Le principe de parité a pour objet de lutter contre les disparités que certaines catégories d'individus subissent (en termes de salaires, d'emploi, d'éducation, de représentativité politique, etc.) en édictant des lois visant à équilibrer les situations inégales.
Sujet d’actualité en Europe, le débat sur la parité, vecteur essentiel du progrès social mérite d’être abordé de manière approfondie dans notre pays.
D’une manière générale, le principe d’égalité entre l’homme et la femme n’a jamais réellement été acquit dans nos sociétés. Que ce soit en Europe, en Asie ou en Afrique, la femme RESTE un être «inférieur» à l’homme. Elle est « la côte» de l’homme dit-on mais pas son égal.
Pourtant, Il n’existe aucune raison biologique ou “naturelle”
expliquant les différences sociales, économiques, culturelles et de pouvoir, entre hommes et femmes. Les caractéristiques subjectives et les rôles qui sont attribués à chacun sont le résultat d’un ordre social complexe qui alloue un langage spécifique variant selon la période, la culture et les différents groupes.
L’ACCÈS À LA FORMATION
Lorsqu’on parle de questions liées aux inégalités entre les sexes, il ne fait aucun doute que l’éducation est la clé pour la mise en œuvre de changements profonds et durables des modèles, valeurs et relations qui continuent de produire ces inégalités.
D’un point de vue historique, la première démarche entreprise a été d’inciter et de garantir l’accès des hommes et des femmes à tous les niveaux d’enseignement et à tous les domaines d’études; un but que l’on est déjà près d’atteindre dans certains pays mais qui reste encore loin d’être ne serait-ce qu’un projet dans d’autres regions du monde.
LA PARITÉ DES SALAIRES ET L’ACCÈS AUX POSTE À RESPONSABILITÉ SONT ENCORE LOIN D’ÊTRE ACQUIS
Si les femmes ont aujourd’hui largement accès au monde du travail, la parité des salaires et des emplois est loin d’être acquise. Il nous suffit d’ouvrir un journal (d’actualité, pas la presse soi-disant « féminine », bien sur !) pour constater qu’il n’y a que très peu de femmes dans les sphères du pouvoir : les photos de nos responsables, chefs d’entreprise, cadres, personnalités politiques forment un superbe défilé de costard-cravate : pas une seule femme à l’horizon ! ( ou très rare).
Pourtant, tous connaissent les statistiques : les femmes sortent des formations avec de meilleurs niveaux que les hommes mais sont moins spontanément embauchées et lorsqu’elles le sont, elles connaissent une carrière bien inférieure en terme de promotions, responsabilités et niveaux de salaires.
Aucune analyse n’est disponible sur la présence des femmes à la tête de directions générales et/ou dans les conseils d’administrations en Côte d’Ivoire, mais le constat d’apparence nous indique que nous sommes loin du mouvement d’équilibre amorçé dans les pays
dévéloppés.
Les femmes qui arrivent à atteindre des postes de responsabilités malgré tout, le doivent à des talents, à de la ténacité, des compétences, le tout avec beaucoup d’abnégation.
TRAVAIL OU MATERNITÉ- FROMAGE OU DESSERT?
Les mentalités ont bien changé! La plupart des femmes d’aujourd’hui veulent non seulement des postes à responsabilité mais elles veulent simultanément construire leur famille; ce qui est somme toute, normal! Elles sont gourmandes et veulent fromage et dessert dira-t-on. N’est-ce pas tout simplement le monde capitaliste dans lequel nous vivons qui obligent les femmes à apporter leur contribution dans le foyer par le travail et un revenu mensuel?
Oui, après les combats des générations précédentes pour l’accès au travail, puis aux études et à la formation professionnelles, beaucoup des femmes d’aujourd’hui font le choix du travail et de la maternité.
La génération de nos mères étaient effectivement contraintes
d’arrêter leur activité professionnelles lorsqu’elles désiraient fonder une famille. Les raisons en était multiples et de plusieurs ordres :
-l’ absence de structures d’accueil et de garde des enfants;
-la place et le rôle de la femme au sein de la famille
-l’absence des hommes dans l’organisation de la famille...
Des progrès importants ont été faits dans ces domaines et aujourd’hui la plupart des femmes parviennent à conduire en même temps travail et vie de famille. Cependant, ce choix ne se fait pas sans conséquence sur l’âge de la première maternité. Les femmes en effet ont des enfants de plus en plus tard : l’âge de la première naissance est aujourd’hui estimé à 29,9 ans.
Là aussi, les prix à payer pour les femmes sont importants : nombreuses sont celles qui ont entendu lors d’un entretien d‘embauche : « combien d’enfants voulez-vous avoir ? » ou « je suis d’accord pour vous embaucher, mais, vous ne faites plus d’enfants … ». Combien de femmes sont parties avec leur gros ventre en congés maternité, se sont fait remplacer par « des hommes très compétents ». On leur fait comprendre à demi mot que leur retour n’est pas souhaité, qu’elle aura du mal à concilier vie de famille et emploi, que les congés parentaux sont une très bonne chose pour l’épanouissement et la sérénité de tous …Ils peuvent même aller plus loin : on se retrouve dans un placard en attendant que la situation pourrisse bien et se voir être
directement licenciée en retour de congé maternité. Non, pardon, pas juste au retour du congé maternité, la loi l’interdit… mais 15 jours après, c’est tout à fait possible !
Les horaires non maîtrisables, la charge de travail importante, des bouts de semaines en déplacement, etc… sont autant de facteurs qui discriminent la place de la femme dans notre société active.
Bien dommage d’en être encore à ce stade car le travail n’est certainement pas l’ennemi de la natalité, au contraire, il y contribue!
- Si les femmes sont désavantagées par
rapport aux hommes, cela tient au regard porté sur elles par la société.
- Certains s’interrogent sur le bien-fondé d’un modèle égalisateur ( lois et règlements), dans ce cas, la question de la parité renvoie à des choix de société...
- La lutte pour la parité apparaît malheureusement comme une question propre aux pays développés, FAUX! C’est une question fondamentale dans l’évolution des peuples.
Sujet d’actualité en Europe, le débat sur la parité, vecteur essentiel du progrès social mérite d’être abordé de manière approfondie dans notre pays.
D’une manière générale, le principe d’égalité entre l’homme et la femme n’a jamais réellement été acquit dans nos sociétés. Que ce soit en Europe, en Asie ou en Afrique, la femme RESTE un être «inférieur» à l’homme. Elle est « la côte» de l’homme dit-on mais pas son égal.
Pourtant, Il n’existe aucune raison biologique ou “naturelle”
expliquant les différences sociales, économiques, culturelles et de pouvoir, entre hommes et femmes. Les caractéristiques subjectives et les rôles qui sont attribués à chacun sont le résultat d’un ordre social complexe qui alloue un langage spécifique variant selon la période, la culture et les différents groupes.
L’ACCÈS À LA FORMATION
Lorsqu’on parle de questions liées aux inégalités entre les sexes, il ne fait aucun doute que l’éducation est la clé pour la mise en œuvre de changements profonds et durables des modèles, valeurs et relations qui continuent de produire ces inégalités.
D’un point de vue historique, la première démarche entreprise a été d’inciter et de garantir l’accès des hommes et des femmes à tous les niveaux d’enseignement et à tous les domaines d’études; un but que l’on est déjà près d’atteindre dans certains pays mais qui reste encore loin d’être ne serait-ce qu’un projet dans d’autres regions du monde.
LA PARITÉ DES SALAIRES ET L’ACCÈS AUX POSTE À RESPONSABILITÉ SONT ENCORE LOIN D’ÊTRE ACQUIS
Si les femmes ont aujourd’hui largement accès au monde du travail, la parité des salaires et des emplois est loin d’être acquise. Il nous suffit d’ouvrir un journal (d’actualité, pas la presse soi-disant « féminine », bien sur !) pour constater qu’il n’y a que très peu de femmes dans les sphères du pouvoir : les photos de nos responsables, chefs d’entreprise, cadres, personnalités politiques forment un superbe défilé de costard-cravate : pas une seule femme à l’horizon ! ( ou très rare).
Pourtant, tous connaissent les statistiques : les femmes sortent des formations avec de meilleurs niveaux que les hommes mais sont moins spontanément embauchées et lorsqu’elles le sont, elles connaissent une carrière bien inférieure en terme de promotions, responsabilités et niveaux de salaires.
Aucune analyse n’est disponible sur la présence des femmes à la tête de directions générales et/ou dans les conseils d’administrations en Côte d’Ivoire, mais le constat d’apparence nous indique que nous sommes loin du mouvement d’équilibre amorçé dans les pays
dévéloppés.
Les femmes qui arrivent à atteindre des postes de responsabilités malgré tout, le doivent à des talents, à de la ténacité, des compétences, le tout avec beaucoup d’abnégation.
TRAVAIL OU MATERNITÉ- FROMAGE OU DESSERT?
Les mentalités ont bien changé! La plupart des femmes d’aujourd’hui veulent non seulement des postes à responsabilité mais elles veulent simultanément construire leur famille; ce qui est somme toute, normal! Elles sont gourmandes et veulent fromage et dessert dira-t-on. N’est-ce pas tout simplement le monde capitaliste dans lequel nous vivons qui obligent les femmes à apporter leur contribution dans le foyer par le travail et un revenu mensuel?
Oui, après les combats des générations précédentes pour l’accès au travail, puis aux études et à la formation professionnelles, beaucoup des femmes d’aujourd’hui font le choix du travail et de la maternité.
La génération de nos mères étaient effectivement contraintes
d’arrêter leur activité professionnelles lorsqu’elles désiraient fonder une famille. Les raisons en était multiples et de plusieurs ordres :
-l’ absence de structures d’accueil et de garde des enfants;
-la place et le rôle de la femme au sein de la famille
-l’absence des hommes dans l’organisation de la famille...
Des progrès importants ont été faits dans ces domaines et aujourd’hui la plupart des femmes parviennent à conduire en même temps travail et vie de famille. Cependant, ce choix ne se fait pas sans conséquence sur l’âge de la première maternité. Les femmes en effet ont des enfants de plus en plus tard : l’âge de la première naissance est aujourd’hui estimé à 29,9 ans.
Là aussi, les prix à payer pour les femmes sont importants : nombreuses sont celles qui ont entendu lors d’un entretien d‘embauche : « combien d’enfants voulez-vous avoir ? » ou « je suis d’accord pour vous embaucher, mais, vous ne faites plus d’enfants … ». Combien de femmes sont parties avec leur gros ventre en congés maternité, se sont fait remplacer par « des hommes très compétents ». On leur fait comprendre à demi mot que leur retour n’est pas souhaité, qu’elle aura du mal à concilier vie de famille et emploi, que les congés parentaux sont une très bonne chose pour l’épanouissement et la sérénité de tous …Ils peuvent même aller plus loin : on se retrouve dans un placard en attendant que la situation pourrisse bien et se voir être
directement licenciée en retour de congé maternité. Non, pardon, pas juste au retour du congé maternité, la loi l’interdit… mais 15 jours après, c’est tout à fait possible !
Les horaires non maîtrisables, la charge de travail importante, des bouts de semaines en déplacement, etc… sont autant de facteurs qui discriminent la place de la femme dans notre société active.
Bien dommage d’en être encore à ce stade car le travail n’est certainement pas l’ennemi de la natalité, au contraire, il y contribue!
- Si les femmes sont désavantagées par
rapport aux hommes, cela tient au regard porté sur elles par la société.
- Certains s’interrogent sur le bien-fondé d’un modèle égalisateur ( lois et règlements), dans ce cas, la question de la parité renvoie à des choix de société...
- La lutte pour la parité apparaît malheureusement comme une question propre aux pays développés, FAUX! C’est une question fondamentale dans l’évolution des peuples.