Blaise Compaoré reçoit ce jeudi, le directoire du Rhdp conduit par son président, Alphonse Djédjé Mady, le camp présidentiel, le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro et le président de la Cei, Robert Beugré Mambé. Que vaut cette rencontre en terre burkinabé ? Les Ivoiriens se le demandent. Parce que la dernière rencontre du Cpc aurait laissé tout le monde sur sa faim. Car la période fixée par ce cadre qui a réuni le facilitateur de l’accord politique de Ouagadougou, le chef de d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, le président Bédié du Pdci, le Premier ministre Alassane Ouattara et le Premier ministre Guillaume Soro, le 3 décembre dernier, pour la tenue de l’élection présidentielle avait suscité un réel espoir. Celui de voir enfin, en février-début mars 2010, les élections se tenir en Côte d’Ivoire. Le constat est aujourd’hui amer. Car c’est du ‘’pipo’’. Parce que rien ne sera respecté. Ce qui autorise à dire que cet autre ballet en terre burkinabé ne sera qu’une simple promenade de santé, voire une villégiature pour les protagonistes de la crise ivoirienne pour leur permettre de changer d’air après leurs fortes empoignades face aux affaires Mambé et Tagro. A moins que le facilitateur Blaise Compaoré, occupé à fouetter d’autres chats au Togo et en Guinée, ne se décide à mettre tout le monde au pas en tranchant définitivement sur l’affaire des 429 000 personnes. Afin de laisser Mambé travailler dans le but de permettre au processus électoral ivoirien d’évoluer et de déboucher sur l’élection présidentielle en mars.
L.G
L.G