Le ministère de la Culture et de la Francophonie assure la mise en œuvre et le suivi de la politique du gouvernement ivoirien en matière de promotion des arts et des actions culturelles. La réalisation de cette mission se fait à travers des structures spécialisées dont celles chargées de l`action pratique et concrète sur le terrain. Malheureusement, il n`en existe que deux sur toute l`étendue du territoire national dépendant de l`Etat. Il y a le Centre culturel Jacques Aka de Bouaké et le Centre d`action culturelle d`Abobo (Cacab). Les responsables du dernier centre cité ont situé l`utilité de la mission du Cacab.
Mission et utilité
Construit depuis 1982 par l`Usaid, une structure américaine d`aide au développement, le centre d`action culturelle d`Abobo (Cacab) fonctionne sous la tutelle du cabinet du Ministère de la Culture et de la francophonie. Ce centre, selon les dires de sa Directeur Hortense Zagbayou Bekouan "occupe une place prépondérante dans la vulgarisation artistique et culturelle au plan communal et national. Le Cacab au vu de ses missions occupe sainement les jeunes et à travers sa grande salle de spectacle de 500 places a pu détecter des talents artistes." Par rapport à sa situation géographique, la population d`Abobo peut se divertir sur place et à moindres frais. Hortense Bekouan, la Directrice, a affirmé à ce propos : " Depuis mon arrivée à la tête du centre en juillet 2009, ma priorité était l`assainissement de notre cadre de travail. C`est pourquoi, vous voyez que les bâtiments ont fait peau neuve. Nous avons une série de rencontre avec les artistes qui avaient des griefs contre nous. Il y a aussi l`organisation de notre rentrée culturelle 2009-2010. " En dépit des efforts du Cacab, il est abandonné et souffre de graves insuffisances de tous ordres”.
Faiblesses du centre
Doté d`un budget de fonctionnement annuel de près de 20 millions, le Centre d`action culturel d`Abobo ne peut joindre les deux bouts. Les responsables se sentent obligés de mettre en location et à vil prix les quelques salles de spectacles pour des réunions politiques ou des prestations culturelles. A ce jour, le Cacab a un besoin criant de matériels de sonorisation et d`un orchestre afin de permettre aux artistes de faire des concerts-live. Une réelle réhabilitation de ce centre s`impose. L`exiguïté des bureaux amène à se demander si l`Etat ivoirien ne devrait pas songer à construire un nouvel espace culturel pour le plaisir des amoureux de l`art. Certains collaborateurs de la Directrice ont aussi soulevé l`inexistence d`un véhicule de liaison. Les 17 fonctionnaires d`Etats et les 5 collaborateurs extérieurs font leurs courses professionnelles dans des conditions difficiles. Ce qui a souvent des conséquences négatives sur la bonne marche du travail. La bibliothèque brûle d`envie d`ouvrages. Ce sont notamment les livres spécialisés pour les enfants, la danse, la sculpture, la cuisine…La Directrice Hortense Bekouan lance donc un appel aux mécènes, aux partenaires au développement culturel pour venir en aide au centre. Même si selon elle des efforts avec le Ministre de la Culture et de la francophonie sont en train d`être faits en vue de dégager un budget d`investissement pour le Cacab. Le Ministre Augustin Komoé est aussi interpellé.
Foumséké Coulibaly
Mission et utilité
Construit depuis 1982 par l`Usaid, une structure américaine d`aide au développement, le centre d`action culturelle d`Abobo (Cacab) fonctionne sous la tutelle du cabinet du Ministère de la Culture et de la francophonie. Ce centre, selon les dires de sa Directeur Hortense Zagbayou Bekouan "occupe une place prépondérante dans la vulgarisation artistique et culturelle au plan communal et national. Le Cacab au vu de ses missions occupe sainement les jeunes et à travers sa grande salle de spectacle de 500 places a pu détecter des talents artistes." Par rapport à sa situation géographique, la population d`Abobo peut se divertir sur place et à moindres frais. Hortense Bekouan, la Directrice, a affirmé à ce propos : " Depuis mon arrivée à la tête du centre en juillet 2009, ma priorité était l`assainissement de notre cadre de travail. C`est pourquoi, vous voyez que les bâtiments ont fait peau neuve. Nous avons une série de rencontre avec les artistes qui avaient des griefs contre nous. Il y a aussi l`organisation de notre rentrée culturelle 2009-2010. " En dépit des efforts du Cacab, il est abandonné et souffre de graves insuffisances de tous ordres”.
Faiblesses du centre
Doté d`un budget de fonctionnement annuel de près de 20 millions, le Centre d`action culturel d`Abobo ne peut joindre les deux bouts. Les responsables se sentent obligés de mettre en location et à vil prix les quelques salles de spectacles pour des réunions politiques ou des prestations culturelles. A ce jour, le Cacab a un besoin criant de matériels de sonorisation et d`un orchestre afin de permettre aux artistes de faire des concerts-live. Une réelle réhabilitation de ce centre s`impose. L`exiguïté des bureaux amène à se demander si l`Etat ivoirien ne devrait pas songer à construire un nouvel espace culturel pour le plaisir des amoureux de l`art. Certains collaborateurs de la Directrice ont aussi soulevé l`inexistence d`un véhicule de liaison. Les 17 fonctionnaires d`Etats et les 5 collaborateurs extérieurs font leurs courses professionnelles dans des conditions difficiles. Ce qui a souvent des conséquences négatives sur la bonne marche du travail. La bibliothèque brûle d`envie d`ouvrages. Ce sont notamment les livres spécialisés pour les enfants, la danse, la sculpture, la cuisine…La Directrice Hortense Bekouan lance donc un appel aux mécènes, aux partenaires au développement culturel pour venir en aide au centre. Même si selon elle des efforts avec le Ministre de la Culture et de la francophonie sont en train d`être faits en vue de dégager un budget d`investissement pour le Cacab. Le Ministre Augustin Komoé est aussi interpellé.
Foumséké Coulibaly
