x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le mardi 2 février 2010 | Le Mandat

Gestion des ressources publiques : Des gros ventres à la place des grosses têtes

La bonne gouvernance dont il est de plus en plus question fait simplement allusion à la gestion des richesses nationales au profit des populations. Ce, à travers la construction d’écoles, d’ hôpitaux, de routes, et autres infrastructures socio-économiques. Depuis l’indépendance jusqu’en 1999, c’est à cette mission que le Pdci s’est attelé. De grands projets dans tous les secteurs ont été réalisés et/ou ébauchés par d’abord Félix Houphouët Boigny et ensuite par Aimé Henri Konan Bédié. La Côte d’Ivoire n’a pas possédé l’un des meilleurs réseaux routiers d’Afrique par hasard. Au contraire, ce résultat a été le fruit d’une volonté politique de hisser la Côte d’Ivoire au rang des grandes nations en exploitant avec efficience les ressources nationales. Plus de 80% des grands axes réseaux sont bitumés. L’Etat avait investi plus de la moitié de ses recettes dans l’éducation et la formation de la jeunesse avec la création d’établissements tant dans le primaire, le secondaire que dans le supérieur. Les enseignants bénéficiaient des meilleurs conditions de vie et de travail afin d’offrir aux apprenants des formations de qualité. Et la Côte d’Ivoire était le point de convergence des jeunes africains en quête du savoir qualitatif. Dans le domaine de la santé, ce pays peut également se targuer de posséder dans la sous-région, les meilleures infrastructures sanitaires. Chaque grande région du pays a son centre hospitalier régional (CHR) , sans compter les CHU qui offrent aux patients un cocktail de services assez performants. La réalisation de tous ces projets a été possible grâce à la meilleure gestion des ressources nationales. Le Pdci en son temps, avait choisi de servir la Côte d’Ivoire et les ivoiriens. Mais après cette génération des grosses têtes toujours prêtes pour imaginer des projets pour le mieux-être des ivoiriens, vint la génération des gros ventres. Eux, ce sont les refondateurs. Ce groupe de personnes à la tête de la Côte d’Ivoire depuis 2000 se sont illustrées pendant leurs 10ans de règne comme des gens qui excellent dans l’art de se servir. Leur devise, se servir, rien que se servir. A preuve, sous leur règne, la Sir agonise, la Sotra, n’est pas au mieux de sa forme, la filière café-cacao bat de l’aile. En dix ans aucune brique n’a été posée ni dans le domaine de l’éducation, ni dans celui de la santé. Les bourses d’études n’existent que de nom. Le réseau routier est dans un état de dégradation particulièrement avancée. Il n’y a plus de médicaments dans les centres de santé et les ivoiriens meurent de maladies bénignes. Les douanes ne font plus de recette. Mais le mal dans tout ça, c’est qu’en dix ans, ces refondateurs sont les nouveaux riches de la Côte d’Ivoire. Dans la crise, des châteaux poussent comme des champignons. Leurs petites copines se pavanent dans les rues d’Abidjan à bord des grosses cylindrées rutilantes. Dans l’insolence d’une richesse mal acquise. Ils avalent tout sur leur passage. La Poste, la Sir, et peut être la Sotra etc…tout y est passé. Mais le ventre n’est pas encore plein. Et des tractations sont menées ça et là pour s’offrir un bonus afin d’avaler quelques société qui ont résisté jusque là.

Sacrés ventrus!
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ