Top Visages les a rencontrés il y a quelques jours, au domicile des tourtereaux à Abidjan. Les nouvelles sont bonnes ! Le couple tient la route et la tient bien même ! A en juger par cette entrevue à deux qu’ils nous ont accordée… à leur domicile. S’il vous plaît !
• Bonjour ! Alors, on se présente…
- Awilo : (rires) Eh bien, nous sommes artistes chanteurs-musiciens. Tu as en face de toi Barbara Kanam, la diva africaine, la plus grande voix et juste à côté, Awilo Longomba, chanteur africain.
• C’est tout ? Vous n’avez rien d’autres à déclarer ?
- Barbara Kanam : (rires). On attend les questions…
• Vous formez un duo d’amoureux grave, hein !
- Awilo : Il paraît…
- Barbara K : Lui et moi, c’est un vrai contraste, je l’avoue !
• Dis-moi, Barbara, qu’est-ce qui t’a fait craquer chez Awilo ?
- Sa sincérité. Dès le départ, il s’est présenté à moi comme il est, sans faire semblant, sans vouloir changer de personnalité ou d’habitude pour me séduire. Le message qu’il a laissé transparaître, c’est : « je suis ce que je suis. Je ne suis pas un grand richard, mais, j’ai un grand cœur ». Et puis, j’ai aimé chez lui cette joie de vivre. Awilo a l’âme d’un éternel enfant. Il ne se prend pas très au sérieux, mais en même temps, il dégage quelque chose de si particulier…Cela m’a beaucoup touchée…
• Quand il te draguait, tu te disais quoi ? Tu le voyais comment ?
- C’est un artiste. Quand il m’a fait la cour, je n’y croyais pas du tout. Je me disais qu’il a certainement l’habitude de faire ce qu’il fait. Donc, je ne prenais pas ça au sérieux. Mais on a sympathisé pendant longtemps et c’est comme ça que j’ai découvert en lui quelqu’un de simple, de vrai, qui parlait vraiment avec son cœur.
• Depuis combien de temps êtes-vous ensemble ?
- Barbara K : On se connaît depuis 2004.
- Awilo : Donc ça fait six ans.
• Vous avez caché votre jeu…
- Awilo : Comme on dit, vivons cachés pour vivre heureux.
- Barbara K : En fait, on est comme deux grands amis avant tout et je pense que c’est ça qui fait que la relation tient. Au départ d’ailleurs, les gens avaient pensé qu’il était de ma famille. C’est tout dire. Quand on s’aime, quels que soient les coups qu’on reçoit, si on a une bonne relation d’amis, on arrive à faire face à certaines choses.
• Alors, Awilo, comment t’es-tu senti quand tu as appris que ta femme flirtait avec un animateur télé ivoirien?
- J’ai senti que ce n’était pas vrai parce que connaissant Barbara, je sais qu’elle n’est pas une aventurière. C’est quelqu’un qui a un sourire et un charme qui peuvent tromper plus d’un, au point où on peut se faire des idées. Quand j’ai lu ça, franchement, ça m’a fait rire. Et je n’ai pas été choqué du tout. Barbara, c’est une très belle femme et elle plaît aux hommes. Elle ne passe pas inaperçue. Elle est abordée par des millionnaires, des milliardaires qui pensent que c’est une fille naïve parce qu’elle sourit à tout le monde. Et on profite de sa gentillesse, de son sens d’ouverture pour se faire des idées. Attention, hein ! Elle sait ce qu’elle veut.
• Tu ne t’es pas fâché du tout ?
- Non ! Pourquoi ? Je la connais, ma Barbara. Elle n’est pas une femme facile.
• Peut-être qu’elle a prêté le flanc…
- C’est une histoire fausse. Je sais.
• Sûr ?
- Je suis sûr et certain. D’ailleurs, quand j’ai vu sa réaction, j’ai su que pour elle, c’en était de trop. Elle a été touchée dans son amour-propre et a eu très mal…En fait, les gens pensent qu’elle est tête en l’air parce qu’elle s’est mise avec un Awilo qui est chanteur, qui a des dreadlocks et tout. On se dit « Mais, si elle sort avec lui-là, c’est que nous aussi on peut se la taper, excuse-moi le terme. » Mais non ! Détrompez-vous. Est-ce que tu as vu la tête du gars de Beyonce ? Qui ne rêve pas de sortir avec cette chanteuse américaine ? Tu as vu son mec, Jay Z ? Un homme qui porte sa casquette à l’envers ? Un gars qui ne chante même pas… Tu as vu Jennifer Lopez ? Elle est avec un chanteur moins connu qu’elle.
•••
- Mais, on est africains et je comprends ce genre de complexe. Cependant, faites attention. Il faut approcher la personne pour savoir. Barbara n’est pas légère. Et moi, je ne suis pas n’importe qui aussi. Je suis une icône de la musique africaine. J’ai droit au respect, à une vie aussi. Regardez bien les femmes des chanteurs. Elles sont toujours intelligentes, posées…Alors, respectez un peu le choix des gens. Moi-même, je respecte tellement Barbara que j’ai mal au cœur quand on la traite de n’importe quoi. C’est une intellectuelle. Si elle n’avait pas fait la musique, je pense qu’elle serait ministre, directrice de société. Elle a plein de diplômes, mais c’est parce qu’elle aime la musique, quoi ! Elle m’apporte beaucoup dans ma vie, m’apprend beaucoup de choses, tu sais.
• Qu’est-ce que ça te fait d’entendre tout ça, Barbara…
- Dans ma vie, je n’ai jamais eu quelqu’un qui m’a dit des choses aussi sincères. Il n’attend rien, hein. C’est vrai qu’il y a de l’amour, mais il n’y a aucun intérêt particulier, de part et d’autre. C’est quelqu’un de plus âgé que moi, il a quand même rencontré des femmes plus belles, plus riches, plus connues que moi. Mais, c’est vraiment par amour, et c’est ce qui me touche énormément. Quelle que soit la situation, Awilo, fait partie de mon être. C’est quelqu’un qui a beaucoup de mérite. Il n’a peut-être pas eu les mêmes chances que moi, dans mon enfance mais, là où il est aujourd’hui, je ne connais pas beaucoup de personnes qui y seraient arrivées. C’est un homme très fidèle, très gentil, très présent. Les gens ne croient pas quand je dis que c’est quelqu’un qui ne sort jamais, qui est tout le temps à la maison…
• C’est normal quand on a une petite perle comme toi…
- Non, arrête ! C’est quelqu’un qui est très casanier de nature et très attachant. Même si nous avons un problème dans notre relation, ce qui arrive d’ailleurs à tous les couples, je voudrais vraiment qu’on le respecte et qu’on respecte cette vie privée. Au moment voulu, nous ferons les déclarations qu’il faut. En attendant, nous avons besoin de calme ! C’est vrai qu’on n’est pas encore mariés, mais nous avons des familles, des enfants qui n’ont pas besoin de voir notre vie exposée comme ça. Une fois que les démarches seront faites comme il se doit dans nos traditions, nous dirons voilà, nous sommes fiancés, nous allons nous marier, nous donnerons les dates et tout… Nous n’avons jamais voulu cacher quoi que ce soit. Je pense que c’est d’ailleurs ça qui nous a joué des tours parce qu’on a voulu être vrais. On est ce qu’on est, reconnaissez nos talents, pour le reste, c’est Dieu qui va faire…
• Ce qui est sûr, vous vivez ensemble…
- Barbara K : ça ce n’est pas important.
• Ah si ! Il y a une question qui suit en fait…
- Awilo : Vas-y, on t’écoute…
• Quand vous vous retrouvez, vous parlez musique ou vous faites autre chose ?
- Barbara K : On est très complices. On a beaucoup de goûts communs.
En termes de musique, on aime bien les vieilleries, mais aussi Michael Jackson, Marvin Gaye, la rumba… Et puis, on rigole beaucoup parce qu’il a des choses insolites qu’il a vécues au Congo, dans son enfance. On est comme deux enfants. Quand on se retrouve, on a envie d’oublier tout le reste et de profiter de la vie. On n’est pas stars, quand on se retrouve… On est des êtres humains, avec nos faiblesses, nos qualités, voilà ! Il me donne même des conseils, il est très grand frère dans son genre, Awilo. Même du point de vue professionnel, comment gérer les contrats, comment parler avec les gens.
• Quel est le petit nom de caresse que tu lui as donné ?
- Barbara K : (rires). Je ne sais pas…Il y en a beaucoup, ça dépend (fou rire).
- Awilo : On se fait des vannes, ça dépend du moment…Quand je fais le fou, elle me dit : « mon petit fou », « mon beau petit diable… » Quand je lui fais un cadeau, c’est « mon gentil… »
• Qu’est-ce que tu n’aimes pas chez Awilo?
- Barbara K : Il est imprévisible dans son genre. Et quand il est fâché ! Oh la la ! Toute la république va le savoir. C’est un bon… « Bété » (rires). Quand c’est chaud, c’est chaud. Il est très expressif et quand c’est comme ça, je dis : «oh ! Papa, doucement…». Et puis, il mange beaucoup ! Ça remplit les assiettes et c’est du travail. Quand il commence, il ne s’arrête pas.
- Awilo : Elle n’aime pas ce côté-là !
• Et toi, Awilo ?
- Moi, j’ai plein de défauts, mais Barbara, faut que je cherche… Je ne vois pas…
• Elle passe certainement beaucoup de temps dans la douche…
- Awilo : Ah, oui ! Ça aussi. Elle s’occupe trop de son visage, de son corps. Quand elle commence, elle ne calcule personne. Sinon, elle est magnifique, Barbara. Ce que je n’aime pas aussi, c’est que quand je me fâche, elle rit…
• Dis-moi, est-ce que tu sais danser le zouk ?
- Awilo: Ah! Ah! Ah! (Rires).
- Barbara : Il me piétine !
•••
- Awilo : Tu as entendu sa réponse ? (rires)…Quand on commence à danser, on quitte la piste avant la fin du morceau.
- Barbara : Je lui dis toujours : «mon frère, ce n’est pas Soukouss, c’est zouk !»
•••
- Awilo : Le zouk, il paraît que c’est une danse de dragueur, donc, tu vois que je n’ai pas eu trop l’habitude de le danser, dans ma vie. C’est une danse qui doit s’exécuter avec la personne qu’on aime. Pas n’importe qui. Mes premiers zouk que j’ai eu à faire avec Barbara, franchement…je l’ai maltraitée (rires). Je ne suis pas boîte de nuit non plus, donc je n’ai pas appris à danser ça.
• C’est étonnant pour l’image de…voyou que tu donnes.
- Barbara : C’est ce que je dis toujours. Il est à l’opposé de tout ce qu’on pense. Et même quand on va en boîte, c’est palabres ! Moi, je ne sors pas comme ça d’une boîte, je veux danser et lui automatiquement, il veut rentrer à la maison (rires).
• Barbara, quand tu fais du shopping, il t’accompagne ?
- Awilo : On le fait souvent à deux. On a eu beaucoup d’occasions pour ça.
- Barbara : C’est lui qui choisit en général. Il a de bons goûts.
Et il fait tout à l’excès. Il m’achète beaucoup de choses. Je prends beaucoup de temps pour choisir, mais l’œil, c’est lui…Il me dit même qu’il faut oser. Je suis assez classique dans mes goûts.
•••
- Awilo : Aujourd’hui, il m’arrive même de lui acheter des choses en son absence, quand je vais dans des pays où on peut faire facilement du shopping. Elle aime beaucoup les chaussures de grandes marques, des chaussures chères.
• Et, comment tu fais pour assurer ?
- Awilo : Je travaille et elle aussi. C’est vrai, c’est une femme qui coûte cher.
• Alors, on multiplie les spectacles ?
- Awilo : Ah ! Ça oui ! (rires)
- Barbara : Et moi, j’ai changé ses goûts aussi. Il est beaucoup plus sobre maintenant. Il a coupé ses cheveux, il est beaucoup plus classique, je trouve que ça lui va bien.
• Dis-lui un mot, celui que tu ne lui as jamais dit…
- Awilo : Je lui ai presque tout dit… Mais, si un jour, j’ai la chance d’épouser cette jolie fée, parmi des millions d’hommes sur terre, je lui dirai quelque chose de particulier devant le public qui sera-là.
- Barbara : Dis ton mot… (Rires). Allez !
•••
- Awilo : Je le dirai, le jour J, ma princesse.
• Bonjour ! Alors, on se présente…
- Awilo : (rires) Eh bien, nous sommes artistes chanteurs-musiciens. Tu as en face de toi Barbara Kanam, la diva africaine, la plus grande voix et juste à côté, Awilo Longomba, chanteur africain.
• C’est tout ? Vous n’avez rien d’autres à déclarer ?
- Barbara Kanam : (rires). On attend les questions…
• Vous formez un duo d’amoureux grave, hein !
- Awilo : Il paraît…
- Barbara K : Lui et moi, c’est un vrai contraste, je l’avoue !
• Dis-moi, Barbara, qu’est-ce qui t’a fait craquer chez Awilo ?
- Sa sincérité. Dès le départ, il s’est présenté à moi comme il est, sans faire semblant, sans vouloir changer de personnalité ou d’habitude pour me séduire. Le message qu’il a laissé transparaître, c’est : « je suis ce que je suis. Je ne suis pas un grand richard, mais, j’ai un grand cœur ». Et puis, j’ai aimé chez lui cette joie de vivre. Awilo a l’âme d’un éternel enfant. Il ne se prend pas très au sérieux, mais en même temps, il dégage quelque chose de si particulier…Cela m’a beaucoup touchée…
• Quand il te draguait, tu te disais quoi ? Tu le voyais comment ?
- C’est un artiste. Quand il m’a fait la cour, je n’y croyais pas du tout. Je me disais qu’il a certainement l’habitude de faire ce qu’il fait. Donc, je ne prenais pas ça au sérieux. Mais on a sympathisé pendant longtemps et c’est comme ça que j’ai découvert en lui quelqu’un de simple, de vrai, qui parlait vraiment avec son cœur.
• Depuis combien de temps êtes-vous ensemble ?
- Barbara K : On se connaît depuis 2004.
- Awilo : Donc ça fait six ans.
• Vous avez caché votre jeu…
- Awilo : Comme on dit, vivons cachés pour vivre heureux.
- Barbara K : En fait, on est comme deux grands amis avant tout et je pense que c’est ça qui fait que la relation tient. Au départ d’ailleurs, les gens avaient pensé qu’il était de ma famille. C’est tout dire. Quand on s’aime, quels que soient les coups qu’on reçoit, si on a une bonne relation d’amis, on arrive à faire face à certaines choses.
• Alors, Awilo, comment t’es-tu senti quand tu as appris que ta femme flirtait avec un animateur télé ivoirien?
- J’ai senti que ce n’était pas vrai parce que connaissant Barbara, je sais qu’elle n’est pas une aventurière. C’est quelqu’un qui a un sourire et un charme qui peuvent tromper plus d’un, au point où on peut se faire des idées. Quand j’ai lu ça, franchement, ça m’a fait rire. Et je n’ai pas été choqué du tout. Barbara, c’est une très belle femme et elle plaît aux hommes. Elle ne passe pas inaperçue. Elle est abordée par des millionnaires, des milliardaires qui pensent que c’est une fille naïve parce qu’elle sourit à tout le monde. Et on profite de sa gentillesse, de son sens d’ouverture pour se faire des idées. Attention, hein ! Elle sait ce qu’elle veut.
• Tu ne t’es pas fâché du tout ?
- Non ! Pourquoi ? Je la connais, ma Barbara. Elle n’est pas une femme facile.
• Peut-être qu’elle a prêté le flanc…
- C’est une histoire fausse. Je sais.
• Sûr ?
- Je suis sûr et certain. D’ailleurs, quand j’ai vu sa réaction, j’ai su que pour elle, c’en était de trop. Elle a été touchée dans son amour-propre et a eu très mal…En fait, les gens pensent qu’elle est tête en l’air parce qu’elle s’est mise avec un Awilo qui est chanteur, qui a des dreadlocks et tout. On se dit « Mais, si elle sort avec lui-là, c’est que nous aussi on peut se la taper, excuse-moi le terme. » Mais non ! Détrompez-vous. Est-ce que tu as vu la tête du gars de Beyonce ? Qui ne rêve pas de sortir avec cette chanteuse américaine ? Tu as vu son mec, Jay Z ? Un homme qui porte sa casquette à l’envers ? Un gars qui ne chante même pas… Tu as vu Jennifer Lopez ? Elle est avec un chanteur moins connu qu’elle.
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- Mais, on est africains et je comprends ce genre de complexe. Cependant, faites attention. Il faut approcher la personne pour savoir. Barbara n’est pas légère. Et moi, je ne suis pas n’importe qui aussi. Je suis une icône de la musique africaine. J’ai droit au respect, à une vie aussi. Regardez bien les femmes des chanteurs. Elles sont toujours intelligentes, posées…Alors, respectez un peu le choix des gens. Moi-même, je respecte tellement Barbara que j’ai mal au cœur quand on la traite de n’importe quoi. C’est une intellectuelle. Si elle n’avait pas fait la musique, je pense qu’elle serait ministre, directrice de société. Elle a plein de diplômes, mais c’est parce qu’elle aime la musique, quoi ! Elle m’apporte beaucoup dans ma vie, m’apprend beaucoup de choses, tu sais.
• Qu’est-ce que ça te fait d’entendre tout ça, Barbara…
- Dans ma vie, je n’ai jamais eu quelqu’un qui m’a dit des choses aussi sincères. Il n’attend rien, hein. C’est vrai qu’il y a de l’amour, mais il n’y a aucun intérêt particulier, de part et d’autre. C’est quelqu’un de plus âgé que moi, il a quand même rencontré des femmes plus belles, plus riches, plus connues que moi. Mais, c’est vraiment par amour, et c’est ce qui me touche énormément. Quelle que soit la situation, Awilo, fait partie de mon être. C’est quelqu’un qui a beaucoup de mérite. Il n’a peut-être pas eu les mêmes chances que moi, dans mon enfance mais, là où il est aujourd’hui, je ne connais pas beaucoup de personnes qui y seraient arrivées. C’est un homme très fidèle, très gentil, très présent. Les gens ne croient pas quand je dis que c’est quelqu’un qui ne sort jamais, qui est tout le temps à la maison…
• C’est normal quand on a une petite perle comme toi…
- Non, arrête ! C’est quelqu’un qui est très casanier de nature et très attachant. Même si nous avons un problème dans notre relation, ce qui arrive d’ailleurs à tous les couples, je voudrais vraiment qu’on le respecte et qu’on respecte cette vie privée. Au moment voulu, nous ferons les déclarations qu’il faut. En attendant, nous avons besoin de calme ! C’est vrai qu’on n’est pas encore mariés, mais nous avons des familles, des enfants qui n’ont pas besoin de voir notre vie exposée comme ça. Une fois que les démarches seront faites comme il se doit dans nos traditions, nous dirons voilà, nous sommes fiancés, nous allons nous marier, nous donnerons les dates et tout… Nous n’avons jamais voulu cacher quoi que ce soit. Je pense que c’est d’ailleurs ça qui nous a joué des tours parce qu’on a voulu être vrais. On est ce qu’on est, reconnaissez nos talents, pour le reste, c’est Dieu qui va faire…
• Ce qui est sûr, vous vivez ensemble…
- Barbara K : ça ce n’est pas important.
• Ah si ! Il y a une question qui suit en fait…
- Awilo : Vas-y, on t’écoute…
• Quand vous vous retrouvez, vous parlez musique ou vous faites autre chose ?
- Barbara K : On est très complices. On a beaucoup de goûts communs.
En termes de musique, on aime bien les vieilleries, mais aussi Michael Jackson, Marvin Gaye, la rumba… Et puis, on rigole beaucoup parce qu’il a des choses insolites qu’il a vécues au Congo, dans son enfance. On est comme deux enfants. Quand on se retrouve, on a envie d’oublier tout le reste et de profiter de la vie. On n’est pas stars, quand on se retrouve… On est des êtres humains, avec nos faiblesses, nos qualités, voilà ! Il me donne même des conseils, il est très grand frère dans son genre, Awilo. Même du point de vue professionnel, comment gérer les contrats, comment parler avec les gens.
• Quel est le petit nom de caresse que tu lui as donné ?
- Barbara K : (rires). Je ne sais pas…Il y en a beaucoup, ça dépend (fou rire).
- Awilo : On se fait des vannes, ça dépend du moment…Quand je fais le fou, elle me dit : « mon petit fou », « mon beau petit diable… » Quand je lui fais un cadeau, c’est « mon gentil… »
• Qu’est-ce que tu n’aimes pas chez Awilo?
- Barbara K : Il est imprévisible dans son genre. Et quand il est fâché ! Oh la la ! Toute la république va le savoir. C’est un bon… « Bété » (rires). Quand c’est chaud, c’est chaud. Il est très expressif et quand c’est comme ça, je dis : «oh ! Papa, doucement…». Et puis, il mange beaucoup ! Ça remplit les assiettes et c’est du travail. Quand il commence, il ne s’arrête pas.
- Awilo : Elle n’aime pas ce côté-là !
• Et toi, Awilo ?
- Moi, j’ai plein de défauts, mais Barbara, faut que je cherche… Je ne vois pas…
• Elle passe certainement beaucoup de temps dans la douche…
- Awilo : Ah, oui ! Ça aussi. Elle s’occupe trop de son visage, de son corps. Quand elle commence, elle ne calcule personne. Sinon, elle est magnifique, Barbara. Ce que je n’aime pas aussi, c’est que quand je me fâche, elle rit…
• Dis-moi, est-ce que tu sais danser le zouk ?
- Awilo: Ah! Ah! Ah! (Rires).
- Barbara : Il me piétine !
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- Awilo : Tu as entendu sa réponse ? (rires)…Quand on commence à danser, on quitte la piste avant la fin du morceau.
- Barbara : Je lui dis toujours : «mon frère, ce n’est pas Soukouss, c’est zouk !»
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- Awilo : Le zouk, il paraît que c’est une danse de dragueur, donc, tu vois que je n’ai pas eu trop l’habitude de le danser, dans ma vie. C’est une danse qui doit s’exécuter avec la personne qu’on aime. Pas n’importe qui. Mes premiers zouk que j’ai eu à faire avec Barbara, franchement…je l’ai maltraitée (rires). Je ne suis pas boîte de nuit non plus, donc je n’ai pas appris à danser ça.
• C’est étonnant pour l’image de…voyou que tu donnes.
- Barbara : C’est ce que je dis toujours. Il est à l’opposé de tout ce qu’on pense. Et même quand on va en boîte, c’est palabres ! Moi, je ne sors pas comme ça d’une boîte, je veux danser et lui automatiquement, il veut rentrer à la maison (rires).
• Barbara, quand tu fais du shopping, il t’accompagne ?
- Awilo : On le fait souvent à deux. On a eu beaucoup d’occasions pour ça.
- Barbara : C’est lui qui choisit en général. Il a de bons goûts.
Et il fait tout à l’excès. Il m’achète beaucoup de choses. Je prends beaucoup de temps pour choisir, mais l’œil, c’est lui…Il me dit même qu’il faut oser. Je suis assez classique dans mes goûts.
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- Awilo : Aujourd’hui, il m’arrive même de lui acheter des choses en son absence, quand je vais dans des pays où on peut faire facilement du shopping. Elle aime beaucoup les chaussures de grandes marques, des chaussures chères.
• Et, comment tu fais pour assurer ?
- Awilo : Je travaille et elle aussi. C’est vrai, c’est une femme qui coûte cher.
• Alors, on multiplie les spectacles ?
- Awilo : Ah ! Ça oui ! (rires)
- Barbara : Et moi, j’ai changé ses goûts aussi. Il est beaucoup plus sobre maintenant. Il a coupé ses cheveux, il est beaucoup plus classique, je trouve que ça lui va bien.
• Dis-lui un mot, celui que tu ne lui as jamais dit…
- Awilo : Je lui ai presque tout dit… Mais, si un jour, j’ai la chance d’épouser cette jolie fée, parmi des millions d’hommes sur terre, je lui dirai quelque chose de particulier devant le public qui sera-là.
- Barbara : Dis ton mot… (Rires). Allez !
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- Awilo : Je le dirai, le jour J, ma princesse.