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Sport Publié le mardi 2 mars 2010 | Nord-Sud

Débat télévisé « Spécial Can 2010 » : Les paroles de Jacques Anouma

«De quoi la Côte d’Ivoire a besoin ? La Côte d’Ivoire a besoin d’un bon entraîneur. Certains nous demandent de recruter celui qui a fait ses preuves. D’autres, prenez celui qui n’a jamais commencé quelque chose. Peut-être qu’il nous apportera des résultats. Me Roger Ouégnin est là. Lorsqu’il nous a apporté Philippe Troussier, qui le connaissait ? Bruno Metsu qui a envoyé le Sénégal en quart de finale du Mondial 2002, aviez-vous déjà entendu parler de lui ? (…) C’est tout un ensemble qui amènera les Eléphants à la victoire. Mon critère de choix est simple : le Cv, et les lacunes de mon équipe. Est-ce qu’il connaît mes joueurs ? ».

l « C’est moi qui ai amené cette adhésion populaire autour des Eléphants. Est-ce qu’avant moi, la Côte d’Ivoire avait une telle adhésion pour son équipe nationale ? J’ai apporté les conditions pour que cette équipe nationale soit adulée, soit populaire, soit aujourd’hui à un niveau tel que nous ne l’avons jamais connu. J’avais promis aux clubs en prenant les rênes de la Fif de redorer le blason de l’équipe nationale. Est-ce que j’ai reçu cette mission oui ou non ? J’ai demandé que cette équipe soit la vitrine pour apporter de l’argent dans le financement de nos compétitions ».

«Nulle part dans mon programme, un club ne m’a demandé de remporter une Can. La qualification à la Can oblige les dirigeants que nous sommes à aller chercher le plus loin possible un résultat pour le pays. En quoi dois-je me remettre en cause parce qu’il y a l’adhésion populaire et la presse avec moi (ce que je ne concède pas du tout). J’ai la confiance du chef de l’Etat, de la population et des dirigeants de clubs. Je m’en honore. J’essaie d’accomplir ma mission avec toute ma hargne, toute ma volonté. Vous pensez que vous aimez la Côte d’Ivoire plus que moi ? Personne n’a le monopole de l’amour de ce pays plus que son camarade. Ce que vous désirez pour la Côte d’Ivoire, je le désire encore plus que vous car je suis le numéro un ».

«J’aime beaucoup une phrase de Laurent Fabius quand il a été accusé dans le sang contaminé en France. Je suis responsable mais je ne suis pas coupable… Je suis responsable en tant que numéro un de cette équipe mais suis-je coupable de tous les maux ? J’en suis pas convaincu ».

« Le futur entraîneur va s’appuyer sur les mêmes joueurs surtout que nous sortirons d’une Ligue des champions, des différents championnats européens. Aujourd’hui, ils sont une trentaine mais nous avons plus de 80 joueurs en Europe. Il va falloir les voir et discuter avec eux (…) Quels objectifs au Mondial 2010 ? Je ne vais pas vous regarder pour vous dire que je vais gagner la Coupe du monde. Mon objectif et mon ambition sont que nous soyons très représentatifs en Afrique du Sud. Nous devons nous donner les moyens pour avoir une représentation digne de ce nom ».

« Je ne vous dit pas la vérité en affirmant qu’il n’y a pas de problèmes dans la sélection. Mais après le 3 mars, je me rendrai auprès de chaque joueur pour comprendre ce qui se passe. C’est vrai qu’il y a des problèmes. Mais il n’y a pas d’équipe où cela n’existe pas. Je ne demande pas aux joueurs de s’aimer mais une équipe, une et indivisible au moment de défendre nos couleurs. Après, ils règleront leurs problèmes d’egos… ».



Anouma a tout faux

C’est l’histoire d’un élève. Inscrit par ses parents dans un lycée, il échoue et continue d’échouer au Baccalauréat. Trois fois déjà. On a beau changer, le mettre dans les meilleures écoles et lui coller les meilleurs répétiteurs, le résultat reste le même. Il est certes intelligent mais refuse de travailler. Pis, il n’a aucune organisation de travail. Or, son âge avance. Pour sa défense, il brandit (honteusement) le fait que ses parents ne lui ont jamais exigé d’obtenir son Baccalauréat. Fin de l’histoire. Après ses échecs répétés aux Coupes d’Afrique des nations (Can) 2006, 2008 et 2010, le patron du football ivoirien a eu l’effronterie de lancer, samedi, lors du débat télévisé « spécial bilan Can » : « Nulle part dans mon programme, durant ma campagne pour diriger la Fif, un club ne m’a demandé de remporter une Can. La qualification à la Can oblige les dirigeants que nous sommes à aller chercher le plus loin possible un résultat pour le pays… ». Autant démissionner et laisser la place à quelqu’un qui est soucieux d’offrir à son pays une deuxième Can après celle de 1992. Avoir un tel potentiel humain et financier et sortir par la petite porte de la Can angolaise devrait logiquement amener Jacques Anouma à l’humilité et à la tenue. Or, non. Sanglé dans son beau costume bleu Mitterrand, Jacques Anouma continue de se montrer suffisant. « En quoi dois-je me remettre en cause ? N’existe-t-il pas l’adhésion populaire autour de la sélection ? », se complaît-il. Pourtant, la sélection nationale a toujours suscité du patriotisme, de l’amour, de la ferveur, de l’émotion. Depuis les générations Laurent Pokou à celles de Copa Barry en passant par les Ben Badi, Guédé Gba Ignace, Alain Gouaméné, Michel Bassolé et autres. Alors, simple question. Comme Anouma a la recette, pourquoi ne crée-t-il pas l’adhésion autour de la Ligue 1 devenue moribonde depuis son arrivée aux affaires ?

Choilio Diomandé.
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