Les acteurs économiques, les autorités administratives et les élèves de la ville de Soubré, dans le Sud-Ouest, ont plaidé le 3 mars dernier dans la dite localité pour que leur zone soit placée dans une tranche de délestage acceptable pour eux. En tout cas, c’est ce qui ressort de la rencontre entre une délégation de la direction générale de la compagnie Ivoirienne d’électricité (Cie) conduite par le Directeur général Adjoint, M. Eugène Zadi et les populations de Soubré.
« Nous voulons avoir de l’électricité le plus possible entre 18h et 1H du matin, afin que les élèves puissent étudier». C’est ainsi que se sont exprimés la majorité des personnes qui ont pris la parole lors de la rencontre entre une délégation de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE), conduite par le Directeur général adjoint Eugène Zadi et les populations de Soubré. Celles-ci ont expliqué que depuis le délestage, leur localité n’est fourni en en électricité que pandant le jour. Ces populations ont donc souhaité que les choses soit alternées; de sorte à avoir quelques fois l’électricité la nuit.
Bien avant la réaction des populations, la délégation de la Cie a exposé sur la situation énergétique en Côte d’Ivoire, les délestages et les mesures prises pour mieux les gérer. Le Sécretaire général de la Cie, Mathias Kouassi a expliqué que la Côte d'Ivoire est confrontée a un déficit de 150 mégawats sur le réseau. Et ce, suite à une panne intervenue sur le transformateur d’Azito.
M. Kouassil a précisé que, bien avant cette situation, le pays connaissait depuis 2006 une situation énergétique déficitaire. Il a souligné que la capacité de production d’électricité est en dessous de la consommation actuelle. « En 2009, la puissance énergétique disponible était de 859 Mw contre une demande nationale de 876 Mw. Soit une différence de 17 Mw. Mais, cela était gérable, car la différence n’était pas très grande. Alors qu’aujourd’hui, il s’agit 150 Mw de déficit. Ce qui est très énorme », a-t-il insisté.
Le Secrétaire général de la Cie a révélé que la gestion du point de pic de la journée, qui se situe entre 19 heures et 23 heures, correspondant au retour des travailleurs à la maison, est importante; étant donné qu'en temps normal, ils avaient des problèmes à cette période de la journée.
Aussi, afin de mieux gérer les délestages, la Cie a pris un train de mesures. Il s’agit entre autres de solliciter le Ghana, l’"effacement" des gros clients, c'est-à-dire, la suspension de la fourniture d'électricité à ces gros consommateurs de courant, la location en urgence d’un groupe de production d’énergie et le report des travaux majeurs sur les groupes de productions.
Le Directeur général de la Cie, M. Eugène Zadi, lui, a insisté sur la solidarité des Ivoiriens pour sortir de cette mauvaise passe. C’est pourquoi, il appelle les populations à éviter les actes de vandalisme et d’agression du matériel de production et des agents de sa compagnie. Mais, il leur a surtout demander d'adopter un comportement d’économie d’énergie.
Eugène Zadi a expliqué que dans les prochains jours, des actions de communications seront faites pour guider les populations. Le préfet de Soubré, M. Gonbagui Gueu Gorges a, quant à lui demandé aux populations de dénoncer les fraudeurs et autres personnes qui se livrent aux actes de vandalismes et vols sur les équipement de la Cie.
Rappelons que la loi n° 85-583 du 29 juillet 1985 fixe le cadre réglementaire du secteur ivoirien d'électricité. Ainsi, l'Etat a la responsabilité de la gestion du patrimoine. A ce titre, il décide, il finance et il fait réaliser tous les investissements de développement et de renouvellement des ouvrages. Ce qui fait de l'Etat le propriétaire des ouvrages de production, de transport et de distribution d'énergie. Il lui revient alors de fixer les tarifs de vente de l'électricité. Toutes les décisions stratégiques ainsi que l'arbitrage des conflits et la gestion de la dette du secteur sont également de la responsabilité de l'Etat ivoirien. Qui a mis en place, en 1998, trois sociétés que sont la Société de gestion du patrimoine du secteur de l'électricité (Sogepe), l'Autorité nationale de régulation du secteur de l'électricité (Anare) et la Société d'opération ivoirienne d'électricité (Sopie).
La Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE) assure quant à elle, à travers un contrat de concession, la responsabilité de l'exploitation et de l'entretien des ouvrages de production, le transport et la distribution d'électricité composant le patrimoine de l'Etat ainsi que la gestion du portefeuille clientèle.
Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info
« Nous voulons avoir de l’électricité le plus possible entre 18h et 1H du matin, afin que les élèves puissent étudier». C’est ainsi que se sont exprimés la majorité des personnes qui ont pris la parole lors de la rencontre entre une délégation de la Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE), conduite par le Directeur général adjoint Eugène Zadi et les populations de Soubré. Celles-ci ont expliqué que depuis le délestage, leur localité n’est fourni en en électricité que pandant le jour. Ces populations ont donc souhaité que les choses soit alternées; de sorte à avoir quelques fois l’électricité la nuit.
Bien avant la réaction des populations, la délégation de la Cie a exposé sur la situation énergétique en Côte d’Ivoire, les délestages et les mesures prises pour mieux les gérer. Le Sécretaire général de la Cie, Mathias Kouassi a expliqué que la Côte d'Ivoire est confrontée a un déficit de 150 mégawats sur le réseau. Et ce, suite à une panne intervenue sur le transformateur d’Azito.
M. Kouassil a précisé que, bien avant cette situation, le pays connaissait depuis 2006 une situation énergétique déficitaire. Il a souligné que la capacité de production d’électricité est en dessous de la consommation actuelle. « En 2009, la puissance énergétique disponible était de 859 Mw contre une demande nationale de 876 Mw. Soit une différence de 17 Mw. Mais, cela était gérable, car la différence n’était pas très grande. Alors qu’aujourd’hui, il s’agit 150 Mw de déficit. Ce qui est très énorme », a-t-il insisté.
Le Secrétaire général de la Cie a révélé que la gestion du point de pic de la journée, qui se situe entre 19 heures et 23 heures, correspondant au retour des travailleurs à la maison, est importante; étant donné qu'en temps normal, ils avaient des problèmes à cette période de la journée.
Aussi, afin de mieux gérer les délestages, la Cie a pris un train de mesures. Il s’agit entre autres de solliciter le Ghana, l’"effacement" des gros clients, c'est-à-dire, la suspension de la fourniture d'électricité à ces gros consommateurs de courant, la location en urgence d’un groupe de production d’énergie et le report des travaux majeurs sur les groupes de productions.
Le Directeur général de la Cie, M. Eugène Zadi, lui, a insisté sur la solidarité des Ivoiriens pour sortir de cette mauvaise passe. C’est pourquoi, il appelle les populations à éviter les actes de vandalisme et d’agression du matériel de production et des agents de sa compagnie. Mais, il leur a surtout demander d'adopter un comportement d’économie d’énergie.
Eugène Zadi a expliqué que dans les prochains jours, des actions de communications seront faites pour guider les populations. Le préfet de Soubré, M. Gonbagui Gueu Gorges a, quant à lui demandé aux populations de dénoncer les fraudeurs et autres personnes qui se livrent aux actes de vandalismes et vols sur les équipement de la Cie.
Rappelons que la loi n° 85-583 du 29 juillet 1985 fixe le cadre réglementaire du secteur ivoirien d'électricité. Ainsi, l'Etat a la responsabilité de la gestion du patrimoine. A ce titre, il décide, il finance et il fait réaliser tous les investissements de développement et de renouvellement des ouvrages. Ce qui fait de l'Etat le propriétaire des ouvrages de production, de transport et de distribution d'énergie. Il lui revient alors de fixer les tarifs de vente de l'électricité. Toutes les décisions stratégiques ainsi que l'arbitrage des conflits et la gestion de la dette du secteur sont également de la responsabilité de l'Etat ivoirien. Qui a mis en place, en 1998, trois sociétés que sont la Société de gestion du patrimoine du secteur de l'électricité (Sogepe), l'Autorité nationale de régulation du secteur de l'électricité (Anare) et la Société d'opération ivoirienne d'électricité (Sopie).
La Compagnie ivoirienne d'électricité (CIE) assure quant à elle, à travers un contrat de concession, la responsabilité de l'exploitation et de l'entretien des ouvrages de production, le transport et la distribution d'électricité composant le patrimoine de l'Etat ainsi que la gestion du portefeuille clientèle.
Théodore Kouadio
koudore@fratmat.info