Si nous sommes convaincus que tous les ados sont des salauds, nous sommes tout aussi convaincus que seul notre petit frère ou notre fils adolescent n’est pas un salaud». Ce truisme lâché, samedi, au cours de la conférence de presse de lancement de la série Teenagers par Jean-Hubert Nankam, directeur général de Martika Production, en dit long sur la difficulté à cerner la personnalité d’un adolescent.
En effet, la série qui sera diffusée, à partir de samedi prochain sur les antennes de la Rti 1ère, intègre une triple dimension: ludique, didactique et psychosociale. D’où l’intérêt accordé par le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, parrain de la série. Qui s’est fait représenter par son chef de cabinet, Mme Marguerite Konan, samedi à Ivotel. Les acteurs qui ont tous subi un casting sous réserve d’autorisation parentale, ont pendant deux ans et demi, intégré la série, à condition d’avoir une progression de 2 points en moyenne dans leurs résultats scolaires.
Les objectifs ludiques et didactiques sont donc couplés, à travers le jeu des acteurs et leurs résultats scolaires. Bien plus, en intégrant l’univers des ados, parents et téléspectateurs comprendront, un peu mieux, les attitudes de leurs enfants. Par trop souvent, incompris, à cette période charnière de la vie, entre l’enfance et la jeunesse, marquée par la puberté et une rébellion permanente. «Je ne savais pas que mon fils ou ma fille pouvait faire ça !». Quel parent ne s’est-il jamais écrié ainsi ? Si ce n’est une psychanalyse au sens freudien de la vie des teenagers, cette série ose, par la thématique abordée, traiter des déviances, des représentations sociales, des aspirations des 13-17 ans.
Ce film est une incursion dans les histoires quotidiennes, dans les méandres relationnelles de ces jeunes enfants pendant l’année scolaire, et en dehors de l’école. Sexualité, jeux, tabac, alcool, drogue mais aussi esprit de compétition, d’appartenance à un corps social, l’estime de soi et la culture du mérite sont croqués par les acteurs en herbe, avec une maestria inouïe. In fine, cette série comble un vide dans toute la panoplie des films diffusés sur les antennes africaines. Etant entendu que la cible des ados n’a jamais été prise en compte dans les productions locales. Ils sont, a contrario, gavés par des films véhiculant les cultures occidentales et asiatiques ou encore latino-américaines.
Par la magie du bouquet satellitaire, ce film sera aussi une lucarne de promotion de la culture ivoirienne. Teenagers est d’un format de 26 minutes en 52 épisodes qui sera diffusé tous les samedis à 12h30.
Rémi Coulibaly
En effet, la série qui sera diffusée, à partir de samedi prochain sur les antennes de la Rti 1ère, intègre une triple dimension: ludique, didactique et psychosociale. D’où l’intérêt accordé par le ministre de la Communication, Ibrahim Sy Savané, parrain de la série. Qui s’est fait représenter par son chef de cabinet, Mme Marguerite Konan, samedi à Ivotel. Les acteurs qui ont tous subi un casting sous réserve d’autorisation parentale, ont pendant deux ans et demi, intégré la série, à condition d’avoir une progression de 2 points en moyenne dans leurs résultats scolaires.
Les objectifs ludiques et didactiques sont donc couplés, à travers le jeu des acteurs et leurs résultats scolaires. Bien plus, en intégrant l’univers des ados, parents et téléspectateurs comprendront, un peu mieux, les attitudes de leurs enfants. Par trop souvent, incompris, à cette période charnière de la vie, entre l’enfance et la jeunesse, marquée par la puberté et une rébellion permanente. «Je ne savais pas que mon fils ou ma fille pouvait faire ça !». Quel parent ne s’est-il jamais écrié ainsi ? Si ce n’est une psychanalyse au sens freudien de la vie des teenagers, cette série ose, par la thématique abordée, traiter des déviances, des représentations sociales, des aspirations des 13-17 ans.
Ce film est une incursion dans les histoires quotidiennes, dans les méandres relationnelles de ces jeunes enfants pendant l’année scolaire, et en dehors de l’école. Sexualité, jeux, tabac, alcool, drogue mais aussi esprit de compétition, d’appartenance à un corps social, l’estime de soi et la culture du mérite sont croqués par les acteurs en herbe, avec une maestria inouïe. In fine, cette série comble un vide dans toute la panoplie des films diffusés sur les antennes africaines. Etant entendu que la cible des ados n’a jamais été prise en compte dans les productions locales. Ils sont, a contrario, gavés par des films véhiculant les cultures occidentales et asiatiques ou encore latino-américaines.
Par la magie du bouquet satellitaire, ce film sera aussi une lucarne de promotion de la culture ivoirienne. Teenagers est d’un format de 26 minutes en 52 épisodes qui sera diffusé tous les samedis à 12h30.
Rémi Coulibaly
