Le délestage que vit difficilement la population depuis le début du mois de février n'est pas sans conséquences sur les activités socioéconomiques. En effet, au niveau des activités commerciales, il n'est pas surprenant de voir les propriétaires de magasins ou des commerçants fermer leur local avant 18 heures, pour non seulement ne pas avoir à subir les coupures intempestives de courant mais aussi pour éviter l'insécurité la nuit, qui risque à coup sûr de s'intensifier dans la capitale économique et à l'intérieur du pays. Il en est de même aussi pour les entreprises (publiques ou privées) où certains travailleurs commencent déjà à se tourner les pouces, faute d'électricité. Car qui dit électricité, dit fonctionnement de matériels informatiques. Ce qui n'est pas le cas, alors pour travailler, les bougies ou les lampes tempêtes sont utilisées, comme dans les années 50. Ce revirement d'utilisation de matériels est loin de réjouir les employés, d'autant plus que la question de la compétitivité va ressurgir et poser de ce fait d'énormes difficultés aux Petites et moyennes entreprises (Pme) qui n'ont pas de moyens pour s'acheter un groupe électrogène dont le prix est estimé au bas mot à plus de 100 000 Fcfa. C'est le cas des commerçants d'eau en sachets. Par contre ceux qui en possèdent effectuent des dépenses supplémentaires et non négligeables pour l'alimentation en carburant dont le prix a été revu à la hausse, il y a quelques jours. Ainsi, le litre du gasoil enregistre une majoration de 22 F. Il passe de 593 F à 615 F. Le litre du super coûte désormais 739 F, soit un surplus de 31 F. De 498 F le litre, le pétrole lampant passe à 522 F, soit une hausse de 24 F.
Le système éducatif n'est également pas épargné par les effets du délestage car les enfants qui, pour la majorité, finissent aux environs de 18h, ont des problèmes la nuit, pour la révision des cours. Les cours du soir sont également perturbés, voire momentanément suspendus. Il ne sera donc pas étonnant de constater dans quelques mois que la clientèle des ophtalmologues soit en recrudescence. Comme on le constate, le délestage touche tous les secteurs d'activités et fait tourner au ralenti les activités économiques du pays.
Cinthia R Aka
Le système éducatif n'est également pas épargné par les effets du délestage car les enfants qui, pour la majorité, finissent aux environs de 18h, ont des problèmes la nuit, pour la révision des cours. Les cours du soir sont également perturbés, voire momentanément suspendus. Il ne sera donc pas étonnant de constater dans quelques mois que la clientèle des ophtalmologues soit en recrudescence. Comme on le constate, le délestage touche tous les secteurs d'activités et fait tourner au ralenti les activités économiques du pays.
Cinthia R Aka