Mme Maggie Huff-Rouselle est présidente de Social sectors developpement strategies (Ssds inc.) structure qui pilote avec le Jhpiego un projet baptisé Ercaci. Dans cette interview, elle donne de plus amples informations sur ce projet.
Madame, c’est quoi l’Ercaci ?
C’est un projet pour le renforcement des capacité des Ong et universités en Côte d’Ivoire.
Depuis quand ce projet existe-t-il et quels en sont ses objectifs spécifiques ?
Ce projet a démarré en mai 2009. C’est véritablement en septembre que nous avons amorcé les travaux avec des analyses en thérapie de 7 Ong et de 3 universités. Il s’agissait de savoir ce qui se passait chez eux et donner une suite à leurs attentes.
Qu’est-ce que le projet Ercaci va apporter à ses 3 universités ?
Leurs programmes seront révisés pour y insérer la lutte contre le Vih/Sida afin d’améliorer le comportement des professeurs. Il y a l’Ufr de science médicale, l’Infas et l’Infs qui sont des structures de formation étatique qui vont recevoir un appui technique de ce projet et un autre appui pour la réhabilitaion de quelques laboratoires et quelques sites de stage.
7 Ong, dont le Cahmci, sont également bénéficiaires de ce projet. De quoi sera-t-il question dans sa phase d’exécution ?
Ce sont 7 Ong qui mènent des actions de prévention contre le Vih/Sida. Elles vont donc bénéficier de subvention, d’une assistance pour le renforcement de leur capacité globale. Non seulement dans la lutte contre le Vih/Sida, mais également dans la gouvernance, la rédaction de projet pour n’importe quel bailleur de fonds afin de leur permettre d’être efficace sur le terrain. Toutes les actions à mener devant être choisies par les organisations et non les responsables de l’Ercaci.
Quel est le montant de la subvention que devra avoir chaque Ong ?
Nous ne pouvons pas donner pour le moment le montant des subventions pour chaque Ong. Nous attendons le retour que va nous faire Usaid Accra chez qui nous avons acheminé nos propositions.
Cela dit, peut-on savoir au moins le montant total des subventions de ces 7 Ong ?
Pour le moment, c’est un montant de 650 mille dollar Us (environ 390 millions Fcfa) par an. Ce montant peut être revu à la hausse, les années à venir. Parallèlement à ce montant, il y a une enveloppe prévue pour le renforcement des capacités.
Quelles sont les structures qui participent à la réalisation du projet Ercaci ?
Il y a une équipe qui est basée en Côte d’Ivoire ici dont Dr Bah Mamadou Alpha, chargé principal du renforcement des capacités. Ce projet est piloté et mis en œuvre par Ssds (Social sectors development and strategies) qui est un cabinet en santé publique basé à Boston. Ce cabinet international est appuyé dans ce projet par Jhpiego basé à Baltimore aux Etats-Unis. Ce sont ces deux structures qui pilotent ce projet.
Quel est l’apport de l’Etat dans la réalisation de ce projet ?
L’Etat est bénéficiaire de ce projet parce que le projet appuie les institutions de formation de professionnels de santé tels que les médecins. Ce projet collabore également avec le programme national de prise en charge des Oev. D’autres structures étatiques sont impliquées dans la conception des projets. On les associe dans la conduite des projets en tant que partenaire étatique.
Quel message à l’endroit des Ong qui ont été éligibles cette année et celles qui n’ont pas pu l’être ?
Le projet Ercaci croit au développement endogène. Pour nous, le renforcement des capacités doit venir des Ong. Ce sont les Ong qui doivent initier, prendre à bras le corps le renforcement des capacités. Le projet Ercaci vient donc appuyer ce développement endogène. Pour nous, c’est l’un des messages forts. Parce que l’assistance technique doit petre pérénisée. Pour qu’elle le soit, il faudrait que les organisations soient préparées à prendre le relais de leur propre destinée.
Réalisée par
Aboubakar Sangaré
Madame, c’est quoi l’Ercaci ?
C’est un projet pour le renforcement des capacité des Ong et universités en Côte d’Ivoire.
Depuis quand ce projet existe-t-il et quels en sont ses objectifs spécifiques ?
Ce projet a démarré en mai 2009. C’est véritablement en septembre que nous avons amorcé les travaux avec des analyses en thérapie de 7 Ong et de 3 universités. Il s’agissait de savoir ce qui se passait chez eux et donner une suite à leurs attentes.
Qu’est-ce que le projet Ercaci va apporter à ses 3 universités ?
Leurs programmes seront révisés pour y insérer la lutte contre le Vih/Sida afin d’améliorer le comportement des professeurs. Il y a l’Ufr de science médicale, l’Infas et l’Infs qui sont des structures de formation étatique qui vont recevoir un appui technique de ce projet et un autre appui pour la réhabilitaion de quelques laboratoires et quelques sites de stage.
7 Ong, dont le Cahmci, sont également bénéficiaires de ce projet. De quoi sera-t-il question dans sa phase d’exécution ?
Ce sont 7 Ong qui mènent des actions de prévention contre le Vih/Sida. Elles vont donc bénéficier de subvention, d’une assistance pour le renforcement de leur capacité globale. Non seulement dans la lutte contre le Vih/Sida, mais également dans la gouvernance, la rédaction de projet pour n’importe quel bailleur de fonds afin de leur permettre d’être efficace sur le terrain. Toutes les actions à mener devant être choisies par les organisations et non les responsables de l’Ercaci.
Quel est le montant de la subvention que devra avoir chaque Ong ?
Nous ne pouvons pas donner pour le moment le montant des subventions pour chaque Ong. Nous attendons le retour que va nous faire Usaid Accra chez qui nous avons acheminé nos propositions.
Cela dit, peut-on savoir au moins le montant total des subventions de ces 7 Ong ?
Pour le moment, c’est un montant de 650 mille dollar Us (environ 390 millions Fcfa) par an. Ce montant peut être revu à la hausse, les années à venir. Parallèlement à ce montant, il y a une enveloppe prévue pour le renforcement des capacités.
Quelles sont les structures qui participent à la réalisation du projet Ercaci ?
Il y a une équipe qui est basée en Côte d’Ivoire ici dont Dr Bah Mamadou Alpha, chargé principal du renforcement des capacités. Ce projet est piloté et mis en œuvre par Ssds (Social sectors development and strategies) qui est un cabinet en santé publique basé à Boston. Ce cabinet international est appuyé dans ce projet par Jhpiego basé à Baltimore aux Etats-Unis. Ce sont ces deux structures qui pilotent ce projet.
Quel est l’apport de l’Etat dans la réalisation de ce projet ?
L’Etat est bénéficiaire de ce projet parce que le projet appuie les institutions de formation de professionnels de santé tels que les médecins. Ce projet collabore également avec le programme national de prise en charge des Oev. D’autres structures étatiques sont impliquées dans la conception des projets. On les associe dans la conduite des projets en tant que partenaire étatique.
Quel message à l’endroit des Ong qui ont été éligibles cette année et celles qui n’ont pas pu l’être ?
Le projet Ercaci croit au développement endogène. Pour nous, le renforcement des capacités doit venir des Ong. Ce sont les Ong qui doivent initier, prendre à bras le corps le renforcement des capacités. Le projet Ercaci vient donc appuyer ce développement endogène. Pour nous, c’est l’un des messages forts. Parce que l’assistance technique doit petre pérénisée. Pour qu’elle le soit, il faudrait que les organisations soient préparées à prendre le relais de leur propre destinée.
Réalisée par
Aboubakar Sangaré