Une semaine après le don de matériels roulants à la brigade culturelle pour lui permettre de lutter efficacement contre la piraterie des œuvres de l’esprit, le comédien et secrétaire général du Syndicat national des artistes interprètes et intermittents du spectacle (Synaris-ci), Eboua Nestor dit Akowé traduit la reconnaissance des siens au ministre de la Culture et de la Francophonie, Agustin Kouadio Komoé.
« Le Syndicat dit merci à Monsieur le ministre car depuis 50 ans d’indépendance, ce n’est que maintenant que nous avons vu cet acte de grande portée », s’est-il félicité. Pour Akowé, le ministre Kouadio Komoé, qui assure ainsi l’épanouissement artistique de l’ensemble des artistes peut mieux faire en multipliant les actions parce que disposant de moyens adéquats. Le secrétaire général du Synaris-ci est d’avis que Kouadio Komoé a réussit dans sa mission. Il en veut pour preuve l’évolution de la politique culturelle et l’organisation réussie des artistes qui ont laissé derrière eux les bagarres. Mais Akowé émet cependant des réserves. Il s’interroge et trouve même bizarre que le don de deux véhicules et trois motocycles à la brigade culturelle n’ait pas transité, symboliquement, par le PCA du Burida avant d’être réceptionné par le commissaire Ouattara Francis de la brigade culturelle. Par cette procédure, si Akowé ne confirme pas que le feu couve entre le ministre de la Culture et de la Francophonie et le PCA du Burida, tout porte à le croire. L’autre point d’interrogation concerne la brigade culturelle. «Parce qu’après informations reçues, la brigade ne verse pas au Burida l’argent qu’elle récolte sur le terrain. Où verse-t-elle l’argent ? La brigade travaille-t-elle pour ou contre les artistes ? Quand il s’agit de payer le salaire des agents de la brigade, cela impute au Burida, mais quand il s’agit de verser notre argent, ce n’est pas dans les caisses du Burida », a-t-il relevé. Sans toutefois vouloir demander des comptes au premier responsable de la tutelle, le Synaris-ci espère des réponses avant la tenue prochaine, de l’assemblée générale du Burida. «Nous espérons que Monsieur le ministre n’est pas informé mais nous lui demandons d’y jeter un regard », a souhaité Akowé. L’organisation autour du fonds de la parafiscalité et son attribution est l’autre préoccupation du comédien. Gadji Céli et Wedji Ped étant les interlocuteurs des artistes au sein du comité établi pour la gestion dudit fonds, Eboua Nestor dit ne pas comprendre que leurs représentants aient pu prendre part à une seule réunion du comité depuis sa création. Sur ce point, le SG du Synaris-ci demande au ministre de rendre compte et invite Gadji et Wedji Ped à se mettre à table.
Koné Saydoo
« Le Syndicat dit merci à Monsieur le ministre car depuis 50 ans d’indépendance, ce n’est que maintenant que nous avons vu cet acte de grande portée », s’est-il félicité. Pour Akowé, le ministre Kouadio Komoé, qui assure ainsi l’épanouissement artistique de l’ensemble des artistes peut mieux faire en multipliant les actions parce que disposant de moyens adéquats. Le secrétaire général du Synaris-ci est d’avis que Kouadio Komoé a réussit dans sa mission. Il en veut pour preuve l’évolution de la politique culturelle et l’organisation réussie des artistes qui ont laissé derrière eux les bagarres. Mais Akowé émet cependant des réserves. Il s’interroge et trouve même bizarre que le don de deux véhicules et trois motocycles à la brigade culturelle n’ait pas transité, symboliquement, par le PCA du Burida avant d’être réceptionné par le commissaire Ouattara Francis de la brigade culturelle. Par cette procédure, si Akowé ne confirme pas que le feu couve entre le ministre de la Culture et de la Francophonie et le PCA du Burida, tout porte à le croire. L’autre point d’interrogation concerne la brigade culturelle. «Parce qu’après informations reçues, la brigade ne verse pas au Burida l’argent qu’elle récolte sur le terrain. Où verse-t-elle l’argent ? La brigade travaille-t-elle pour ou contre les artistes ? Quand il s’agit de payer le salaire des agents de la brigade, cela impute au Burida, mais quand il s’agit de verser notre argent, ce n’est pas dans les caisses du Burida », a-t-il relevé. Sans toutefois vouloir demander des comptes au premier responsable de la tutelle, le Synaris-ci espère des réponses avant la tenue prochaine, de l’assemblée générale du Burida. «Nous espérons que Monsieur le ministre n’est pas informé mais nous lui demandons d’y jeter un regard », a souhaité Akowé. L’organisation autour du fonds de la parafiscalité et son attribution est l’autre préoccupation du comédien. Gadji Céli et Wedji Ped étant les interlocuteurs des artistes au sein du comité établi pour la gestion dudit fonds, Eboua Nestor dit ne pas comprendre que leurs représentants aient pu prendre part à une seule réunion du comité depuis sa création. Sur ce point, le SG du Synaris-ci demande au ministre de rendre compte et invite Gadji et Wedji Ped à se mettre à table.
Koné Saydoo