Après les albums «Réligion» sorti en 1997, «Jahsso» en 1999, «Méditation» en 2003 et les singles «Prends ma main frère», «Ne l’abandonne pas» e,«Ta voix peut faire la différence» Fadal Dey revient sur le marché du disque avec «MEA CULPA» son quatrième album.
Cette œuvre de 17 titres a bénéficié des arrangements de Georges Kouakou, Wury Mocktar et Doumbia Moussa (Moses D.). L’enregistrement de l’album s’est fait entre Paris et Abidjan. Dans cet album intitulé «Mea culpa», Fadal Dey reconnaît avoir clamé, comme de nombreux jeunes de son âge en 1990 «Houphouët voleur» dans les rues d’Abidjan pour un horizon qu’il voyait rose. Vingt ans après, vu les crises et la précarité dans laquelle vit la population et ne voyant aucun changement et espoir à l’horizon pour les ivoiriens, Fadal Dey pense avoir innocemment participé à ce vaste mouvement de dénigrement du grand bâtisseur qui, on le sait a lutté corps et âme pour maintenir la paix, la quiétude, la tranquillité en Côte d’Ivoire. L’artiste a décidé ainsi de faire son mea culpa en demandant pardon à Nanan Houphouët «Mea culpa». Outre ce titre, Fadal Dey est resté toujours dans la droite ligne de son combat contre l’impunité, l’injustice, l’intolérance. Les crises sociopolitiques, les guerres «Kèlè», les coups d’Etat «Mon général» qui sont devenus monnaie courante en Afrique ne sont pas resté en marge du répertoire de l’artiste. Fadal Dey, Tamani 2009 au Mali du meilleur artiste de Côte d’Ivoire aborde également des thèmes liés aux fléaux tels le racisme «Non au racisme» et la violence dans le monde «Justice pour l’Irak». Le contenu de l’œuvre est d’ordre sentimental «Lalaïcha», religieux «Islam» et social «Ils ont oublié le peuple», «Probo koala», «Gbaha gboyala». Il le dit lui-même «En tant qu’artiste reggae, je défendrai toujours un peuple qui est démuni et qui souffre des affres de la misère et de la pauvreté» et de continuer «Je ne suis contre personne et je suis avec personne. Je dénonce ce qui dérange et va à l’encontre de l’épanouissement des populations et cela quelque soit l’endroit». Il met aussi en exergue des sujets qui invitent la nouvelle génération à une prise de conscience et de responsabilité face à certaines situations qui se présentent à elles. Fadal Dey le démontre à travers la chanson «Tchèdén». L’artiste n’oublie pas d’inviter les uns et les autres à la réconciliation et au pardon pour reconstruire la Côte d’Ivoire «Reconstruisons le pays».
L’album a été présenté à la presse le Jeudi 21 janvier dernier au Conceptuel en Zone 4. Au cours de ce cocktail de presse, l’artiste a déroulé en exclusivité les 17 titres de son répertoire pour le plaisir des mélomanes présents. Des titres comme Mea culpa, Grand frère, Les prisonniers de la guerre, Non au racisme, Kèlè, Justice pour l’Irak, Obama, Islam, Ils ont oublié le peuple, Probo Koala, Gbaha Gboyala, Reconstruisons le pays, Mon général, Héridjèguè, Tchèdén, Lalaïcha, Artissiya n’ont pas manqué de convaincre l’auditoire sur la pertinence et la qualité des textes. «Mea culpa» de Fadal Dey qui fait son entrée six ans après son absence dans les bacs est riche en son et en couleurs.
Sally Ouattara
Journaliste
Cette œuvre de 17 titres a bénéficié des arrangements de Georges Kouakou, Wury Mocktar et Doumbia Moussa (Moses D.). L’enregistrement de l’album s’est fait entre Paris et Abidjan. Dans cet album intitulé «Mea culpa», Fadal Dey reconnaît avoir clamé, comme de nombreux jeunes de son âge en 1990 «Houphouët voleur» dans les rues d’Abidjan pour un horizon qu’il voyait rose. Vingt ans après, vu les crises et la précarité dans laquelle vit la population et ne voyant aucun changement et espoir à l’horizon pour les ivoiriens, Fadal Dey pense avoir innocemment participé à ce vaste mouvement de dénigrement du grand bâtisseur qui, on le sait a lutté corps et âme pour maintenir la paix, la quiétude, la tranquillité en Côte d’Ivoire. L’artiste a décidé ainsi de faire son mea culpa en demandant pardon à Nanan Houphouët «Mea culpa». Outre ce titre, Fadal Dey est resté toujours dans la droite ligne de son combat contre l’impunité, l’injustice, l’intolérance. Les crises sociopolitiques, les guerres «Kèlè», les coups d’Etat «Mon général» qui sont devenus monnaie courante en Afrique ne sont pas resté en marge du répertoire de l’artiste. Fadal Dey, Tamani 2009 au Mali du meilleur artiste de Côte d’Ivoire aborde également des thèmes liés aux fléaux tels le racisme «Non au racisme» et la violence dans le monde «Justice pour l’Irak». Le contenu de l’œuvre est d’ordre sentimental «Lalaïcha», religieux «Islam» et social «Ils ont oublié le peuple», «Probo koala», «Gbaha gboyala». Il le dit lui-même «En tant qu’artiste reggae, je défendrai toujours un peuple qui est démuni et qui souffre des affres de la misère et de la pauvreté» et de continuer «Je ne suis contre personne et je suis avec personne. Je dénonce ce qui dérange et va à l’encontre de l’épanouissement des populations et cela quelque soit l’endroit». Il met aussi en exergue des sujets qui invitent la nouvelle génération à une prise de conscience et de responsabilité face à certaines situations qui se présentent à elles. Fadal Dey le démontre à travers la chanson «Tchèdén». L’artiste n’oublie pas d’inviter les uns et les autres à la réconciliation et au pardon pour reconstruire la Côte d’Ivoire «Reconstruisons le pays».
L’album a été présenté à la presse le Jeudi 21 janvier dernier au Conceptuel en Zone 4. Au cours de ce cocktail de presse, l’artiste a déroulé en exclusivité les 17 titres de son répertoire pour le plaisir des mélomanes présents. Des titres comme Mea culpa, Grand frère, Les prisonniers de la guerre, Non au racisme, Kèlè, Justice pour l’Irak, Obama, Islam, Ils ont oublié le peuple, Probo Koala, Gbaha Gboyala, Reconstruisons le pays, Mon général, Héridjèguè, Tchèdén, Lalaïcha, Artissiya n’ont pas manqué de convaincre l’auditoire sur la pertinence et la qualité des textes. «Mea culpa» de Fadal Dey qui fait son entrée six ans après son absence dans les bacs est riche en son et en couleurs.
Sally Ouattara
Journaliste