Comment arriver à détecter les problèmes potentiels qui pourraient nuire au bassin du Niger, comment y remédier rapidement et efficacement? Ce sont ces questions qui préoccupent l’Observatoire du bassin du Niger (Obn). Mercredi, elle a tenu un atelier national de validation des indicateurs environnementaux à la Sodefor, à Cocody. Les travaux, qui se sont achevés jeudi, visent à amender et valider le rapport sur 9 indicateurs environnementtaux et socioéconomiques retenus par l’Obn, à la suite d’autres travaux. Ce sont ces indicateurs qui vont permettre de donner des informations sur l’existence de problème dans le bassin du Niger. Dr Nguessan Michel, coordinateur de la cellule focale nationale de l’Obn, note que dans certains pays, les cours d’eau du bassin du Niger, commencent à se s’assécher. L’environnement de la Côte d’Ivoire étant différent de celui des autres pays, elle a ses problèmes spécifiques à régler. « Nous ferons notre validation au niveau national, il y aura une validation au niveau sous-régional. Une fois validés, ils seront applicables dans les 9 pays de l’autorité du bassin du Niger », explique-t-il. Long d’environ 4200 km², le fleuve Niger a une portion nationale qui couvre les départements de Boundiali, Tengrela, Odienné, Madinani et Minignan avec une superficie de 23.770 km².
Raphaël Tanoh
Raphaël Tanoh