La volonté et la détermination des jeunesses du RHDP d'entreprendre une marche de protestation contre la caporalisation des média d'Etat ont eu raison des ennemis de la démocratie en Côte d'Ivoire.
Cette lutte est d'autant plus justifiée que la télévision vit principalement de deux sources de financement : le budget de l'Etat alimenté par les impôts de tous les contribuables ivoiriens (personnes physiques et morales) et la redevance RTI, sise sur les factures d'électricité, sans distinction de chapelle politique. D'où vient donc la confiscation de cet outil d'information au seul profit du FPI et de ses partisans ?
Le constat est là et bien établi. La marche a bel et bien eu lieu et elle s'est déroulée parfaitement, dans l'ordre et la discipline. C'est un succès politique que tous les démocrates épris de paix et de liberté doivent saluer à sa juste valeur.
Cependant, la vigilance doit être à jamais de mise dans nos rangs pour au moins deux raisons.
La première de ces raisons tient à la réponse malicieuse de M. Brou Amessan, le directeur général de la RTI, aux leaders des jeunes du RHDP après la lecture de la motion qu'ils lui ont remise. En effet, M. Brou Amessan prétend "…que les activités de la RTI sont régies par un cahier des charges qui lui impose d'assurer une expression équilibrée des différents courants politiques, religieux, syndicaux, artistiques, philosophiques et culturels. " Que peut signifier le mot équilibré dans la bouche d'un militant zélé de l'acabit de Brou Amessan? Brou Amessan est-il prêt à changer sa manière de s'asseoir ? Nous en doutons.
La seconde raison tient au traitement de la rencontre que le Directoire du RHDP a eue le 27 janvier 2010 avec le représentant du Facilitateur de la crise ivoirienne, M. Badini. Au sortir de cette réunion, le RHDP a réclamé, par la voix de son représentant, le professeur Alphonse Djédjé Mady, la démission de M. Tagro Désiré, ministre de l'Intérieur, suite à son intrusion dans le processus électoral en demandant aux préfets et sous-préfets de se substituer à la CEI. Car, par cette attitude antirépublicaine, M. le Ministre de l'Intérieur, privilégiant son statut de militant avéré du FPI, a violé non seulement les lois de la république mais a outrepassé ses prérogatives ministérielles.
Face à cette demande prégnante et justifiée du directoire du RHDP, qu'avons-nous observé au journal télévisé de 20 heures le 27 janvier 2010? Une chape de plomb ! Un silence total ! Or, quelques instants auparavant, il a été donné aux téléspectateurs de voir et d'entendre Blé Goudé et Navigué, tous deux issus de la galaxie patriotique, paradant aux côtés du représentant du secrétaire général de l'ONU, M. Choï, et réclamant la démission de Mambé Beugré, président de la CEI, pour un délit qui n'existe que dans leur imagination. Où est donc le respect de " l'expression équilibrée des différents courants politiques et…culturels ? " dont se prévaut M. Brou Amessan ?
Au cas où celui-ci l'ignorerait, l'équilibre renvoie à la notion d'équivalence. Brou Amessan peut-il raisonnablement faire valoir qu'il y a équivalence de traitement entre le FPI et les partis d'opposition ?
Pourquoi n'a-t-il pas autorisé la diffusion de la partie de l'intervention du directoire du RHDP concernant la démission du ministre Tagro Désiré ?
Si, au lendemain de la marche des jeunes du RHDP, la télévision ivoirienne peut se permettre une telle contradiction, c'est qu'elle a décidé d'agir à sa guise et contre les convenances. Notre vigilance doit donc être en éveil pour donner effet à la glorieuse marche de libération de la RTI et de ses agents par les jeunes du RHDP.
Certes, les jeunes du RHDP et avec eux tous les vrais démocrates de ce pays ont remporté une victoire importante par l'organisation de cette marche pacifique de protestation contre la caporalisation des médias d'Etat et, en particulier, la télévision. Mais le combat est loin d'être gagné. Il n'est que le premier jalon d'une longue lutte comme ont tenu d'ailleurs à le dire nos jeunes militants. Car, déjà les laboratoires du FPI sont à pied d'œuvre pour organiser la riposte. A aucun moment, notre vigilance ne doit baisser. L'ensemble des militants des quatre partis du RHDP et tous les démocrates de Côte d'Ivoire doivent se tenir prêts et rester mobilisés.
ICP qui a suivi et soutenu avec une attention particulière cette manifestation des jeunes du RHDP adresse ses félicitations à ses leaders ainsi qu'à l'ensemble de leurs militants. ICP les encourage à persévérer dans cette voie et demande par la même occasion aux dirigeants, militants, militantes, de toutes conditions des quatre partis membres du RHDP de soutenir toutes les actions devant permettre de libérer la télévision ivoirienne de la mainmise de la refondation.
ICP estime que ce combat doit être élargi aux autres aspects de la lutte globale du RHDP. C'est pourquoi, il demande une mobilisation massive de tous les militants du PDCI-RDA et de l'ensemble des partis du RHDP pour exiger dès maintenant la publication de la liste définitive des listes électorales et la date de l'élection présidentielle qui, en tout état de cause, devra respecter le calendrier arrêté par le dernier CPC tenu le 3 décembre 2009 à Ouagadougou, ainsi que les dernières recommandations de l'Onu et de toute la communauté internationale.
Pour ICP PDCI-RDA
Le Bureau
Cette lutte est d'autant plus justifiée que la télévision vit principalement de deux sources de financement : le budget de l'Etat alimenté par les impôts de tous les contribuables ivoiriens (personnes physiques et morales) et la redevance RTI, sise sur les factures d'électricité, sans distinction de chapelle politique. D'où vient donc la confiscation de cet outil d'information au seul profit du FPI et de ses partisans ?
Le constat est là et bien établi. La marche a bel et bien eu lieu et elle s'est déroulée parfaitement, dans l'ordre et la discipline. C'est un succès politique que tous les démocrates épris de paix et de liberté doivent saluer à sa juste valeur.
Cependant, la vigilance doit être à jamais de mise dans nos rangs pour au moins deux raisons.
La première de ces raisons tient à la réponse malicieuse de M. Brou Amessan, le directeur général de la RTI, aux leaders des jeunes du RHDP après la lecture de la motion qu'ils lui ont remise. En effet, M. Brou Amessan prétend "…que les activités de la RTI sont régies par un cahier des charges qui lui impose d'assurer une expression équilibrée des différents courants politiques, religieux, syndicaux, artistiques, philosophiques et culturels. " Que peut signifier le mot équilibré dans la bouche d'un militant zélé de l'acabit de Brou Amessan? Brou Amessan est-il prêt à changer sa manière de s'asseoir ? Nous en doutons.
La seconde raison tient au traitement de la rencontre que le Directoire du RHDP a eue le 27 janvier 2010 avec le représentant du Facilitateur de la crise ivoirienne, M. Badini. Au sortir de cette réunion, le RHDP a réclamé, par la voix de son représentant, le professeur Alphonse Djédjé Mady, la démission de M. Tagro Désiré, ministre de l'Intérieur, suite à son intrusion dans le processus électoral en demandant aux préfets et sous-préfets de se substituer à la CEI. Car, par cette attitude antirépublicaine, M. le Ministre de l'Intérieur, privilégiant son statut de militant avéré du FPI, a violé non seulement les lois de la république mais a outrepassé ses prérogatives ministérielles.
Face à cette demande prégnante et justifiée du directoire du RHDP, qu'avons-nous observé au journal télévisé de 20 heures le 27 janvier 2010? Une chape de plomb ! Un silence total ! Or, quelques instants auparavant, il a été donné aux téléspectateurs de voir et d'entendre Blé Goudé et Navigué, tous deux issus de la galaxie patriotique, paradant aux côtés du représentant du secrétaire général de l'ONU, M. Choï, et réclamant la démission de Mambé Beugré, président de la CEI, pour un délit qui n'existe que dans leur imagination. Où est donc le respect de " l'expression équilibrée des différents courants politiques et…culturels ? " dont se prévaut M. Brou Amessan ?
Au cas où celui-ci l'ignorerait, l'équilibre renvoie à la notion d'équivalence. Brou Amessan peut-il raisonnablement faire valoir qu'il y a équivalence de traitement entre le FPI et les partis d'opposition ?
Pourquoi n'a-t-il pas autorisé la diffusion de la partie de l'intervention du directoire du RHDP concernant la démission du ministre Tagro Désiré ?
Si, au lendemain de la marche des jeunes du RHDP, la télévision ivoirienne peut se permettre une telle contradiction, c'est qu'elle a décidé d'agir à sa guise et contre les convenances. Notre vigilance doit donc être en éveil pour donner effet à la glorieuse marche de libération de la RTI et de ses agents par les jeunes du RHDP.
Certes, les jeunes du RHDP et avec eux tous les vrais démocrates de ce pays ont remporté une victoire importante par l'organisation de cette marche pacifique de protestation contre la caporalisation des médias d'Etat et, en particulier, la télévision. Mais le combat est loin d'être gagné. Il n'est que le premier jalon d'une longue lutte comme ont tenu d'ailleurs à le dire nos jeunes militants. Car, déjà les laboratoires du FPI sont à pied d'œuvre pour organiser la riposte. A aucun moment, notre vigilance ne doit baisser. L'ensemble des militants des quatre partis du RHDP et tous les démocrates de Côte d'Ivoire doivent se tenir prêts et rester mobilisés.
ICP qui a suivi et soutenu avec une attention particulière cette manifestation des jeunes du RHDP adresse ses félicitations à ses leaders ainsi qu'à l'ensemble de leurs militants. ICP les encourage à persévérer dans cette voie et demande par la même occasion aux dirigeants, militants, militantes, de toutes conditions des quatre partis membres du RHDP de soutenir toutes les actions devant permettre de libérer la télévision ivoirienne de la mainmise de la refondation.
ICP estime que ce combat doit être élargi aux autres aspects de la lutte globale du RHDP. C'est pourquoi, il demande une mobilisation massive de tous les militants du PDCI-RDA et de l'ensemble des partis du RHDP pour exiger dès maintenant la publication de la liste définitive des listes électorales et la date de l'élection présidentielle qui, en tout état de cause, devra respecter le calendrier arrêté par le dernier CPC tenu le 3 décembre 2009 à Ouagadougou, ainsi que les dernières recommandations de l'Onu et de toute la communauté internationale.
Pour ICP PDCI-RDA
Le Bureau