Le président Hosni Moubarak a salué jeudi la "performance remarquable" de la sélection égyptienne, qui a battu l'Algérie 4 à 0 en demi-finale de la CAN-2010, tandis que la population du Caire, en liesse, envahissait les rues.
Le raïs égyptien a adressé ses félicitations aux joueurs quelques instants après la victoire des Pharaons face aux Fennecs à Benguela (Angola), a annoncé la télévision égyptienne.
Partout dans Le Caire, les habitants sont sortis en masse dans les rues pour célébrer à coups de klaxon et de danses cette victoire au goût de revanche, après l'élimination de l'Egypte par l'Algérie en novembre dernier pour la qualification au Mondial-2010.
"Merci mon dieu, nous avons retrouvé notre dignité", s'exclamait une habitante du quartier de Mohandessine, dans l'ouest de la capitale égyptienne.
A Maadi, au sud du Caire, quelque 200 personnes amassées dans une ambiance survoltée devant le petit téléviseur d'un café, ont hurlé de joie au coup de sifflet final. "Les Egyptiens ont vraiment été très bons. Les Algériens ne pouvaient pas faire mieux que zéro", s'enthousiasmait Ahmad, un commerçant du quartier.
"Qu'un match de football"
Dans le quartier populaire de Ahram, des milliers de supporteurs sillonnaient les rues à bord de voitures et de camions, brandissant des drapeaux et lançant des quolibets contre l'Algérie.
"On se fiche de gagner la coupe africaine. L'important pour nous, c'était de battre les Algériens", s'exclamait Essam, un jeune homme du quartier.
L'ambassade d'Algérie au Caire, visée à l'automne dernier par de violentes manifestations, a fait par précaution l'objet d'une protection renforcée jeudi soir. Ses abords, dans le quartier résidentiel de Zamalek, étaient bouclés par la police.
Les Pharaons doivent désormais tenter de décrocher dimanche un troisième sacre continental consécutif face au Ghana, qui a défait le Nigeria 1 à 0 dans l'autre demi-finale.
De violents incidents avaient marqué à l'automne des matches de qualification au Mondial-2010 entre les sélections algérienne et égyptienne.
Le bus transportant l'équipe algérienne, venue jouer au Caire, avait été caillassé et trois joueurs avaient été blessés. Après le match, des bus de supporteurs algériens avaient été attaqués à jets de pierres. Des incidents contre des entreprises et des ressortissants égyptiens avaient également eu lieu en Algérie.
La presse et les officiels égyptiens ont, avant la rencontre de jeudi à Benguela, soutenu avec ferveur l'équipe nationale, tout en s'efforçant de ne pas exacerber les passions.
"En fin de compte, ce n'est qu'un match de football et il ne faut pas oublier les rapports historiques entre l'Egypte et l'Algérie, deux pays arabes et deux peuples musulmans qui ont des relations amicales", a déclaré avant la rencontre le ministre des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit.
Le raïs égyptien a adressé ses félicitations aux joueurs quelques instants après la victoire des Pharaons face aux Fennecs à Benguela (Angola), a annoncé la télévision égyptienne.
Partout dans Le Caire, les habitants sont sortis en masse dans les rues pour célébrer à coups de klaxon et de danses cette victoire au goût de revanche, après l'élimination de l'Egypte par l'Algérie en novembre dernier pour la qualification au Mondial-2010.
"Merci mon dieu, nous avons retrouvé notre dignité", s'exclamait une habitante du quartier de Mohandessine, dans l'ouest de la capitale égyptienne.
A Maadi, au sud du Caire, quelque 200 personnes amassées dans une ambiance survoltée devant le petit téléviseur d'un café, ont hurlé de joie au coup de sifflet final. "Les Egyptiens ont vraiment été très bons. Les Algériens ne pouvaient pas faire mieux que zéro", s'enthousiasmait Ahmad, un commerçant du quartier.
"Qu'un match de football"
Dans le quartier populaire de Ahram, des milliers de supporteurs sillonnaient les rues à bord de voitures et de camions, brandissant des drapeaux et lançant des quolibets contre l'Algérie.
"On se fiche de gagner la coupe africaine. L'important pour nous, c'était de battre les Algériens", s'exclamait Essam, un jeune homme du quartier.
L'ambassade d'Algérie au Caire, visée à l'automne dernier par de violentes manifestations, a fait par précaution l'objet d'une protection renforcée jeudi soir. Ses abords, dans le quartier résidentiel de Zamalek, étaient bouclés par la police.
Les Pharaons doivent désormais tenter de décrocher dimanche un troisième sacre continental consécutif face au Ghana, qui a défait le Nigeria 1 à 0 dans l'autre demi-finale.
De violents incidents avaient marqué à l'automne des matches de qualification au Mondial-2010 entre les sélections algérienne et égyptienne.
Le bus transportant l'équipe algérienne, venue jouer au Caire, avait été caillassé et trois joueurs avaient été blessés. Après le match, des bus de supporteurs algériens avaient été attaqués à jets de pierres. Des incidents contre des entreprises et des ressortissants égyptiens avaient également eu lieu en Algérie.
La presse et les officiels égyptiens ont, avant la rencontre de jeudi à Benguela, soutenu avec ferveur l'équipe nationale, tout en s'efforçant de ne pas exacerber les passions.
"En fin de compte, ce n'est qu'un match de football et il ne faut pas oublier les rapports historiques entre l'Egypte et l'Algérie, deux pays arabes et deux peuples musulmans qui ont des relations amicales", a déclaré avant la rencontre le ministre des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit.
