Avant sa prise de fonction officielle, le nouveau ministre des Mines et de l’Energie, Augustin Komoé, a effectué le lundi 1er mars 2010, matin, une visite de travail au BNETD (Bureau national d’étude technique et de développement). Il s’agissait au cours de cette visite, pour le successeur d’Emmanuel Monnet, de s’assurer des grands projets de développement, en matière des Mines et de l’Energie en Côte d’Ivoire.
Le BNETD (Bureau national d’étude technique et de développement) est décidé à accompagner le nouveau ministre des Mines et de l’Energie dans sa nouvelle tâche à lui confiée par le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo et le Premier ministre, Guillaume Soro. C’est ce qui ressort de la visite de travail effectuée le lundi par Augustin Komoé auprès dudit bureau. Le directeur général du BNETD a profité de l’occasion pour dénoncer la situation de délestage à laquelle est confrontée la Côte d’Ivoire depuis un bon moment. «La Côte d’Ivoire à la capacité d’éviter cette situation », a déclaré Ahoua Don Mello. Avant d’exprimer sa reconnaissance au nouveau ministre des Mines et de l’Energie qui fait honneur à sa structure, en y effectuant une visite de travail. Saluant Ahoua Don Mello et ses collaborateurs, Augustin Komoé a donné les raisons de sa visite. Il s’agit selon lui, dans un premier temps, de s’imprégner des réalités des mines et de l’énergie en Côte d’Ivoire. La deuxième raison est, de réfléchir sur la recherche de solutions face au délestage. La troisième raison, justifie-t-il, est de faire en sorte que la Côte d’Ivoire sorte rapidement de la situation du délestage. A entendre le ministre Augustin Komoé, ‘’il faut permettre à la Côte d’Ivoire de sortir rapidement de la situation du délestage afin de lui permettre de jouer son rôle de locomotive de la sous-région’’. Soucieux des dégâts causés par le délestage, le ministre indique qu’on n’a pas besoin que les gens prennent la rue pour chercher à faire quoi que ce soit. C’est pourquoi, il croit nécessaire de réfléchir à la mise en œuvre de solutions, quoiqu’il n’ait pas encore pris fonction de façon officielle (hier matin). Ce qui importe, pour le ministre, est de palier au plutôt possible à la situation qui prévaut. «La Côte d’Ivoire ne mérite pas une situation pareille », déplore-t-il. Après les interventions du ministre Augustin Komoé et de Ahoua Don Mello, des experts du Bnetd ont fait le point de la situation des Mines et de l’Energie en Côte d’Ivoire. Dans les différentes présentations, il a été révélé au nouveau ministre les maux dont souffrent les deux secteurs (mines et énergie). Il s’agit entre autre du manque de coordination des actions entreprises par les différentes des structures, de l’absence de ressources devant servir au financement des projets et à la recherche et au développement des deux secteurs. Comme solutions au délestage, le Bnetd préconise la mise en œuvre d’un comité de gestion de la crise piloté par le Bnetd, la défiscalisation des panneaux solaires pour permettre de réduire la demande, la facilitation de l’accès des clients industriels aux groupes électrogènes par une défiscalisation des équipements combustibles. Aussi les experts du Bnetd préconisent comme mesures, à moyen terme, la location de groupes électrogènes de production (environ 100 MW), la mise en œuvre de politique d’économie de gestion. A long terme, il a été suggéré la construction de la 3è tranche d’Azito. Vu l’urgence, le nouveau ministre des Mines et de l’Energie a assuré souscrire auxdites mesures. L’essentiel pour lui, est que la Côte d’Ivoire sorte de cette situation de délestage.
Honoré Kouassi
Le BNETD (Bureau national d’étude technique et de développement) est décidé à accompagner le nouveau ministre des Mines et de l’Energie dans sa nouvelle tâche à lui confiée par le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo et le Premier ministre, Guillaume Soro. C’est ce qui ressort de la visite de travail effectuée le lundi par Augustin Komoé auprès dudit bureau. Le directeur général du BNETD a profité de l’occasion pour dénoncer la situation de délestage à laquelle est confrontée la Côte d’Ivoire depuis un bon moment. «La Côte d’Ivoire à la capacité d’éviter cette situation », a déclaré Ahoua Don Mello. Avant d’exprimer sa reconnaissance au nouveau ministre des Mines et de l’Energie qui fait honneur à sa structure, en y effectuant une visite de travail. Saluant Ahoua Don Mello et ses collaborateurs, Augustin Komoé a donné les raisons de sa visite. Il s’agit selon lui, dans un premier temps, de s’imprégner des réalités des mines et de l’énergie en Côte d’Ivoire. La deuxième raison est, de réfléchir sur la recherche de solutions face au délestage. La troisième raison, justifie-t-il, est de faire en sorte que la Côte d’Ivoire sorte rapidement de la situation du délestage. A entendre le ministre Augustin Komoé, ‘’il faut permettre à la Côte d’Ivoire de sortir rapidement de la situation du délestage afin de lui permettre de jouer son rôle de locomotive de la sous-région’’. Soucieux des dégâts causés par le délestage, le ministre indique qu’on n’a pas besoin que les gens prennent la rue pour chercher à faire quoi que ce soit. C’est pourquoi, il croit nécessaire de réfléchir à la mise en œuvre de solutions, quoiqu’il n’ait pas encore pris fonction de façon officielle (hier matin). Ce qui importe, pour le ministre, est de palier au plutôt possible à la situation qui prévaut. «La Côte d’Ivoire ne mérite pas une situation pareille », déplore-t-il. Après les interventions du ministre Augustin Komoé et de Ahoua Don Mello, des experts du Bnetd ont fait le point de la situation des Mines et de l’Energie en Côte d’Ivoire. Dans les différentes présentations, il a été révélé au nouveau ministre les maux dont souffrent les deux secteurs (mines et énergie). Il s’agit entre autre du manque de coordination des actions entreprises par les différentes des structures, de l’absence de ressources devant servir au financement des projets et à la recherche et au développement des deux secteurs. Comme solutions au délestage, le Bnetd préconise la mise en œuvre d’un comité de gestion de la crise piloté par le Bnetd, la défiscalisation des panneaux solaires pour permettre de réduire la demande, la facilitation de l’accès des clients industriels aux groupes électrogènes par une défiscalisation des équipements combustibles. Aussi les experts du Bnetd préconisent comme mesures, à moyen terme, la location de groupes électrogènes de production (environ 100 MW), la mise en œuvre de politique d’économie de gestion. A long terme, il a été suggéré la construction de la 3è tranche d’Azito. Vu l’urgence, le nouveau ministre des Mines et de l’Energie a assuré souscrire auxdites mesures. L’essentiel pour lui, est que la Côte d’Ivoire sorte de cette situation de délestage.
Honoré Kouassi