Un mois après avoir annoncé la coupure cyclique de l’électricité, le directeur de l’énergie, Simon Eddy, est monté hier au créneau, pour donner trois nouvelles essentielles, à la faveur d’un point de presse. Il s’agit des actions entreprises par le gouvernement « pour réduire les effets du délestage sur les populations », a-t-il dit. La première information, du reste déjà connue, est l’importation d’environ 25 Mégawatts (Mw) du Ghana. La deuxième est que l’Etat ne veut pas se limiter au Ghana. Il explore tout autour de lui pour combler le gap existant entre la faible offre et la forte demande nationales en électricité.
Ainsi, des négociations sont déjà engagées avec d’autres pays voisins. Si elles aboutissaient, ce sont 70 Mw que la Côte d’Ivoire obtiendrait en plus, de l’extérieur. La troisième et dernière nouvelle est également une action en cours.
Il est question de louer une centrale thermique de 70 Mw. La machine sera installée à Vridi.
Le coût financier de toutes ces opérations s’élèvent à 35 milliards de Fcfa.
Si toutes ces actions se finalisaient, c’est un total de 165 Mw dont bénéficierait le pays. Sur la base du déficit, estimé à 180 Mw, l’Etat aura ainsi résorbé 91% du manque d’électricité. En attendant, M. Eddy n’ignore pas que cette situation réduit fortement la qualité de vie des populations. Déjà, des manifestations de grogne se sont fait entendre. Aussi, a-t-il lancé un appel au civisme et à la retenue. C’est que les populations, en majorité, ne font pas partie des priorités de ce délestage.
En effet, l’orateur d’hier a rappelé, au passage, les privilégiés du programme que sont les industries et les entreprises, pour sauvegarder le tissu économique, les stations de pompage et châteaux d’eau de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci) et les centres hospitaliers. Sans oublier certaines zones résidentielles. « L’énergie disponible après ces cibles est répartie aux autres consommateurs », a déclaré M. Eddy. Au demeurant, la direction de l’énergie s’est lancée dans une vaste campagne de communication.
« Nous avons conscience que la communication et l’information des citoyens sont importantes dans un tel contexte », a justifié M. Simon Eddy. De façon hebdomadaire donc, un point de presse sera organisé, pour faire le point de l’évolution de la situation. Parallèlement, un site est annoncé pour la semaine prochaine, en vue d’informer sur le délestage (www.delestage.gouv.ci). A partir de ce site, des liens permettront à des cibles spécialisées comme les opérateurs économiques d’accéder à des informations les concernant.
Le directeur général de l’énergie semble avoir bien perçu l’enjeu de cette offensive de communication : « ce qui préoccupe les citoyens, c’est d’avoir les informations qui leur permettent de s’organiser au mieux pour vivre cette période de délestage que le gouvernement et la Cie s’attellent à gérer au mieux (…) ».
Adama Koné
Ainsi, des négociations sont déjà engagées avec d’autres pays voisins. Si elles aboutissaient, ce sont 70 Mw que la Côte d’Ivoire obtiendrait en plus, de l’extérieur. La troisième et dernière nouvelle est également une action en cours.
Il est question de louer une centrale thermique de 70 Mw. La machine sera installée à Vridi.
Le coût financier de toutes ces opérations s’élèvent à 35 milliards de Fcfa.
Si toutes ces actions se finalisaient, c’est un total de 165 Mw dont bénéficierait le pays. Sur la base du déficit, estimé à 180 Mw, l’Etat aura ainsi résorbé 91% du manque d’électricité. En attendant, M. Eddy n’ignore pas que cette situation réduit fortement la qualité de vie des populations. Déjà, des manifestations de grogne se sont fait entendre. Aussi, a-t-il lancé un appel au civisme et à la retenue. C’est que les populations, en majorité, ne font pas partie des priorités de ce délestage.
En effet, l’orateur d’hier a rappelé, au passage, les privilégiés du programme que sont les industries et les entreprises, pour sauvegarder le tissu économique, les stations de pompage et châteaux d’eau de la Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci) et les centres hospitaliers. Sans oublier certaines zones résidentielles. « L’énergie disponible après ces cibles est répartie aux autres consommateurs », a déclaré M. Eddy. Au demeurant, la direction de l’énergie s’est lancée dans une vaste campagne de communication.
« Nous avons conscience que la communication et l’information des citoyens sont importantes dans un tel contexte », a justifié M. Simon Eddy. De façon hebdomadaire donc, un point de presse sera organisé, pour faire le point de l’évolution de la situation. Parallèlement, un site est annoncé pour la semaine prochaine, en vue d’informer sur le délestage (www.delestage.gouv.ci). A partir de ce site, des liens permettront à des cibles spécialisées comme les opérateurs économiques d’accéder à des informations les concernant.
Le directeur général de l’énergie semble avoir bien perçu l’enjeu de cette offensive de communication : « ce qui préoccupe les citoyens, c’est d’avoir les informations qui leur permettent de s’organiser au mieux pour vivre cette période de délestage que le gouvernement et la Cie s’attellent à gérer au mieux (…) ».
Adama Koné