Ses jours sont contés. Le jeune Alain Bouba, pourrait dans les instants à venir succomber. Lui, qui croyait bien faire en participant aux manifestations de jeunes « patriotes », n’a aujourd’hui que les siens comme soutiens. Très remontés, ses camarades Amani Yao Bonzo et Michel Kouassi Kouakou, qui étaient dans nos locaux hier, ne comprennent pas ce qui leur arrive.
Les faits. Le 29 novembre, sous la conduite d’Eugène Djué, des jeunes gens instrumentalisés, tentent de libérer Bouaké. Leur progression est stoppée au niveau d’Allangouassou, dans la région de M’Bahiakro par la force Licorne. L’affrontement entre les deux parties fera plusieurs blessés dont le plus grave est Alain Bouba. Depuis, ce dernier traîne un mal qui selon ses camarades, s’est aggravé ces jours-ci. « Notre ami qui s’est retiré, depuis quelques temps, à San-Pedro va très mal. N’ayant pas de moyens, nous avons entrepris de rencontrer les autorités compétentes », expliquent nos deux interlocuteurs. Et nos interlocuteurs de poursuivre : « nous avons eu accès, après beaucoup d’efforts, au service social de la présidence où nous avons été reçus par le Dr Lucien qui nous a orienté vers le Dr Blé, médecin spécial de Gbagbo ». Les deux jeunes qui croyaient être au bout de leur peine vont très vite déchanter. « Il nous a lancé sèchement qu’il n’a rien à nous donner pour soutenir notre ami », relatent-ils. Un manque de considération qui a irrité MM. Amani et Kouassi. « Nous avons mené un combat pour sauver une personne, qui est Laurent Gbagbo et voilà que nous sommes payés en monnaie de singe », regrettent nos interlocuteurs. C’est pourquoi, ils appellent leurs camarades à la retenue. « Nous invitons nos frères à ne pas tomber dans la même situation que nous », ont-ils lancé pour terminer.
Thiery Latt
Les faits. Le 29 novembre, sous la conduite d’Eugène Djué, des jeunes gens instrumentalisés, tentent de libérer Bouaké. Leur progression est stoppée au niveau d’Allangouassou, dans la région de M’Bahiakro par la force Licorne. L’affrontement entre les deux parties fera plusieurs blessés dont le plus grave est Alain Bouba. Depuis, ce dernier traîne un mal qui selon ses camarades, s’est aggravé ces jours-ci. « Notre ami qui s’est retiré, depuis quelques temps, à San-Pedro va très mal. N’ayant pas de moyens, nous avons entrepris de rencontrer les autorités compétentes », expliquent nos deux interlocuteurs. Et nos interlocuteurs de poursuivre : « nous avons eu accès, après beaucoup d’efforts, au service social de la présidence où nous avons été reçus par le Dr Lucien qui nous a orienté vers le Dr Blé, médecin spécial de Gbagbo ». Les deux jeunes qui croyaient être au bout de leur peine vont très vite déchanter. « Il nous a lancé sèchement qu’il n’a rien à nous donner pour soutenir notre ami », relatent-ils. Un manque de considération qui a irrité MM. Amani et Kouassi. « Nous avons mené un combat pour sauver une personne, qui est Laurent Gbagbo et voilà que nous sommes payés en monnaie de singe », regrettent nos interlocuteurs. C’est pourquoi, ils appellent leurs camarades à la retenue. « Nous invitons nos frères à ne pas tomber dans la même situation que nous », ont-ils lancé pour terminer.
Thiery Latt