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Politique Publié le jeudi 4 février 2010 | Le Nouveau Réveil

Visite du Rjdp au “black market” d`Adjamé / Karamoko Yayoro (président du directoire du Rjdp) : “Nous sommes venus vous apporter notre solidarité fraternelle”

Le directoire du Rassemblement des jeunes houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rjdp), s'est rendu au black market d'Adjamé, pour apporter son soutien et exprimer sa compassion aux commerçants de ce marché, ravagé par un incendie le samedi 30 janvier dernier. C'était en présence de Youssouf Sylla, maire de ladite commune, de l'ambassadeur de la république du Niger et des responsables du black market. A cette occasion, Karamoko Yayoro, président du directoire du Rjdp et président du Rjr, au nom de ses camarades, Noël Mamadou Diomandé de la Jmfa, Séraphin Yao de la Judpci et Kouadio Konan Bertin du la Jpdci, a exprimé le soutien des jeunes houphouétistes. "Nous sommes venus en tant que jeunes et non en tant que politiques vous apporter un soutien, notre solidarité fraternelle. Nous sommes jeunes, nous n'avons pas d'argent. Les incendies montrent qu'il faut améliorer le Black market. Et qu'en plus de la sécurité pour que les gens ne volent pas, il faut aussi une sécurité incendie" a-t-il conseillé. Poursuivant, le président Yayoro a répondu aux mauvaises langues qui établissent un lien entre la marche du 26 janvier et cet incendie. "Nous avons marché le 26 janvier, mais la marche n'est pas partie du black market. N'ayez pas peur ! Les grands courageux sont les plus peureux, mais ils dominent leur peur. Considérez que vous êtes des acteurs de l'économie nationale. Vous payez vos impôts et taxes. Arrêtez donc de dire que vous vous débrouillez. Ne pensez pas que vous n'êtes rien. Ayez confiance en vous. Soyez disciplinés et solidaires entre vous. Nous rendrons compte au directoire du Rhdp et nous reviendrons" a-t-il fait savoir. Youssouf Sylla, maire de la commune d'Adjamé, remerciant le directoire du Rjdp pour leur soutien, a demandé aux commerçants d'attendre les résultants de l'enquête avant de reconstruire leurs magasins. "Attendons les résultats de l'enquête avant de reconstruire. Que les commerçants évitent de faire des déclarations tendancieuses dans les journaux. Certains parlent de 4 milliards fcfa de dégâts, d'autres disent 2 milliards fcfa. Il faut qu'on fasse attention" a-t-il lancé visiblement affecté par ce sinistre. Yahaya Magassouba, président des commerçants du black market a dénoncé la tentative de récupération politique de ce malheur. "Que ceux qui prennent les marchés pour faire de la politique arrêtent cela". Il a également lancé un véritable cri de cœur. "Nous avons mal au cœur. Les dégâts sont énormes. Mais comme nous sommes des croyants, nous disons que c'est Dieu qui l'a voulu. Le Black market est devenu l'adresse des marches. La marche s'est passée le 26 janvier et le 30 le black market a brûlé. Nous n'accusons personne, mais nous avons la peur au ventre. Qu'on épargne les marchés de la politique" a-t-il lancé. Pour terminer, Georges Nando, représentant de la mairie au Black market, a présenté l'organisation dudit marché et situé l'ampleur des dégâts. "Il y a eu plus de 450 magasins partis en fumée. Ce sinistre peut être estimé à 2,5 milliards de Fcfa. Le feu a surtout ravagé les magasins verts, jaunes et bleus.

SERGE AMANY
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