La Côte d’Ivoire est confrontée depuis plusieurs jours à un problème de délestage. L’électricité se fait rare dans certaines localités de l’intérieur du pays et même à Abidjan. En somme, le pays exportateur de courant est plongé dans le noir. Et cette situation, selon les autorités, pourraient perdurer jusqu’au mois de juin. Et comme pour enfoncer le clou, ce délestage est suivi de coupures d’eau. Des foyers restent plusieurs jours sans eau. Face à cette situation, les regards sont tournés vers le premier magistrat du pays, Laurent Gbagbo. On attend de lui des mesures qui vont redonner le sourire aux ivoiriens de sorte à régler définitivement ce problème. Devant des situations jugées graves et qui vont à l’encontre des intérêts du pays et des ivoiriens, le chef de l’Etat s’est souvent référé à l’article 48 de la constitution qui lui donne le pouvoir de prendre des décisions exceptionnelles. Dans le cas d’espèce, vu la gravité de la situation, l’on se demande pourquoi Laurent Gbagbo tarde à sortir l’article 48. Où est donc passé cet article qui permet de trouver une solution immédiate et efficace aux problèmes des ivoiriens ? En attendant que le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, se résolve à faire usage des pouvoirs que lui confère la constitution pour mettre fin aux coupures d’eau et d’électricité, le bilan de cette situation désastreuse s’alourdit. Des morts sont même enregistrés suite au délestage. Malheureusement, le président-candidat reste silencieux sur cette affaire.
Lance Touré
lanectoure2006@yahoo.fr
Lance Touré
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