Les préparatifs vont bon train pour la deuxième édition du Salon international de la femme africaine, Letagonin (femme battante) qui ouvre ses portes le 3 mars 2010 à la Caisse de stabilisation, à Abidjan-Plateau. L’artiste Afia Mala qui marche sur les pas de Bella Bellow, pionnière de la musique togolaise, arrive sur les bords de la lagune Ebrié le 4 mars, en provenance de l’Indonésie où elle sera en tournée. Invitée spéciale de l’acte 2 de Letagonin, évènement consacré à la femme et à la célébration de l’excellence, Afia Mala séjournera durant 72 heures en Côte d’Ivoire et consacrera ce temps pour la promotion à Abidjan de son nouvel album Salsa, enregistré avec l’orchestra Aragon. Après la reine du « mutuatshi », Tshala Muana, en 2009, Afia Mala considérée « reine de la salsa » pour être la première femme africaine à assumer entièrement le rythme cubano, sera en attraction lors du gala de clôture le 6 mars. « Ce sont des femmes excellentes qui ont fait leurs preuves en matière de musique », admet Patricia Kalou, l’initiatrice de l’événement consacré à la femme et qui met les femmes en action. « Initiative au féminin » est le thème principal du rendez-vous qui « intéresse la femme à plusieurs niveaux », dit-t-elle. Le salon international de la femme qui durera quatre jours sera meublé d’expositions ventes (produits de consommation, cosmétique) et de conférences avec les professionnels des métiers de la femme. « Elles doivent être présentes à tous les registres de cette manifestation ou tout est important », souhaite Patricia Kalou ; qui annonce des sous thèmes qui touchent au plus haut point la femme : « Femmes et pouvoirs politiques » et « Impact des violences conjugales sur la société ». A l’occasion de Letagonin qui se tient dans la période de la célébration de la journée mondiale de la femme, Patricia Kalou invite la femme au travail, « seul mode de leur épanouissement ». « Je trouve mon épanouissement dans le travail. Je pense que toutes les femmes trouveront leur épanouissement dans le travail. Parce qu’une femme qui est autonome financièrement, qui peut décider de ce qu’elle veut pour elle et pour ses enfants, cela contribue énormément à son bonheur et à son épanouissement », fait-elle entendre.
Koné Saydoo
Koné Saydoo