Producteur et artiste chanteur, voilà 18 ans que ce bouillant leader du hip hop en Côte D’ivoire à lancé le Mouvement Universitaire du Rap (MUR). Il est de retour.
Marc Lenoir s’est installé en 1998 en Europe où il continu sa quête musicale. En 2010, il décide enfin de refaire surface officiellement avec un Album qui sonne comme un bilan de son parcours de chercheur culturel et d’objecteur de la conscience d’une jeunesse qui n’arrête plus de forcer l’admiration des mélomanes du Monde. « En même temps que le Zouglou se mettait en place en Côte d’Ivoire, le Rap avait trouvé sa voie dans les racines culturelles du pays profond. La nouvelle génération est équipée pour agir au nom des ancêtres qui sont les véritables maîtres de la parole chantée. » En Mai 1992, Le M.U.R s’est installé en Côte d’Ivoire comme un laboratoire libre et indépendant qui s’est donné pour objectif d’étudier l’art de la parole chantée et l’art du griot en Côte d’Ivoire et en Afrique avec les armes et outils de la rue : les rappeurs et les toasters. Cette activité nous a permis de nous remettre en question dans notre façon d’aborder le mouvement hip hop tel qu’importé et nous donner l’argument de créer notre propre expression «rappée».
A travers toutes ces créations, la jeunesse passe un message qui n’est pas toujours perçu à sa juste valeur. Au delà des vérités du moment, il y a d’autres vérités que véhiculent tous ces nouveaux mouvements qui conservent les mêmes bases :
Une africanisation de nos réflexes musicaux et linguistiques, pour que les populations de la Côte d’Ivoire profonde qui constitue aussi une plus grande part de marché adhèrent massivement aux actes de diffusions de la culture africaine.
Marc Lenoir DJ OKD revient donc de très loin, pour participer au débat culturel en Afrique et particulièrement en Côte D’Ivoire. Son nouvel album qui est annoncé pour la fin de l’année 2010, connaît déjà des fuites et n’est pas loin d’inonder cet été l’univers des discothèques et des radios africaines et européennes.
En 2009, nous avons eu l’occasion de voir arriver le concept de « la Danse du Gobelet » et dans quelques mois, arrive ce qu’il est convenu d’appeler le concept de la « sauce africaine »