Express : On vole pour échapper aux injures

Voilà un fripon à l’affût. Fofana Bamba rôde autour du marché de Belleville, à Treichville dans l’intention de s’attaquer au premier venu pour le dépouiller de ses biens. Et c’est sur dame Koffi Cécile que tombe la malchance. Bamba lui arrache son sac à main puis prend la fuite. Mais il est rattrapé par le vigile du coin. Conduit au commissariat spécial de police du district à Marcory Résidentiel, le vaurien déclare : « J’allais faire mes besoins naturels lorsque j’ai rencontré la victime. L’idée de me faire de l’argent m’a traversé. J’avais faim et lorsqu’on demande de quoi manger, elle m’insulte ». Selon lui, il a simplement arraché le sac à main de la plaignante sans la menace au moyen d’une arme blanche. Ce que réfute la victime. « Il est brusquement sorti avec un tesson de bouteille. Il m’a intimé l’ordre de lui remettre mon sac. Je n’ai pas eu le temps de réagir lorsqu’il a foncé sur moi pour arracher mon sac à main », soutient-elle. Fofana répondra dans quinze jours devant le juge des flagrants délits de vol sous la menace d’une arme blanche.


Une défense bien rôdée

C’est bien connu ! La stratégie des consommateurs ou vendeurs de cannabis consiste à nier en bloc l’accusation. Quand bien même les flics chargés de la lutte contre la drogue détiennent des pièces à conviction incriminant l’individu appréhendé. Le 22 décembre 2009, à Port-Bouët, Kokoye Fernand est pris avec 250 grammes de cannabis. Les éléments de la direction de police chargée de la lutte contre les drogues (Dpsd) indiquent qu’ils ont découvert deux boules de cannabis dans la poche gauche du pantalon du prévenu. Mais celui-ci nie l’accusation. « Je ne suis ni un vendeur ni un consommateur de cannabis. Ce jour-là, je prenais mon café noir au kiosque lorsque trois individus en tenue civile se sont présentés comme des policiers. Ils m’ont fouillé sans rien trouver. Je n’ai jamais consommé la drogue », se défend-il lors de son audition. Fernand aura-t-il assez de bagout pour réfuter les faits au tribunal lorsque le procureur l’interrogera ?


Il met du sable dans son attiéké

Ebé Tiemelé Eugène, magasinier