24H après sa marche mémorable, Karamoko Yayoro (Président en exercice du RHDP) : “Nous avons le devoir de continuer la lutte”

A leur sortie d’audience, les jeunes du RHDP se sont prêtés à nos questions.

Question : Vous venez d’être reçus par le Président Henri Konan Bédié. Quel était le sujet à l’ordre du jour ?

Karamoko Yayoro : Nous sommes venus faire le point de notre manifestation d’hier (mardi 26 janvier 2010, ndlr) au Président Bédié. Et profiter pour lui présenter toute notre gratitude. Parce que, comme vous le savez, c’est bien sous sa direction que le dernier grand bureau politique du RHDP a eu lieu et nous a apporté son soutien. Nous sommes donc venus le saluer en lui disant merci. Et que nous attendons les autres missions. Nous voulons aussi que nos présidents sachent que c’est le début du combat. Nous n’avons fait qu’un seul pas. Nous avons donc le devoir de continuer. Pour que, à la suite de ce combat, la démocratie soit une réalité et que la Côte d’Ivoire gagne dans l’unité, la cohésion nationale et que l’économie puisse redémarrer. Cela, à l’issue des prochaines élections.

Q. : Est-ce à dire que vous irez rencontrer les autres leaders du RHDP ?

K.Y. : Bien sûr ! Comme vous le savez, le Président Bédié est l’aîné de nos leaders. Nous l’avons rencontré. Certainement, dans les heures qui suivent, nous irons rencontrer les présidents Alassane Ouattara, Mabri Toikeusse et Anaky Kobena. Et nous ferons en sorte que chacun d’entre eux puisse donner un message fort à la jeunesse, comme l’a fait tout à l’heure le Président Bédié, afin que nous soyons toujours mobilisés et prêts pour le combat.

Q. : Peut-on avoir une idée exacte de ce message ?

K.Y. : Il nous a encouragés et félicités. Il nous a également demandé de transmettre ses félicitations à nos bases. De faire en sorte que les jeunes sachent qu’ils sont le moteur de la victoire. Et que eux, derrière, ils sont porteurs de visions nouvelles et surtout de cohésion nationale. Car, ils ont un programme pour faire en sorte que la Côte d’Ivoire puisse redémarrer pour réoccuper sa place de leader en Afrique de l’Ouest.

DS