La sélection nationale du Ghana s’est qualifiée pour la finale de la 27e édition de la CAN-Angola 2010. Dans un stade du 11 novembre de Luanda qui leur réussit fort bien (le Ghana a gagné trois matchs sur trois dans cette enceinte, ndlr), les Black Stars ont dominé le Nigeria (1-0), hier, en première demi-finale de la CAN 2010. Un but inscrit en première partie de jeu par Gyan Asamoah sur un coup de pied arrêté. Badu Emmanuel Agyeman provoque la défense des Super Eagles qui est contrainte de concéder un corner par Nwaneri Obinna. Kwadwo Asamoah est proposé à l’exécution du coup de pied du coin. Sentant très bien le deal, Gyan Asamoah se lance au premier poteau et d’une tête légèrement croisée catapulte le cuir au fond des filets de Vincent Enyeama (1-0, 21e). Un but contre le cours du jeu qui intervient après un bon quart d’heure largement à l’avantage des Super Eagles. Cette petite avance, les gosses vont la conserver jusqu’à la pause malgré les tentatives de Peter Odemwinge (28e), Kaita (43e) et Obi Mikel (45e). Et comme visité par la poisse, Obafemi Martins va se présenter sous ses jours sans. Ou c’est le portier des Black Stars, Richard Kingston qui est en état de grâce. En trois face-à-face avec l’attaquant de Wolfsburg, le capitaine ghanéen est toujours sorti victorieux des duels (28e, 59e, 76e). Si ce n’est pas Kingston, ce sont Inkoom et Vorsah qui lui coûtent l’avancée. Une bonne présence défensive saluée par Milovan Rajevac, le sélectionneur du ghanéen. «Dans une équipe, il faut savoir marquer et en même temps défendre son acquis. C’est en cela que je salue les joueurs qui ont fourni un gros match pour conserver ce seul but d’avance que nous avons marqué très tôt. C’est une tactique de jeu que nous avons adopté et qui nous réussit. Et je suis vraiment fier de mon équipe», s’est réjoui le technicien serbe du Ghana.
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Le sélectionneur du Ghana a trouvé son arme fatale. En quart de finale contre l’Angola, le salut des Black Stars est venu du duo Gyan Asamoah-Kwadwo Asamoah. Une ouverture des 40 mètres dans l’espace du milieu de terrain Kwadwo pour Gyan. L’attaquant rennais prend de vitesse le capitaine angolais et ajuste le portier Carlos Fernandes d’un tir croisé du pied droit (16e). Un but qui qualifie les Etoiles Noires pour la demi-finale. Et ce stade de la compétition, ces deux joueurs récidivent. Et sortent les Nigérians à la course à la consécration continentale. Badu Agyeman pousse Nwaneri Obinna à concéder le corner. Kwadwo Asamoah, à la manette, dépose le cuir sur la tête, cette fois-ci, de Gyan Asamoah qui dévie dans les buts de Vincent Enyeama (21e). Un petit but fortement défendu par toute l’équipe du Ghana qui se qualifie ainsi pour sa 8e finale.
Le règne des gosses
«Le beau jeu n’est pas ce que nous sommes venus chercher, ici. Ce sont les résultats. Faire un bon tournoi et évaluer le niveau de l’équipe», a clamé le sélectionneur du Ghana après la qualification de son équipe pour la finale de la 27e édition de la CAN. Deux ans après avoir échoué aux portes de la finale sur ses terres à Accra avec ses stars (Essien, John Mensah, Leary Kingston, Manuel Agogo, Muntari, Paintsil, Gyan Asamoah, Gyan Baffor et autres), le Ghana se place pour la conquête du trophée continental avec sa jeune garde. Une bande de copains, demi-finalistes du 1er Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) disputé en février-mars dernier en Côte d’Ivoire pour certains (Inkoom, Rahim Ayew, Harrison Afful, Adjei,…) et champions du monde des juniors en octobre dernier en Egypte pour d’autres (Dédé Ayew, Opoku, Kwadwo, Vorsah Isaac, Addy Lee, Badu, Adiyiah Dominic,…), le Ghana ne cesse de surprendre et fait son petit bonhomme de chemin. Toujours avec le même résultat. Des victimes et non des moindres sur son passage (Burkina, Angola et Nigeria). Un groupe jeune qui entend offrir au pays de John Atta Mills, le trophée de la CAN et pourquoi pas mettre du baume au cœur du président ivoirien, Laurent Gbagbo qui ne se priverait pas du plaisir de les décorer au Palais présidentiel d’Abidjan. Au nom de l’intégration sous-régionale. Les juniors, champions du monde, en savent quelque chose.
OUATTARA Gaoussou à Luanda
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OUATTARA Gaoussou à Luanda