Journaliste et amoureuse du continent noir Denise Epoté Durant vient de séjourner à Abidjan, à la faveur de la 4ème édition des bâtisseurs de l’économie.
Au cours de la 4ème édition des bâtisseurs de l’économie, Denise Epoté Durand a reçu l’une des distinctions les plus prestigieuses. « C’est un événement qui mérite d’être encouragé. Il est une plate-forme de reconnaissance des talents », fait-elle remarquer au cours d’une rencontre avec la presse dans les locaux de Canal Horizons, vendredi dernier. Evoquant le parcours de TV5 Monde-Afrique dont elle est la directrice, elle a dressé plutôt un bilan assez positif. « Le bilan est positif. Au début, on émettait pendant quelques heures. Mais, après on est arrivé à émettre 24h/24. Nous touchons à tous les sujets. Que ce soit économique, social… En 2010, nous préparons deux grands projets. Déjà en mai, nous allons mettre en place le web TV. Sans oublier le 2ème signal qui verra le jour en Afrique. Aujourd’hui, TV5 c’est 22 millions de téléspectateurs toutes les semaines. Nous avons 9 signaux dans le monde. Nous avons décidé de parler de l’Afrique qui bouge et non des calamités », lance la journaliste. Sur son parcours à TV5, elle se dit satisfaite. Revenant sur la question de la concurrence, Denise Epoté se dit sereine. « Nous pensons que ce n’est pas une concurrence menaçante. C’est une émulation pour nous à mieux travailler ». Quant à son regard sur l’évolution des médias en Afrique, elle est catégorique : « Un homme qui est passionné de médecine, ne peut pas se prétendre médecin. Il faut qu’il ait d’abord fait une formation. C’est la même chose chez le journaliste. Ce n’est parce qu’on aime ce métier qu’on peut devenir journaliste sans formation. C’est pourquoi, nous voyons beaucoup de lacunes ». Parlant du cinquantenaire des pays africains, la directrice TV5 Monde-Afrique avoue qu’il est mitigé. « C’est un bilan mitigé. Sur le plan politique, il y a eu des alternances c’est vrai. Mais, il y a eu des coups d’Etat également. Au plan économique, il y a eu des avancées. Le Mali, le Bénin et le Sénégal sont des exemples d’alternance politique », conclura-t-elle.
Propos recueillis par Odilon Seposson
Photo : Denise Epoté Durand nourrit de grandes ambitions pour l’Afrique
Au cours de la 4ème édition des bâtisseurs de l’économie, Denise Epoté Durand a reçu l’une des distinctions les plus prestigieuses. « C’est un événement qui mérite d’être encouragé. Il est une plate-forme de reconnaissance des talents », fait-elle remarquer au cours d’une rencontre avec la presse dans les locaux de Canal Horizons, vendredi dernier. Evoquant le parcours de TV5 Monde-Afrique dont elle est la directrice, elle a dressé plutôt un bilan assez positif. « Le bilan est positif. Au début, on émettait pendant quelques heures. Mais, après on est arrivé à émettre 24h/24. Nous touchons à tous les sujets. Que ce soit économique, social… En 2010, nous préparons deux grands projets. Déjà en mai, nous allons mettre en place le web TV. Sans oublier le 2ème signal qui verra le jour en Afrique. Aujourd’hui, TV5 c’est 22 millions de téléspectateurs toutes les semaines. Nous avons 9 signaux dans le monde. Nous avons décidé de parler de l’Afrique qui bouge et non des calamités », lance la journaliste. Sur son parcours à TV5, elle se dit satisfaite. Revenant sur la question de la concurrence, Denise Epoté se dit sereine. « Nous pensons que ce n’est pas une concurrence menaçante. C’est une émulation pour nous à mieux travailler ». Quant à son regard sur l’évolution des médias en Afrique, elle est catégorique : « Un homme qui est passionné de médecine, ne peut pas se prétendre médecin. Il faut qu’il ait d’abord fait une formation. C’est la même chose chez le journaliste. Ce n’est parce qu’on aime ce métier qu’on peut devenir journaliste sans formation. C’est pourquoi, nous voyons beaucoup de lacunes ». Parlant du cinquantenaire des pays africains, la directrice TV5 Monde-Afrique avoue qu’il est mitigé. « C’est un bilan mitigé. Sur le plan politique, il y a eu des alternances c’est vrai. Mais, il y a eu des coups d’Etat également. Au plan économique, il y a eu des avancées. Le Mali, le Bénin et le Sénégal sont des exemples d’alternance politique », conclura-t-elle.
Propos recueillis par Odilon Seposson
Photo : Denise Epoté Durand nourrit de grandes ambitions pour l’Afrique
