Outre le délestage, les populations doivent faire face à une pénurie grave d’eau potable pendant plusieurs jours. Cette situation n’épargne pas certaines institutions de l’Etat.
L’on dirait que ces deux services sont intimement liés. Ou encore, pile et face d’une même monnaie. Dans la mesure où, c’est à partir de l’électricité que les turbines de la Sodeci tournent correctement et arrivent à produire de l’eau potable pour la consommation. Certes, le pays connaît depuis le 1er février une grave crise d’électricité avec son corollaire de délestages qui entravent le bon déroulement des activités économiques. Malheureusement, la situation semble se complexifier sur les consommateurs d’autant que l’on assiste également à une pénurie récurrente d’eau, même dans les secteurs où les coupures de courant ne sont pas régulières voire inexistantes. C’est le cas de la Primature où les bureaux sont privés de l’or bleu, il y a maintenant 48 heures. Toute situation qui crée d’énormes désagréments aux travailleurs. «Nous sommes obligés d’aller de moins en moins aux toilettes, parce que, cela fait pratiquement deux jours qu’on n’a pas d’eau dans les robinets. C’est une situation qui nous indispose vraiment», fustige un agent de la Primature. Selon lui, si rien n’est fait pour régler ce problème, cela risque d’affecter négativement leur rendement au travail. «La Primature est une grande institution qui reçoit à longueur de journée, des personnalités ivoiriennes et étrangères. Imaginez-vous que parmi ces visiteurs, un d’entre eux ressente un malaise, où ira-t-il pour se libérer ?», s’interroge-t-il. Convaincu que ce sont des situations qui peuvent ternir l’image de l’institution. Les services de la Présidence de la République sont confrontés également à cette pénurie d’eau. Selon cetains agents de la Présidence, depuis hier, plusieurs bureaux ne son pas alimentés en eau potable. Outre ces deux institutions, de nombreux quartiers de la ville d’Abidjan vivent un véritable calvaire depuis quelques semaines à cause de la rareté de l’eau dans les robinets. «Nous ne ressentons pas véritablement le délestage, mais notre problème ici, c’est le manque d’eau. C’est bizarre, nous avons le courant mais pas d’eau. Nous avons été privés d’eau du jeudi matin au vendredi matin et du lundi de 10 heures à mardi (hier) à 8 heures. Cette une situation qui est déplorable», critique Mme Assi Jeannette, habitante du quartier Cocody-Angré (7ème tranche). Dans la mesure où elle était obligée de parcourir une longue distance pour avoir de l’eau. «Les coupures d’eau peuvent intervenir à tout moment, sans qu’on ne soit informé. Or, si la Sodeci communique sur cela, on peut prendre quelques dispositions de sorte qu’on ne ressente pas trop cette pénurie», suggère-t-elle. Comme un effet de contamination, des communes comme Abobo, Attécoubé, Marcory, Port-Bouët, … sont également dans le gouffre eu égard à la rareté de l’eau potable. «La Côte d’Ivoire est en train de régresser. Déjà, nous vivons difficilement la question du délestage. Aujourd’hui, c’est le problème d’eau qui vient se greffer. Il faut que l’Etat trouve une solution pour éviter la catastrophe aux populations», soutient Fulgence Y. Kouadio, fonctionnaire qui réside à Port-Bouët-Gonzagville. Pour lui, les riverains peuvent observer facilement deux jours sans avoir une seule goutte d’eau. Dramatique. Ceux qui ont la chance d’avoir des puits dans leur cour, utilisent cette eau pour la toilette et la lessive. «Au moment où je vous parle (ndlr : hier), cela fait le deuxième jour qu’on n’est pas servi par la Sodeci. Je suis contraint d’aller acheter de l’eau minérale pour la consommation directe et pour la cuisine. Ce sont des dépenses imprévues dans mon budget. Mais, vu l’urgence, je suis obligé de m’adapter pour préserver la santé de ma famille», fait remarquer le fonctionnaire qui craint que ce problème ne s’aggrave davantage.
Cissé Cheick Ely
L’on dirait que ces deux services sont intimement liés. Ou encore, pile et face d’une même monnaie. Dans la mesure où, c’est à partir de l’électricité que les turbines de la Sodeci tournent correctement et arrivent à produire de l’eau potable pour la consommation. Certes, le pays connaît depuis le 1er février une grave crise d’électricité avec son corollaire de délestages qui entravent le bon déroulement des activités économiques. Malheureusement, la situation semble se complexifier sur les consommateurs d’autant que l’on assiste également à une pénurie récurrente d’eau, même dans les secteurs où les coupures de courant ne sont pas régulières voire inexistantes. C’est le cas de la Primature où les bureaux sont privés de l’or bleu, il y a maintenant 48 heures. Toute situation qui crée d’énormes désagréments aux travailleurs. «Nous sommes obligés d’aller de moins en moins aux toilettes, parce que, cela fait pratiquement deux jours qu’on n’a pas d’eau dans les robinets. C’est une situation qui nous indispose vraiment», fustige un agent de la Primature. Selon lui, si rien n’est fait pour régler ce problème, cela risque d’affecter négativement leur rendement au travail. «La Primature est une grande institution qui reçoit à longueur de journée, des personnalités ivoiriennes et étrangères. Imaginez-vous que parmi ces visiteurs, un d’entre eux ressente un malaise, où ira-t-il pour se libérer ?», s’interroge-t-il. Convaincu que ce sont des situations qui peuvent ternir l’image de l’institution. Les services de la Présidence de la République sont confrontés également à cette pénurie d’eau. Selon cetains agents de la Présidence, depuis hier, plusieurs bureaux ne son pas alimentés en eau potable. Outre ces deux institutions, de nombreux quartiers de la ville d’Abidjan vivent un véritable calvaire depuis quelques semaines à cause de la rareté de l’eau dans les robinets. «Nous ne ressentons pas véritablement le délestage, mais notre problème ici, c’est le manque d’eau. C’est bizarre, nous avons le courant mais pas d’eau. Nous avons été privés d’eau du jeudi matin au vendredi matin et du lundi de 10 heures à mardi (hier) à 8 heures. Cette une situation qui est déplorable», critique Mme Assi Jeannette, habitante du quartier Cocody-Angré (7ème tranche). Dans la mesure où elle était obligée de parcourir une longue distance pour avoir de l’eau. «Les coupures d’eau peuvent intervenir à tout moment, sans qu’on ne soit informé. Or, si la Sodeci communique sur cela, on peut prendre quelques dispositions de sorte qu’on ne ressente pas trop cette pénurie», suggère-t-elle. Comme un effet de contamination, des communes comme Abobo, Attécoubé, Marcory, Port-Bouët, … sont également dans le gouffre eu égard à la rareté de l’eau potable. «La Côte d’Ivoire est en train de régresser. Déjà, nous vivons difficilement la question du délestage. Aujourd’hui, c’est le problème d’eau qui vient se greffer. Il faut que l’Etat trouve une solution pour éviter la catastrophe aux populations», soutient Fulgence Y. Kouadio, fonctionnaire qui réside à Port-Bouët-Gonzagville. Pour lui, les riverains peuvent observer facilement deux jours sans avoir une seule goutte d’eau. Dramatique. Ceux qui ont la chance d’avoir des puits dans leur cour, utilisent cette eau pour la toilette et la lessive. «Au moment où je vous parle (ndlr : hier), cela fait le deuxième jour qu’on n’est pas servi par la Sodeci. Je suis contraint d’aller acheter de l’eau minérale pour la consommation directe et pour la cuisine. Ce sont des dépenses imprévues dans mon budget. Mais, vu l’urgence, je suis obligé de m’adapter pour préserver la santé de ma famille», fait remarquer le fonctionnaire qui craint que ce problème ne s’aggrave davantage.
Cissé Cheick Ely