Philippe Troussier sera-t-il retenu par la Fédération ivoirienne de football (Fif) pour succéder à Vahid Halilhodzic ? Le Mali et la Chine, eux, en ont fait leur cible privilégiée et manœuvrent pour le recruter.
Philippe Bernard Troussier s’est assagi. Beaucoup assagi. Normal, il a aujourd’hui 51 ans ! Amoureux du Japon où il vit et exerce depuis quelques années, il a fait siens certains adages du pays du Soleil levant dont celui-ci : « abu hachi torazu ». Littéralement, « qui court deux lièvres à la fois, n’en prend aucun ». Attendant un signe de la Fédération ivoirienne de football comme un veilleur attend l’aurore, l’ancien sélectionneur du Japon, de l’Afrique du Sud, du Maroc, du Burkina Faso, du Qatar, de la Côte d’Ivoire, du Nigeria… semble s’être fait une raison. En effet, il semble désormais plus ouvert aux propositions maliennes. Celles-ci se faisant répétées et sincères, Philippe Troussier se serait donné quelques jours de réflexion. Au fond de lui-même, il espère encore reprendre en main les Eléphants et réaliser un grand Mondial. N’est-il pas Ivoirien ? N’a-t-il pas déjà entraîné les Bafana Bafana ? Ne connaît-il pas comme le fond de sa poche l’environnement du football du pays de Mandela ? N’a-t-il pas l’expérience de la Coupe du monde (1998 en France et 2002 en Corée) ? Toutes ces considérations ne devraient-elles pas militer en sa faveur ? Bref, Philippe Troussier paraît déçu. Il continue d’attendre toutefois une réaction de Jacques Anouma. Egalement approché par la Chine qu’il suit en ce moment à Tokyo à l’occasion d’un tournoi asiatique auquel participent la Corée du Sud, Hong Kong, la Chine et le Japon, PT ne veut guère se précipiter. Les dirigeants chinois misent beaucoup surtout sur lui dans la perspective de la Coupe d’Asie de 2011 au Qatar. Et ils seraient prêts à mettre de grands moyens à sa disposition. Entre la Côte d’Ivoire qui traîne les pieds, le Mali qui le presse et la Chine qui pointe le bout du nez, le « sorcier blanc » ne veut pas prendre le risque de courir plusieurs lièvres à la fois. Et surtout, tout rater…
Sanou Amadou (stagiaire)
Philippe Bernard Troussier s’est assagi. Beaucoup assagi. Normal, il a aujourd’hui 51 ans ! Amoureux du Japon où il vit et exerce depuis quelques années, il a fait siens certains adages du pays du Soleil levant dont celui-ci : « abu hachi torazu ». Littéralement, « qui court deux lièvres à la fois, n’en prend aucun ». Attendant un signe de la Fédération ivoirienne de football comme un veilleur attend l’aurore, l’ancien sélectionneur du Japon, de l’Afrique du Sud, du Maroc, du Burkina Faso, du Qatar, de la Côte d’Ivoire, du Nigeria… semble s’être fait une raison. En effet, il semble désormais plus ouvert aux propositions maliennes. Celles-ci se faisant répétées et sincères, Philippe Troussier se serait donné quelques jours de réflexion. Au fond de lui-même, il espère encore reprendre en main les Eléphants et réaliser un grand Mondial. N’est-il pas Ivoirien ? N’a-t-il pas déjà entraîné les Bafana Bafana ? Ne connaît-il pas comme le fond de sa poche l’environnement du football du pays de Mandela ? N’a-t-il pas l’expérience de la Coupe du monde (1998 en France et 2002 en Corée) ? Toutes ces considérations ne devraient-elles pas militer en sa faveur ? Bref, Philippe Troussier paraît déçu. Il continue d’attendre toutefois une réaction de Jacques Anouma. Egalement approché par la Chine qu’il suit en ce moment à Tokyo à l’occasion d’un tournoi asiatique auquel participent la Corée du Sud, Hong Kong, la Chine et le Japon, PT ne veut guère se précipiter. Les dirigeants chinois misent beaucoup surtout sur lui dans la perspective de la Coupe d’Asie de 2011 au Qatar. Et ils seraient prêts à mettre de grands moyens à sa disposition. Entre la Côte d’Ivoire qui traîne les pieds, le Mali qui le presse et la Chine qui pointe le bout du nez, le « sorcier blanc » ne veut pas prendre le risque de courir plusieurs lièvres à la fois. Et surtout, tout rater…
Sanou Amadou (stagiaire)
