Par dépit ou par ironie, une chose est sûre, les téléphones "made in China" encore appelés "chine-toc", connaissent un franc succès en Côte d'Ivoire depuis quelques années déjà. Mais comment en sommes-nous arrivés là aujourd'hui ? Comment ces téléphones jadis ignorés par la population ont envahi nos différents marchés au point de devenir des outils très pratiques pour elle?
La floraison des structures de téléphonies mobiles a conséquemment suscité un déclin tant au niveau des prix des appareils mobiles que des puces électroniques qui coûtaient, il y a une dizaine d'années, 25.000 F. Fort des différents avantages que les téléphonies proposaient -et proposent toujours d'ailleurs- à leurs clients, ces derniers se sont retrouvés avec deux, voire trois puces et par conséquent en possession de trois portables. Cette situation a vraisemblablement entraîné l'apparition des téléphones "chine-toc. Ces derniers ont été bien accueillis par la population, dans la mesure où avoir en sa possession trois portables n'était plus du tout esthétique. Mieux, l'avènement des téléphones "chine-toc" a encouragé également la chute drastique du coût des téléphones dans son ensemble et par conséquent démystifié l'utilisation des téléphones portables.
Eviter de les faire tomber
Revêtus généralement d'une coque grise brillante, les téléphones "chine toc" attirent à vue d'œil : ils sont petits, jolis et comportent toutes les fonctions numériques (appareil photo numérique, vidéo, avec la capacité de le récupérer sur un ordinateur, Mp3, connexion Internet,…) susceptibles d'être utilisés par les adeptes. Cependant, les téléphones "chine-toc" se reconnaissent même par les experts les moins aguerris. Un constat premier, la marque du téléphone est soit déformée, soit, elle a une consonance asiatique. En second lieu, leur prix est doublement inférieur à celui du téléphone original. Ce qui n'est pas à déplaire aux éventuels clients. De plus, ces appareils ont la capacité de stocker deux puces, ce qui se trouve être donc, une charge de moins pour les friands des téléphones. Comme l'indique Madame Goli, ils sont avantageux :"J'ai deux téléphones et quatre puces puisque chaque téléphone prend deux puces ; ce qui n'était pas possible par le passé", nous a-t-elle confié, avant de trouver cette trouvaille "géniale". S'il est vrai que ces téléphones sont bien appréciés du point de vue qu'il facilite la vie aux usagers, il n'en demeure pas moins qu'ils sont d'une extrême fragilité. Certains en témoignent : "Quand on achète un "chine-toc", il faut tout faire pour qu'il ne tombe pas souvent parce qu'il risque d'être vite endommagé. Car ils ne sont pas résistants et durables", nous dit Edouard, un gérant de cabine qui a déjà fait les frais des "chine-toc".
Appréciés ou pas, les "chine-toc", occupent aujourd'hui une place importante dans la télécommunication. L'Afrique compte plus de trois cent millions d'abonnés en téléphonie mobile et dans quelques années, il est clair que le nombre ira croissant.
CINTHIA R AKA
La floraison des structures de téléphonies mobiles a conséquemment suscité un déclin tant au niveau des prix des appareils mobiles que des puces électroniques qui coûtaient, il y a une dizaine d'années, 25.000 F. Fort des différents avantages que les téléphonies proposaient -et proposent toujours d'ailleurs- à leurs clients, ces derniers se sont retrouvés avec deux, voire trois puces et par conséquent en possession de trois portables. Cette situation a vraisemblablement entraîné l'apparition des téléphones "chine-toc. Ces derniers ont été bien accueillis par la population, dans la mesure où avoir en sa possession trois portables n'était plus du tout esthétique. Mieux, l'avènement des téléphones "chine-toc" a encouragé également la chute drastique du coût des téléphones dans son ensemble et par conséquent démystifié l'utilisation des téléphones portables.
Eviter de les faire tomber
Revêtus généralement d'une coque grise brillante, les téléphones "chine toc" attirent à vue d'œil : ils sont petits, jolis et comportent toutes les fonctions numériques (appareil photo numérique, vidéo, avec la capacité de le récupérer sur un ordinateur, Mp3, connexion Internet,…) susceptibles d'être utilisés par les adeptes. Cependant, les téléphones "chine-toc" se reconnaissent même par les experts les moins aguerris. Un constat premier, la marque du téléphone est soit déformée, soit, elle a une consonance asiatique. En second lieu, leur prix est doublement inférieur à celui du téléphone original. Ce qui n'est pas à déplaire aux éventuels clients. De plus, ces appareils ont la capacité de stocker deux puces, ce qui se trouve être donc, une charge de moins pour les friands des téléphones. Comme l'indique Madame Goli, ils sont avantageux :"J'ai deux téléphones et quatre puces puisque chaque téléphone prend deux puces ; ce qui n'était pas possible par le passé", nous a-t-elle confié, avant de trouver cette trouvaille "géniale". S'il est vrai que ces téléphones sont bien appréciés du point de vue qu'il facilite la vie aux usagers, il n'en demeure pas moins qu'ils sont d'une extrême fragilité. Certains en témoignent : "Quand on achète un "chine-toc", il faut tout faire pour qu'il ne tombe pas souvent parce qu'il risque d'être vite endommagé. Car ils ne sont pas résistants et durables", nous dit Edouard, un gérant de cabine qui a déjà fait les frais des "chine-toc".
Appréciés ou pas, les "chine-toc", occupent aujourd'hui une place importante dans la télécommunication. L'Afrique compte plus de trois cent millions d'abonnés en téléphonie mobile et dans quelques années, il est clair que le nombre ira croissant.
CINTHIA R AKA