Le chef a parlé. Pour apaiser l’atmosphère devenue lourde. Malgré cela, il y a toujours des sons discordants. La corde de la paix est devenue trop raide. Prête à casser. Les élections pas pour maintenant. On continue de manger à la table du roi la nuit. Le jour on l’insulte. Il prend ses responsabilités. Si pendant huit ans de crise le ciel n’est pas tombé sur la tête des Ivoiriens. C’est que seul Gbagbo tient la barre. Un chef est un chef. Des bruits de couloir qui ne donneront rien. Une opposition amorphe et corrompue. Qui veut envoyer le peuple à l’abattoir. Attention ! On pense au cinquantenaire. Les opérateurs économiques catégoriques.”Il est difficile de demander à des opérateurs économiques en difficulté de mettre la main à la poche pour fêter. On n’a pas envie de fêter”, dixit Billon président de la CCI-CI. 49 incendies : 9 dans les années 80 et 90 et 40 depuis ces 10 dernières années. Le délestage et autres maux. Le chef est dans l’embarras. Il a lui-même frappé un gouvernement moribond. Pour mettre fin au chantage. Qui doit faire quoi ? Le nouveau gouvernement fait déjà l’objet de critique. Pourquoi pas ? Tous les proches collaborateurs du chef doivent rendre compte. Des biens acquis. Dans des conditions qui fâchent. Le chef a parlé. Mais il n’a encore rien dit. Le vrai problème, c’est la frustration faite à la majorité. Voici pourquoi certains intouchables d’hier ont élu domicile à la Maca. D’autres doivent suivre. Il faut que le chef parle. Les investisseurs ont besoin de la paix. Les Ivoiriens aussi ! La parole est libérée. A bas l’impunité !
Par Sériba Koné
Par Sériba Koné