Quatre malades du Centre hospitalier régional(Chr) de Yamoussoukro seraient décédés hier faute d`électricité.
La rumeur a pris toute la capitale politique hier dans la matinée. Quatre des dix blessés du terrible accident survenu le samedi dernier sur l`axe Yamoussoukro- Bouaké auraient péri, faute de soins adéquats, parce que le Centre hospitalier régional(Chr) n`avait pas d`électricité. En fait, Yamoussoukro qui semblait être épargnée par les coupures intempestives de courant a été touchée depuis la semaine dernière. Et le Chr, centre de référence de la région des lacs, subit cette situation. Surtout que le groupe électrogène qui alimentait l`hôpital est hors d`usage depuis le début du délestage. Il faut noter que cette machine date de 1978. Sa réparation requiert quatre millions de Fcfa, estime-t-on au centre hospitalier. « C`est grâce à Caritas que nous nous estimions à l`abri », a déclaré à un confrère Koffi Assérémé, directeur du Chr. Qui révèle que l`Ong Caritas a doté le Chr d`un groupe électrogène d`une puissance de 5,4 Kva qui desservira uniquement le bloc Gynécologie. Ce qui rend ardu le travail des praticiens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Surtout en ces moments où nul ne sait quand ni quel quartier sera privé d`électricité. Toutefois, le directeur ne confirme pas les morts annoncés. Il déplore la situation des patients, mais aussi celle des praticiens. « Le personnel est irrité, puisqu`on dirait qu`on sacrifie des vies humaines. Des mesures d`urgences peuvent être prises pour le centre hospitalier », a-t-il ajouté. Non sans s`indigner : «…Nous travaillons avec les mains nues ». Aussi souhaite-t-il que de bonnes volontés viennent au secours du Chr pour dépanner le groupe électrogène de l`hôpital. Avant qu`advienne le pire, et le « médecin après la mort».
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
La rumeur a pris toute la capitale politique hier dans la matinée. Quatre des dix blessés du terrible accident survenu le samedi dernier sur l`axe Yamoussoukro- Bouaké auraient péri, faute de soins adéquats, parce que le Centre hospitalier régional(Chr) n`avait pas d`électricité. En fait, Yamoussoukro qui semblait être épargnée par les coupures intempestives de courant a été touchée depuis la semaine dernière. Et le Chr, centre de référence de la région des lacs, subit cette situation. Surtout que le groupe électrogène qui alimentait l`hôpital est hors d`usage depuis le début du délestage. Il faut noter que cette machine date de 1978. Sa réparation requiert quatre millions de Fcfa, estime-t-on au centre hospitalier. « C`est grâce à Caritas que nous nous estimions à l`abri », a déclaré à un confrère Koffi Assérémé, directeur du Chr. Qui révèle que l`Ong Caritas a doté le Chr d`un groupe électrogène d`une puissance de 5,4 Kva qui desservira uniquement le bloc Gynécologie. Ce qui rend ardu le travail des praticiens qui ne savent plus à quel saint se vouer. Surtout en ces moments où nul ne sait quand ni quel quartier sera privé d`électricité. Toutefois, le directeur ne confirme pas les morts annoncés. Il déplore la situation des patients, mais aussi celle des praticiens. « Le personnel est irrité, puisqu`on dirait qu`on sacrifie des vies humaines. Des mesures d`urgences peuvent être prises pour le centre hospitalier », a-t-il ajouté. Non sans s`indigner : «…Nous travaillons avec les mains nues ». Aussi souhaite-t-il que de bonnes volontés viennent au secours du Chr pour dépanner le groupe électrogène de l`hôpital. Avant qu`advienne le pire, et le « médecin après la mort».
Ousmane Diallo à Yamoussoukro