Le patron du football africain, Issa Hayatou, reste ferme suite aux sanctions infligées à la sélection togolaise au sortir de la Coupe d’Afrique des nations.
Issa Hayatou a toujours ses gants. Il reste d’attaque au sujet du Togo. Le président de la Confédération africaine de football ne recule pas : « En Angola, les Eperviers ont fauté. Les Togolais sont venus par la route, sans prévenir, a-t-il déclaré au Figaro. Le règlement leur donnait l’obligation de venir par avion. Nous leur avons fourni 30 billets pour cela. Le matin de l’embuscade, nous avions les plans de vols de toutes les équipes, sauf le leur. La sécurité était totale dans la ville de Cabinda. L’attaque a eu lieu dans la brousse. », a-t-il ajouté. On se souvient que le bus qui transportait la délégation du Togo à destination de Cabinda (Angola) en vue de la Coupe d’Afrique des Nations, avait été attaqué par des éléments présumés du Front de Libération de l’Enclave de Cabinda (Flec). Bilan : deux morts et plusieurs blessés. Les Eperviers, sur une décision des autorités togolaises ont donc quitté la Can. Et le 30 janvier, la Caf a décidé de sanctionner le Togo. Il ne participera pas aux deux prochaines éditions de la Can. En tout cas, cette affaire a fait beaucoup de bruits. Le capitaine des Eperviers, Emmanuel Adebayor, s’était violemment attaqué à l’institution africaine. Et le Togo avait saisi le Tribunal arbitral du Sport. Lequel est resté sur la décision de la Caf. « Nous ne pouvons pas gérer la Caf sur des bases émotionnelles, poursuit Hayatou. On nous dit : “Vous avez raison, mais il y a eu deux morts.” Trois matchs ont sauté avec le retrait du Togo. Nous avons des sponsors et des télévisions qui ont signé des contrats pour un certain nombre de rencontres. Ils auraient pu nous demander des comptes pour le préjudice. », fait remarquer l’homme fort de Garoua.
Choilio Diomandé
Issa Hayatou a toujours ses gants. Il reste d’attaque au sujet du Togo. Le président de la Confédération africaine de football ne recule pas : « En Angola, les Eperviers ont fauté. Les Togolais sont venus par la route, sans prévenir, a-t-il déclaré au Figaro. Le règlement leur donnait l’obligation de venir par avion. Nous leur avons fourni 30 billets pour cela. Le matin de l’embuscade, nous avions les plans de vols de toutes les équipes, sauf le leur. La sécurité était totale dans la ville de Cabinda. L’attaque a eu lieu dans la brousse. », a-t-il ajouté. On se souvient que le bus qui transportait la délégation du Togo à destination de Cabinda (Angola) en vue de la Coupe d’Afrique des Nations, avait été attaqué par des éléments présumés du Front de Libération de l’Enclave de Cabinda (Flec). Bilan : deux morts et plusieurs blessés. Les Eperviers, sur une décision des autorités togolaises ont donc quitté la Can. Et le 30 janvier, la Caf a décidé de sanctionner le Togo. Il ne participera pas aux deux prochaines éditions de la Can. En tout cas, cette affaire a fait beaucoup de bruits. Le capitaine des Eperviers, Emmanuel Adebayor, s’était violemment attaqué à l’institution africaine. Et le Togo avait saisi le Tribunal arbitral du Sport. Lequel est resté sur la décision de la Caf. « Nous ne pouvons pas gérer la Caf sur des bases émotionnelles, poursuit Hayatou. On nous dit : “Vous avez raison, mais il y a eu deux morts.” Trois matchs ont sauté avec le retrait du Togo. Nous avons des sponsors et des télévisions qui ont signé des contrats pour un certain nombre de rencontres. Ils auraient pu nous demander des comptes pour le préjudice. », fait remarquer l’homme fort de Garoua.
Choilio Diomandé
