit bas. « Quel droit ! » aujourd’hui dans notre pays ? Face à un système baliser qui ne permet pas au citoyen lambda de dénoncer un fraudeur. Les villageois vont se substituer à la justice pour réclamer leurs droits de défendre leur patrie, leur terre. Parce qu’on leur vole leur nationalité ivoirienne. Le pire c’est l’implosion sociale qui en découlera à partir de nos villages. Cela ne fait-Il pas parti d’un schéma pour déstabiliser la cote d’ivoire ?
La nationalité ivoirienne en danger
Il ne faudra pas que l’Etat soit victime de son bon sens après avoir accepté tous les accords au prix de la paix. La question ne s’arrête pas là. « Vous faites exprès ou quoi ! Vous n’étiez pas au tribunal ou bien ! J’ai expliqué. Le juge dit que c’est à moi le chef de village, qu’il revient de présenter la carte consulaire des Dogôssè que j’ai reçu sur mes propres terres. Je vais trouver ça où mon fils? Mais comme c’est lui le juge, je ne peux rien dire. » C’est un véritable SOS pour la sauvegarde de la nationalité ivoirienne que Nanan Koffi Adingra lance à travers ce cri de cœur. Indignation, impuissance du chef de village de Kokomian devant un système balisé qu’il ne comprend pas. Cris de cœur de nombreux citoyens ivoiriens qui assistent au bradage de leur nationalité et qui ne peuvent rien faire pour l’empêcher. Parce que le bon sens l’a voulu ainsi. Pourquoi tant de milliards de nos francs dépenser pour une identification qui à la fin se trouve être à la case de départ. On aurait fait l’économie de ces milliards du contribuable Ivoirien, et les nombreux problèmes qui grippent la société ivoirienne seraient finis. Les lois ivoiriennes ont-elles été mises en quarantaine depuis le contentieux électorale ? Sinon comment comprendre que c’est la victime qui produit les pièces justificatives de son agression dans nos juridictions ? Plus que jamais, il est vraiment temps que l’Etat reprenne ses droits sur l’arbitraire. Pour l’heure, c’est un calme plat qui règne à Kokomian. Les deux communautés se regardent en chien de faïence. Et les concertations se poursuivent en sourdine de chaque coté. Comme un volcan, on ne sait quand l’éruption aura lieu. Et pourtant Nanan Koffi Adingra a prévenu « Nous allons récupérer nos terres et les bannir du village ».
La nationalité ivoirienne en danger
Il ne faudra pas que l’Etat soit victime de son bon sens après avoir accepté tous les accords au prix de la paix. La question ne s’arrête pas là. « Vous faites exprès ou quoi ! Vous n’étiez pas au tribunal ou bien ! J’ai expliqué. Le juge dit que c’est à moi le chef de village, qu’il revient de présenter la carte consulaire des Dogôssè que j’ai reçu sur mes propres terres. Je vais trouver ça où mon fils? Mais comme c’est lui le juge, je ne peux rien dire. » C’est un véritable SOS pour la sauvegarde de la nationalité ivoirienne que Nanan Koffi Adingra lance à travers ce cri de cœur. Indignation, impuissance du chef de village de Kokomian devant un système balisé qu’il ne comprend pas. Cris de cœur de nombreux citoyens ivoiriens qui assistent au bradage de leur nationalité et qui ne peuvent rien faire pour l’empêcher. Parce que le bon sens l’a voulu ainsi. Pourquoi tant de milliards de nos francs dépenser pour une identification qui à la fin se trouve être à la case de départ. On aurait fait l’économie de ces milliards du contribuable Ivoirien, et les nombreux problèmes qui grippent la société ivoirienne seraient finis. Les lois ivoiriennes ont-elles été mises en quarantaine depuis le contentieux électorale ? Sinon comment comprendre que c’est la victime qui produit les pièces justificatives de son agression dans nos juridictions ? Plus que jamais, il est vraiment temps que l’Etat reprenne ses droits sur l’arbitraire. Pour l’heure, c’est un calme plat qui règne à Kokomian. Les deux communautés se regardent en chien de faïence. Et les concertations se poursuivent en sourdine de chaque coté. Comme un volcan, on ne sait quand l’éruption aura lieu. Et pourtant Nanan Koffi Adingra a prévenu « Nous allons récupérer nos terres et les bannir du village ».