Le discours du trône appelé «discours de la couronne», est un évènement commun aux 16 pays du Commonwealth qui font partis du royaume de sa Majesté la Reine Élisabeth II d’Angleterre. Il sert à présenter le programme du gouvernement pour l’année à venir. Et comme il fallait s’y attendre cette année au Canada, l’économie constituait la pierre angulaire de cet évènement.
La Très Honorable Michaëlle Jean, Gouverneur Général et représentante de la Reine au Canada a dans son discours souligné la reprise de la création d’emploi et la mise en place par le Gouvernement de projets de relance pour stimuler l’économie. Pour atteindre ses objectifs il faudrait réduire les dépenses afin de rétablir l’équité fiscale budgétaire. Le Canada devra travailler avec ses partenaires provinciaux, territoriaux et municipaux pour que les mesures prévues dans son plan d’action économique prennent fin d’ici le 31 mars 2011. Le gouvernement devra en outre, limiter l’ensemble des dépenses au titre des programmes fédéraux, en commençant lui-même par montrer l’exemple avec des mesures symboliques comme le gel des salaires des membres du cabinet ministériel, des députés ainsi que ceux des sénateurs. Pour attirer davantage les investisseurs, le gouvernement doit réduire le taux d’imposition afin de le rendre plus compétitif. Concernant l’industrie et le commerce extérieur, la solution qui s’impose est l’ouverture du marché aux investisseurs étrangers. Favoriser le libre-échange en vue de multiplier les débouchés pour les entreprises canadiennes.
La sécurité des citoyens étant au cœur des préoccupations du gouvernement, il devra déposer des projets de loi afin de durcir les peines pour infractions sexuelles visant des enfants, et pour la sécurité aérienne adopter un nouveau passeport biométrique. Ottawa entend également renforcer la protection des droits des autochtones, notamment ceux des femmes vivant dans les réserves et aplanir les inégalités entre les hommes et les femmes aux termes de la loi sur les indiens. Concernant les élections, une loi sera proposée afin d’accroître la participation électorale en augmentant les possibilités de voter par anticipation.
L’honorable Jim Flaherty, le grand argentier du fédéral a par la suite, déposé son budget qui avait pour thème, «tracer la voie de la croissance et de l’emploi.»
Dans celui-ci Il prévoit réduire la croissance des dépenses qui devra atteindre $17,6 milliards dans les prochaines années. Ce budget qui veut doubler l’aide internationale et octroyer une enveloppe consistante à l’environnement, ne compte pas renouveler son soutien au secteur automobile qui lui avait coûté $ 9,7 milliards l’an dernier. Ce nouveau budget tirera ses ressources, des cotisations d’assurance-emploi, de l’impôt des sociétés, de celui du revenu des particuliers ainsi que de la TPS (taxe sur les produits et services). Malgré la mésentente des différents partis politiques avec l’actuel gouvernement, les réactions étaient mitigés. Si certains comme le parti libéral de l’honorable Michaël Ignatieff et le NPD de l’honorable Jack Layton ont accepté de voter en faveur de ce budget, le Bloc québécois de l’honorable Gilles Duceppe ne l’entend pas de cette manière. Il a affirmé qu’il votera contre car il trouve inacceptable le fait que le Québec sorte perdant en comparaison avec les autres provinces.
Nathalie Zemgbo Djiezion, Ottawa.
La Très Honorable Michaëlle Jean, Gouverneur Général et représentante de la Reine au Canada a dans son discours souligné la reprise de la création d’emploi et la mise en place par le Gouvernement de projets de relance pour stimuler l’économie. Pour atteindre ses objectifs il faudrait réduire les dépenses afin de rétablir l’équité fiscale budgétaire. Le Canada devra travailler avec ses partenaires provinciaux, territoriaux et municipaux pour que les mesures prévues dans son plan d’action économique prennent fin d’ici le 31 mars 2011. Le gouvernement devra en outre, limiter l’ensemble des dépenses au titre des programmes fédéraux, en commençant lui-même par montrer l’exemple avec des mesures symboliques comme le gel des salaires des membres du cabinet ministériel, des députés ainsi que ceux des sénateurs. Pour attirer davantage les investisseurs, le gouvernement doit réduire le taux d’imposition afin de le rendre plus compétitif. Concernant l’industrie et le commerce extérieur, la solution qui s’impose est l’ouverture du marché aux investisseurs étrangers. Favoriser le libre-échange en vue de multiplier les débouchés pour les entreprises canadiennes.
La sécurité des citoyens étant au cœur des préoccupations du gouvernement, il devra déposer des projets de loi afin de durcir les peines pour infractions sexuelles visant des enfants, et pour la sécurité aérienne adopter un nouveau passeport biométrique. Ottawa entend également renforcer la protection des droits des autochtones, notamment ceux des femmes vivant dans les réserves et aplanir les inégalités entre les hommes et les femmes aux termes de la loi sur les indiens. Concernant les élections, une loi sera proposée afin d’accroître la participation électorale en augmentant les possibilités de voter par anticipation.
L’honorable Jim Flaherty, le grand argentier du fédéral a par la suite, déposé son budget qui avait pour thème, «tracer la voie de la croissance et de l’emploi.»
Dans celui-ci Il prévoit réduire la croissance des dépenses qui devra atteindre $17,6 milliards dans les prochaines années. Ce budget qui veut doubler l’aide internationale et octroyer une enveloppe consistante à l’environnement, ne compte pas renouveler son soutien au secteur automobile qui lui avait coûté $ 9,7 milliards l’an dernier. Ce nouveau budget tirera ses ressources, des cotisations d’assurance-emploi, de l’impôt des sociétés, de celui du revenu des particuliers ainsi que de la TPS (taxe sur les produits et services). Malgré la mésentente des différents partis politiques avec l’actuel gouvernement, les réactions étaient mitigés. Si certains comme le parti libéral de l’honorable Michaël Ignatieff et le NPD de l’honorable Jack Layton ont accepté de voter en faveur de ce budget, le Bloc québécois de l’honorable Gilles Duceppe ne l’entend pas de cette manière. Il a affirmé qu’il votera contre car il trouve inacceptable le fait que le Québec sorte perdant en comparaison avec les autres provinces.
Nathalie Zemgbo Djiezion, Ottawa.