Anouma et les présidents de clubs s’accordent
Aucun sacrifice n’est de trop pour sauver le football ivoirien. Le président de la fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma et les présidents de clubs, réunis au sein de la conférence des présidents de clubs, ont décidé d’unir leurs forces pour redynamiser le sport roi en Côte d’Ivoire. Jeudi dernier, pendant neuf heures d’horloge (11h à 21h), ils se sont enfermés à l’hôtel Novotel au Plateau (Abidjan) pour plancher sur les différents points de l’actualité sportive en Côte d’Ivoire, singulièrement le statut de l’équipe nationale et des clubs, leur mode de financement. A ce niveau, les inquiétudes des présidents de clubs ont été résorbées par Jacques Anouma. Ainsi, il a été convenu que les moyens acquis par la fédération dans le cadre des activités de l’équipe nationale rejaillissent plus sur le football local étant entendu que les équipes nationales sont sous la responsabilité de l’Etat. Les relations fédération-clubs ont été passées également au scanner. Là aussi, les concessions de part et d’autre ont permis de trouver un consensus avec l’entrée des présidents de clubs dans le comité exécutif de la fédération. Une bataille gagnée par les présidents de clubs qui, 24 heures avant, se sont vus offrir des sièges au bureau de la Ligue professionnelle. Tout en se réjouissant de l’intégration des présidents de clubs à la Ligue professionnelle, Jacques Anouma a justifié leur entrée au comité exécutif de la fédération par sa volonté d’apporter un coup de neuf. «En ce qui concerne le renouvellement des instances que j’ai personnellement annoncé depuis Cabinda (au lendemain de l’élimination des Eléphants en quarts de finale de la CAN 2010 en Angola, il avait annoncé un grand nettoyage à la fédération, ndlr), des personnalités du football viendront m’accompagner dans ma mission. Après 8 ans et 3 CAN consécutives, les choses doivent changer» a martelé le président de la FIF. Même si cela n’est pas inscrit dans les statuts de la fédération et en attendant d’en discuter prochainement au Caire (Egypte), Anouma croit que c’est la seule alternative pour que «la fin du mandat se passe dans de bonnes conditions pour le bien et la survie du football national».
La réflexion sur l’équipe nationale, l’entraîneur, la gestion du Mondial 2010 pour une meilleure représentativité de la Côte d’Ivoire ont été également au cœur de ce conclave. Ensemble, ils ont convenu d’unir leurs efforts et intelligence pour que le drapeau ivoirien flambe plus haut lors des compétitions internationales. Pour donc donner une assise solide et assurer la relève, Me Roger Ouégnin a été désigné pour proposer une nouvelle mouture de la Direction technique nationale (DTN).
OUATTARA Gaoussou
Aucun sacrifice n’est de trop pour sauver le football ivoirien. Le président de la fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma et les présidents de clubs, réunis au sein de la conférence des présidents de clubs, ont décidé d’unir leurs forces pour redynamiser le sport roi en Côte d’Ivoire. Jeudi dernier, pendant neuf heures d’horloge (11h à 21h), ils se sont enfermés à l’hôtel Novotel au Plateau (Abidjan) pour plancher sur les différents points de l’actualité sportive en Côte d’Ivoire, singulièrement le statut de l’équipe nationale et des clubs, leur mode de financement. A ce niveau, les inquiétudes des présidents de clubs ont été résorbées par Jacques Anouma. Ainsi, il a été convenu que les moyens acquis par la fédération dans le cadre des activités de l’équipe nationale rejaillissent plus sur le football local étant entendu que les équipes nationales sont sous la responsabilité de l’Etat. Les relations fédération-clubs ont été passées également au scanner. Là aussi, les concessions de part et d’autre ont permis de trouver un consensus avec l’entrée des présidents de clubs dans le comité exécutif de la fédération. Une bataille gagnée par les présidents de clubs qui, 24 heures avant, se sont vus offrir des sièges au bureau de la Ligue professionnelle. Tout en se réjouissant de l’intégration des présidents de clubs à la Ligue professionnelle, Jacques Anouma a justifié leur entrée au comité exécutif de la fédération par sa volonté d’apporter un coup de neuf. «En ce qui concerne le renouvellement des instances que j’ai personnellement annoncé depuis Cabinda (au lendemain de l’élimination des Eléphants en quarts de finale de la CAN 2010 en Angola, il avait annoncé un grand nettoyage à la fédération, ndlr), des personnalités du football viendront m’accompagner dans ma mission. Après 8 ans et 3 CAN consécutives, les choses doivent changer» a martelé le président de la FIF. Même si cela n’est pas inscrit dans les statuts de la fédération et en attendant d’en discuter prochainement au Caire (Egypte), Anouma croit que c’est la seule alternative pour que «la fin du mandat se passe dans de bonnes conditions pour le bien et la survie du football national».
La réflexion sur l’équipe nationale, l’entraîneur, la gestion du Mondial 2010 pour une meilleure représentativité de la Côte d’Ivoire ont été également au cœur de ce conclave. Ensemble, ils ont convenu d’unir leurs efforts et intelligence pour que le drapeau ivoirien flambe plus haut lors des compétitions internationales. Pour donc donner une assise solide et assurer la relève, Me Roger Ouégnin a été désigné pour proposer une nouvelle mouture de la Direction technique nationale (DTN).
OUATTARA Gaoussou
