Le délestage, qui sévit dans en Côte d’Ivoire, porte un sérieux préjudice aux populations. Pour preuve, l’hôpital général d’Abobo sud situé à quelques encablures du grand marché, s’apprête à fermer ses portes, faute de groupe d’électrogène. A la moindre coupure d’électricité, le personnel est aussitôt incapable de s’occuper des patients.
Selon un médecin, qui a requis l’anonymat, les chirurgiens ont décidé face à cette situation de ne faire aucune intervention, histoire d’éviter de mettre la vie des malades en danger. Selon lui, tous les appareils nécessaires à l’intervention chirurgicale fonctionnent grâce au courant. « Si en pleine opération, le courant se coupe, le patient a très peu de chance de s’en sortir », explique notre interlocuteur. Ce médecin dit ne pas comprendre qu’un centre de santé aussi important qui accueille la plus grande partie des patients de la commune ne dispose pas de groupe électrogène. « Si on ne fait rien on aura des morts en cascade dans cet hôpital », prévient-il, avant d’ajouter qu’ « un patient a perdu la vie en pleine opération suite à une coupure d’électricité». Les salles d’accouchement et d’hospitalisation sont, à l’en croire, toujours plongées dans le noir. ZC
Selon un médecin, qui a requis l’anonymat, les chirurgiens ont décidé face à cette situation de ne faire aucune intervention, histoire d’éviter de mettre la vie des malades en danger. Selon lui, tous les appareils nécessaires à l’intervention chirurgicale fonctionnent grâce au courant. « Si en pleine opération, le courant se coupe, le patient a très peu de chance de s’en sortir », explique notre interlocuteur. Ce médecin dit ne pas comprendre qu’un centre de santé aussi important qui accueille la plus grande partie des patients de la commune ne dispose pas de groupe électrogène. « Si on ne fait rien on aura des morts en cascade dans cet hôpital », prévient-il, avant d’ajouter qu’ « un patient a perdu la vie en pleine opération suite à une coupure d’électricité». Les salles d’accouchement et d’hospitalisation sont, à l’en croire, toujours plongées dans le noir. ZC