L’entreprise française Bernabé située en zone 4 , à Marcory a fait hier les frais d’un incendie qui a ravagé plus de la moitiée des marchandises de la maison.
Encore un incendie. Après l’usine Saco le jeudi dernier, le Black market le samedi, le feu a atteint l’entreprise française Bernabé hier. Cette maison , spécialisée dans la commercialisation du matériel de construction, de produits phyto-sanitaires et d’appareils électroménagers a été ravagée hier par la furia des flammes venues d’ont on ignore l’origine, et faisant des pertes de plus de deux milliards de fcfa, selon un responsable de la direction. Seulement la façade avant de Bernabé et la partie réservée aux tracteurs et aux grosses machines ont été épargnées. Selon les travailleurs de l’entreprise, tout a débuté aux environs de 14h 20mn, où moment où la quasi-totalité des employés étaient à la pause. «Nous revenions de la pause et étions arrêtés à l’entrée de l’entreprise, le temps de prendre un peu d’air avant de reprendre nos différents postes. C’est dans cette attente qu’un des vigiles s’est approché de nous, criant au feu. Nous avons tout juste eu le temps de nous retourner pour voir déjà les premières flammes qui évoluaient de façon rapide. Les plus courageux ont eu le temps de crier, pour appeler leurs collègues exerçant au premiers étages, quand les autres ont préférés prendre de la distance par rapport aux flammes», raconte sous le sceau de l’anonymat un agent de cette entreprise, encore sous le choc. Pour les employés , rien n’explique ces flammes qui arrivent à un moment où l’on s’y attendait le moins. «Il y a à peine un an que les responsables ont rénové cette entreprise (Bernabé, Ndlr) en y ajoutant Technibat. Et nous nous disons que tout a été revu au cours de cette rénovation. D’où vient alors cet incendie actuellement où nous avons déjà beaucoup de problèmes et qui risque de mettre en péril l’emploi d’au moins 200 personnes ?», s’interroge une jeune dame, la voix étreinte par les larmes. D’où vient cet incendie? Une interrogation qui circule sur toutes les lèvres mais qui malheureusement reste sans réponse. «Il est trop tôt pour parler des circonstances de l’incendie. Pour l’instant, nous ne pouvons pas dire s’il s’agit d’un simple incendie ou d’une action criminelle. Il faut simplement retenir que plus de la moitié de cette entreprise est partie en fumée, et qu’encore une fois, l’activité des sapeurs pompiers, a été freiné par le problème de bouche d’incendie », a expliqué le général Fagnidi Kili Fiacre, directeur général de l’office national de la protection civile (Onpc). Arrivé sur les lieux vers 17h, l’homme qui pour la circonstance était accompagné par le colonel Coulibaly Adama, commandant du Groupement des sapeurs pompiers militaires (Gspm) a expliqué que les pompiers ont été appelés à 14h22mn et ils ont arrivés sur le site de l’incendie à 14h35 mn. «Mais le travail des agents a été ralenti par le manque de bouche d’eau. La bouche d’eau la plus proche était située à 150m du site de l’incendie. Lorsque les citernes se vidaient, il fallait donc se rendre à 150m plus loin pour recueillir l’eau avant de retourner sur le site de l’incendie », a révélé le général qui n’a pas manqué de remercier la Sir, la Saga Sdv et le Port autonome pour leur contribution à l’extinction de ce feu. L’accalmie est enfin revenue aux environs de 17h30mn, moment ou les soldats du feu ont pu prendre le dessus sur les dernières flammes. En plus des agents de police Ivoirienne, les gendarmes français étaient sur le site de l’incendie.
Touré Yelly
Encore un incendie. Après l’usine Saco le jeudi dernier, le Black market le samedi, le feu a atteint l’entreprise française Bernabé hier. Cette maison , spécialisée dans la commercialisation du matériel de construction, de produits phyto-sanitaires et d’appareils électroménagers a été ravagée hier par la furia des flammes venues d’ont on ignore l’origine, et faisant des pertes de plus de deux milliards de fcfa, selon un responsable de la direction. Seulement la façade avant de Bernabé et la partie réservée aux tracteurs et aux grosses machines ont été épargnées. Selon les travailleurs de l’entreprise, tout a débuté aux environs de 14h 20mn, où moment où la quasi-totalité des employés étaient à la pause. «Nous revenions de la pause et étions arrêtés à l’entrée de l’entreprise, le temps de prendre un peu d’air avant de reprendre nos différents postes. C’est dans cette attente qu’un des vigiles s’est approché de nous, criant au feu. Nous avons tout juste eu le temps de nous retourner pour voir déjà les premières flammes qui évoluaient de façon rapide. Les plus courageux ont eu le temps de crier, pour appeler leurs collègues exerçant au premiers étages, quand les autres ont préférés prendre de la distance par rapport aux flammes», raconte sous le sceau de l’anonymat un agent de cette entreprise, encore sous le choc. Pour les employés , rien n’explique ces flammes qui arrivent à un moment où l’on s’y attendait le moins. «Il y a à peine un an que les responsables ont rénové cette entreprise (Bernabé, Ndlr) en y ajoutant Technibat. Et nous nous disons que tout a été revu au cours de cette rénovation. D’où vient alors cet incendie actuellement où nous avons déjà beaucoup de problèmes et qui risque de mettre en péril l’emploi d’au moins 200 personnes ?», s’interroge une jeune dame, la voix étreinte par les larmes. D’où vient cet incendie? Une interrogation qui circule sur toutes les lèvres mais qui malheureusement reste sans réponse. «Il est trop tôt pour parler des circonstances de l’incendie. Pour l’instant, nous ne pouvons pas dire s’il s’agit d’un simple incendie ou d’une action criminelle. Il faut simplement retenir que plus de la moitié de cette entreprise est partie en fumée, et qu’encore une fois, l’activité des sapeurs pompiers, a été freiné par le problème de bouche d’incendie », a expliqué le général Fagnidi Kili Fiacre, directeur général de l’office national de la protection civile (Onpc). Arrivé sur les lieux vers 17h, l’homme qui pour la circonstance était accompagné par le colonel Coulibaly Adama, commandant du Groupement des sapeurs pompiers militaires (Gspm) a expliqué que les pompiers ont été appelés à 14h22mn et ils ont arrivés sur le site de l’incendie à 14h35 mn. «Mais le travail des agents a été ralenti par le manque de bouche d’eau. La bouche d’eau la plus proche était située à 150m du site de l’incendie. Lorsque les citernes se vidaient, il fallait donc se rendre à 150m plus loin pour recueillir l’eau avant de retourner sur le site de l’incendie », a révélé le général qui n’a pas manqué de remercier la Sir, la Saga Sdv et le Port autonome pour leur contribution à l’extinction de ce feu. L’accalmie est enfin revenue aux environs de 17h30mn, moment ou les soldats du feu ont pu prendre le dessus sur les dernières flammes. En plus des agents de police Ivoirienne, les gendarmes français étaient sur le site de l’incendie.
Touré Yelly
