Diaspora : Le groupe "Surchocs" piratée par une multinationale !

Une affaire de piratage d’œuvre de l’esprit, défraie la chronique en ce moment, du côté de l’Europe. Et la grosse victime est le groupe zouglou ivoirien, appelé "Surchocs". En effet, selon les informations en notre possession, il s’agit d’une puissante multinationale spécialisée dans la création de jeu vidéo PlayStation, appelée Electronics Arts Inc, qui, récemment a utilisé une des chansons des Surchocs intitulée ‘’ ``Fou oh`` pour servir de bande sonore à leur dernière trouvaille baptisée ‘’Fifa street 2 ‘’ parue en 2005. Le comble dans cet acte, c’est que cette grande entreprise n’a pas daigné rentrer en contact avec les membres de cette formation musicale pour les informer. Pis, encore, elle n`a pas déclarée l`œuvre à la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), ni reversée le moindre centime aux membres du groupe conformément au droit sur la propriété intellectuelle. C`est par hasard que le groupe a été informé de la présence de leur titre dans le tract listing de ce jeu à forte audience. Surpris et dépité par cette attitude, les Surchocs aidés certaines connaissances décident de porter plainte pour piraterie et d`exploitation frauduleuse de leur œuvre. Le tribunal de grande instance de Lyon tranche en faveur du groupe ivoirien et ordonne à la société Electronics ARTS Publishing à remettre les documents comptables justifiant du prix de vente hors taxe de ce même programme sur le territoire français en distinguant si nécessaire le prix de chacune des trois versions de ce programme, du chiffre d`affaires brut sans aucun abattement réalisé par elles pour chacune de ces trois versions dans chaque pays étranger dans lequel il exploite ce programme dans le mois de la signification de la présente sous peine d`amende de 100 euros, soit 66.000 f CFA par jour de retard. Jusqu’à ce jour, cette société qui jouit d’une renommée internationale ne s’est pas exécutée, malgré les injonctions du tribunal… affaire à suivre donc !

Patrick Méka