La 3è phase d’Azito est la solution alternative à la crise d’électricité que connaît la Côte d’Ivoire, en attendant la construction du barrage de Soubré prévue pour 2014. Dans les échanges qu’ils ont eus à la faveur de la visite de M. Augustin Komoé, les experts et le tout nouveau ministre des Mines et de l’énergie n’ont pas manqué de se demander pourquoi ce chantier n’a jamais pu être ouvert. Une question que le Secrétaire général du Bureau national d’étude technique et de développent (BNETD) et le conférencier du jour, M. Kouassi N’Da, Directeur du Département Industrie Energie et Mines se sont refusés d’aborder. Par pudeur ou par attitude politicienne.
Pour sa part, Ahoua Don Melo Directeur général du BNETD a révélé que Bouygues, qui était partenaire de la Côte d’Ivoire pour l’exploitation d’un puits de gaz, a voulu que l’Etat ivoirien l’autorise à produire de l’électricité. Dans ce cas de figure, a affirmé M Don Melo, Bouygues n’avait aucun intérêt à favoriser l’éclosion d’un concurrent avec l’ouverture des travaux de la 3è phase d’Azito. Ce qui a fait dire au Directeur général du BNETD : «Le Loobying marqué de Bouygues a tué Azito 3».
Le Directeur général du BNETD a fait remarquer que dans la même époque, Azito était en restructuration après le départ d’un partenaire et l’arrivée d’un autre. La 3è phase nécessitait un an de travaux parce qu’il s’agissait de construire un évaporateur. Et, les deux chantiers, de l’avis de Don Melo, pouvaient être déclenchés en même temps : «Dommage que Azito n’a pas fait un Loobying hardi».
Après cette révélation de taille, qui a permis à M. Kouassi N’Da d’affirmer que Bouygues n’était pas à son premier coup, a indiqué à l’endroit du ministre des Mines et de l’Energie que les besoins du Ghana --qui consomme plus de 2000 MW contre 1300 MW pour la Côte d’Ivoire, et cela alors que le Ghana n’a pas de gaz naturel-- sont tels qu’il serait sage de compter sur nous-mêmes. Car, toujours selon M Kouassi N’Da, le gaz naturel que le Nigeria devrait servir au Ghana était prévu pour 2006. Mais, souligne-t-il, jusqu’à ce jour, rien n’a été fait.
Il en va de même pour le gazoduc qui, depuis le Nigeria, devait traverser l’Afrique de l’Ouest pour alimenter les pays comme le Bénin, le Togo, le Ghana en Gaz; et qui ne s’est pas encore fait, parce que la consommation nationale du Nigeria est insuffisante. Pire, le Nigeria préfère, s’il doit vendre son gaz, le liquéfier et le vendre cher, a mentionné Kouassi N’Da.
Sur la question du gaz butane comme carburant pour les véhicules, comme cela se fait en Europe, Kouassi N’Da a fait remarquer au ministre Komoé que le gouvernement a décidé de subventionner le gaz butane pour éviter la déforestation. Si le gouvernement devrait renoncer à subventionner le gaz butane, il a souhaité qu’il soit utilisé comme carburant pour des véhicules adaptés et non pour tous les véhicules.
Franck A. Zagbayou
zagbayou@fratmat.info
Pour sa part, Ahoua Don Melo Directeur général du BNETD a révélé que Bouygues, qui était partenaire de la Côte d’Ivoire pour l’exploitation d’un puits de gaz, a voulu que l’Etat ivoirien l’autorise à produire de l’électricité. Dans ce cas de figure, a affirmé M Don Melo, Bouygues n’avait aucun intérêt à favoriser l’éclosion d’un concurrent avec l’ouverture des travaux de la 3è phase d’Azito. Ce qui a fait dire au Directeur général du BNETD : «Le Loobying marqué de Bouygues a tué Azito 3».
Le Directeur général du BNETD a fait remarquer que dans la même époque, Azito était en restructuration après le départ d’un partenaire et l’arrivée d’un autre. La 3è phase nécessitait un an de travaux parce qu’il s’agissait de construire un évaporateur. Et, les deux chantiers, de l’avis de Don Melo, pouvaient être déclenchés en même temps : «Dommage que Azito n’a pas fait un Loobying hardi».
Après cette révélation de taille, qui a permis à M. Kouassi N’Da d’affirmer que Bouygues n’était pas à son premier coup, a indiqué à l’endroit du ministre des Mines et de l’Energie que les besoins du Ghana --qui consomme plus de 2000 MW contre 1300 MW pour la Côte d’Ivoire, et cela alors que le Ghana n’a pas de gaz naturel-- sont tels qu’il serait sage de compter sur nous-mêmes. Car, toujours selon M Kouassi N’Da, le gaz naturel que le Nigeria devrait servir au Ghana était prévu pour 2006. Mais, souligne-t-il, jusqu’à ce jour, rien n’a été fait.
Il en va de même pour le gazoduc qui, depuis le Nigeria, devait traverser l’Afrique de l’Ouest pour alimenter les pays comme le Bénin, le Togo, le Ghana en Gaz; et qui ne s’est pas encore fait, parce que la consommation nationale du Nigeria est insuffisante. Pire, le Nigeria préfère, s’il doit vendre son gaz, le liquéfier et le vendre cher, a mentionné Kouassi N’Da.
Sur la question du gaz butane comme carburant pour les véhicules, comme cela se fait en Europe, Kouassi N’Da a fait remarquer au ministre Komoé que le gouvernement a décidé de subventionner le gaz butane pour éviter la déforestation. Si le gouvernement devrait renoncer à subventionner le gaz butane, il a souhaité qu’il soit utilisé comme carburant pour des véhicules adaptés et non pour tous les véhicules.
Franck A. Zagbayou
zagbayou@fratmat.info