En visite dans la région du Zanzan, du vendredi 12 au dimanche 14 Février 2010, le président Laurent Dona Fologo, a lancé un appel à ses frères et sœurs ivoiriens. « N’acceptez pas d’êtres pris en otage et ne soyez pas amnésiques », a dit le père du sursaut national, qui s’est indigné que des hommes politiques affirment qu’ils ne reconnaitront plus M. Maurent Gbagbo, en qualité de chef de l’Etat, au prétexte que son mandat serait achevé depuis 2005. « Qui a fait qu’on n’a pas pu organiser les élections en 2005 ? », s’est interrogé Fologo, qui dit ne pas comprendre qu’une autorité reconnaisse « un dysfonctionnement dans ses services», et que des personnes se rassemblent pour la soutenir. « Le président a pris ses responsabilités, car aucun chef d’Etat responsable ne pouvait maintenir son pays dans une situation de blocage ». Selon le président Fologo, qui a répété le même message à Soko, Sandégué et à Bondoukou, « le dysfonctionnement est un mot savant qui signifie que l’on a échoué ». Il trouve donc juste que la personnalité démissionne. ‘’Mais au lieu de dégager, nous avons assisté à de l’arrogance et de l’orgueil, aussi bien vis-à-vis du président de la République, que du facilitateur’’, a indiqué le disciple d’Houphouët Boigny. Le président du CES a souligné que même le facilitateur n’a pas réussi « à les mettre sur la voie de la sagesse ». Et comme un pays sous-développé ne peut avancer sans un Etat fort, où tous obéissent au Chef de l’Etat, avec un gouvernement qui regarde dans la même direction, « Gbagbo a pris ses responsabilités pour le bien des ivoiriens », a-t-il précisé. Fologo a procédé ensuite à l’installation officielle du premier préfet de Sandégué, puis a échangé avec ses « cousins » Nafana de Soko, qui seraient partis de Sinématiali, depuis le 13ème siècle. Le président Laurent Dona Fologo a dénoncé l’attitude de « certains qui se disent Houphouëtistes, alors qu’ils pratiquent un désordre politico-militaire ». Avant de quitter Bondoukou, le président du RPP a rendu visite au chef du pinango du royaume Bron, Nanan Adou Bibi II, ainsi qu’au grand Imam, El Hadj Timité Ibrahim.
Dosso Villard
Dosso Villard