Quatre matches. Deux victoires laborieusement obtenues face à l’Usc Bassam (1-0) et à Djékanou (1-0). Deux défaites concédées devant l’As Ouragahio (0-2) et la Jcat (1-3). Tel peut se résumer le bilan de l’Africa sports d’Abidjan en Ligue 1. Un bilan médiocre pour le vice-champion de Côte d’Ivoire. Cela, l’entraîneur italien Gianni Bortoletto le reconnaît en toute humilité: « Après quatre journées effectivement, le résultat n’est pas bon. Mais il n’y a pas encore le feu. Ce n’est pas encore l’état d’urgence. Il nous revient de regarder les choses avec lucidité et de continuer de travailler. Samedi, Blagnon Goué et Tayoro Adou Peter revenaient de maladie. Je comprends leurs prestations. Nous avons quelques blessés aussi mais je suis confiant pour la suite. Pour l’instant, je le confesse, nous ne jouons pas bien. Toutefois, j’ai foi en l’avenir », a-t-il tenté d’expliquer. Pourtant, à y voir de près, l’effectif vert et rouge n’a pas radicalement changé. Il est vrai, Séri Jean-Michaël a filé chez le grand rival et Koné Tiassé a été libéré. Pour le reste, Okoua Fabrice, Djedjed Landry, Tayoro Adou, Coulibaly Dalla, Kouyaté Idrissa, Gnahoua Lébé et autres Kouassi Nicaise sont toujours là. Alors comment justifier ce début de saison difficile ? « C’est clair que l’équipe cherche encore ses marques. Mais je suis sûr d’une chose : ce n’est pas encore la vraie équipe de l’Africa que vous avez vue. Je connais la valeur de mon groupe. Samedi, la Jcat a mieux joué mais nous rebondirons », a promis Gianni Bortoletto. Sans passion, l’entraîneur aiglon connaît les raisons de la défaite de son équipe, samedi devant la Jcat. « La Jcat a mieux joué que nous samedi. Mes joueurs ont commis beaucoup d’erreurs durant la partie. Et le premier but de la Jcat nous a fait mal. Ensuite, nous n’avons pas eu la réaction qu’il fallait. Samedi, l’équipe n’a pas bien tourné. Je n’en veux pas aux joueurs qui ont joué avec le cœur. Je retiens que rien n’a marché pour nous devant la Jcat. Il y a des jours comme ça… », a-t-il indiqué. Et à l’image du chien qui ne change jamais sa déhontée façon de s’asseoir, Gianni Bortoletto crache à l’endroit des arbitres ivoiriens : « Sur le troisième but de la Jcat, je répète qu’il y avait hors-jeu. Mais ce sont des erreurs qui arrivent. Ce qui continue de me révolter chez les arbitres ivoiriens, c’est qu’ils ne délivrent pas toujours des cartons aux tricheurs. Cela est mauvais pour le développement du football ivoirien. Le règlement dit que celui qui perd du temps, doit être sanctionné. Et si nos arbitres le font, il y aura moins de tricheurs ».
Adelaïde Konin
Adelaïde Konin