15 journalistes de l’espace Cedeao se sont fait expliquer le fonctionnement du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (Giaba). C’était le 3 mars à Dakar.
En séminaire de formation de deux semaines au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), quinze (15) journalistes des pays francophones et lusophones de l’Afrique de l’Ouest, conduits par deux des animateurs de la formation, Mme Eka Neumann et M. Ross Tieman, ont rendu visite au Dr. Abdullahi Shehu, Directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest, le mercredi 3 mars dans la salle de conférences de l’institution à Dakar.
Le but de la démarche était de permettre à ces professionnels de la communication d’en savoir davantage sur le Giaba à partir d’une discussion à bâtons rompus avec son premier responsable. Les visiteurs du jour étaient intéressés par les objectifs de cette structure, la manière dont elle lutte contre le blanchiment d’argent et les rapports qu’il entretient avec les médias.
Au cours des échanges, Dr Abdullahi Shehu a dit que l’organisation est une institution spécialisée de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest créée le 10 décembre 1999 par la conférence de chefs d’Etat. Toute chose, a-t-il a relevé, qui témoigne de la volonté des premiers dirigeants de la région de faire de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme une préoccupation majeure. Il a en outre précisé que les objectifs du Giaba sont de protéger les économies nationales et les systèmes bancaires des Etats membres des produits du crime et de combattre le financement du terrorisme, d’améliorer et d’intensifier la lutte contre le blanchiment des produits du crime, de renforcer la coopération entre ses membres.
Pour ce faire, poursuit Dr Shehu, le Giaba travaille à la création de Cellules nationales de renseignements financiers (Centif) là où elles n’existent pas et au renforcement de celles qui existent, la promotion de l’établissement de partenariats stratégiques, la mise en œuvre du programme approuvé d’auto-évaluation et d’évaluation mutuelle, la conduite d’exercices de typologie et d’études sur les pratiques et tendances de blanchiment d’argent, et au renforcement de la coopération régionale et internationale.
Sur ce point, le Directeur général a ajouté que le Giaba est également une institution régionale de style Gafi (Groupe d’action financière, une organisation intergouvernementale), basée à Paris, depuis 2006 et dont l’objectif est de concevoir et de promouvoir des politiques de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, aussi bien à l`échelon national qu`international.
On peut donc, a-t-il noté, s’apercevoir aisément que le Giaba n`est pas un organisme de répression des crimes de blanchiment d’argent et du financement du terrorisme mais plutôt une institution qui coordonne les efforts régionaux pour protéger les économies du produit de la criminalité grâce à la fourniture d`une assistance technique et juridique aux États membres.x
Dr Abdullahi Shehu a saisi cette occasion pour inviter les journalistes à soutenir l’action du Giaba tout en faisant preuve de professionnalisme compte tenu du rôle crucial des médias dans la diffusion de l`information.
Au cours des échanges, le Directeur général a assuré ses interlocuteurs de la disponibilité du Giaba à fournir une assistance technique à l`IIJ pour la formation des journalistes ouest-africains en matière d’investigation sur la criminalité financière et économique. Dans la même perspective, Dr Abdullahi Shehu a affirmé que le Giaba est disposé à soutenir les recherches de rang doctoral sur le blanchiment d`argent et le financement du terrorisme.
En réaction à cela, les journalistes ont dit être prêts à renforcer le réseau des journalistes déjà ciblés par le Giaba dans son partenariat avec les médias. Quant à la représentante d’inWEnt, Mme Neumann, elle a, après avoir apprécié positivement le contenu des discussions, promis de rendre compte aux responsables de la disponibilité du Giaba à tisser des relations de partenariat.
Ce séminaire qui a réuni 15 journalistes de la Cedeao a été organisé par l’Institut international de journalisme (Iij) d’InWEnt, basé à Berlin.
Traoré M. Ahmed,
Envoyé spécial à Dakar
Leg/ Les journalistes de la Cedeao au siège du Giaba à Dakar.
En séminaire de formation de deux semaines au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti), quinze (15) journalistes des pays francophones et lusophones de l’Afrique de l’Ouest, conduits par deux des animateurs de la formation, Mme Eka Neumann et M. Ross Tieman, ont rendu visite au Dr. Abdullahi Shehu, Directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest, le mercredi 3 mars dans la salle de conférences de l’institution à Dakar.
Le but de la démarche était de permettre à ces professionnels de la communication d’en savoir davantage sur le Giaba à partir d’une discussion à bâtons rompus avec son premier responsable. Les visiteurs du jour étaient intéressés par les objectifs de cette structure, la manière dont elle lutte contre le blanchiment d’argent et les rapports qu’il entretient avec les médias.
Au cours des échanges, Dr Abdullahi Shehu a dit que l’organisation est une institution spécialisée de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest créée le 10 décembre 1999 par la conférence de chefs d’Etat. Toute chose, a-t-il a relevé, qui témoigne de la volonté des premiers dirigeants de la région de faire de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme une préoccupation majeure. Il a en outre précisé que les objectifs du Giaba sont de protéger les économies nationales et les systèmes bancaires des Etats membres des produits du crime et de combattre le financement du terrorisme, d’améliorer et d’intensifier la lutte contre le blanchiment des produits du crime, de renforcer la coopération entre ses membres.
Pour ce faire, poursuit Dr Shehu, le Giaba travaille à la création de Cellules nationales de renseignements financiers (Centif) là où elles n’existent pas et au renforcement de celles qui existent, la promotion de l’établissement de partenariats stratégiques, la mise en œuvre du programme approuvé d’auto-évaluation et d’évaluation mutuelle, la conduite d’exercices de typologie et d’études sur les pratiques et tendances de blanchiment d’argent, et au renforcement de la coopération régionale et internationale.
Sur ce point, le Directeur général a ajouté que le Giaba est également une institution régionale de style Gafi (Groupe d’action financière, une organisation intergouvernementale), basée à Paris, depuis 2006 et dont l’objectif est de concevoir et de promouvoir des politiques de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, aussi bien à l`échelon national qu`international.
On peut donc, a-t-il noté, s’apercevoir aisément que le Giaba n`est pas un organisme de répression des crimes de blanchiment d’argent et du financement du terrorisme mais plutôt une institution qui coordonne les efforts régionaux pour protéger les économies du produit de la criminalité grâce à la fourniture d`une assistance technique et juridique aux États membres.x
Dr Abdullahi Shehu a saisi cette occasion pour inviter les journalistes à soutenir l’action du Giaba tout en faisant preuve de professionnalisme compte tenu du rôle crucial des médias dans la diffusion de l`information.
Au cours des échanges, le Directeur général a assuré ses interlocuteurs de la disponibilité du Giaba à fournir une assistance technique à l`IIJ pour la formation des journalistes ouest-africains en matière d’investigation sur la criminalité financière et économique. Dans la même perspective, Dr Abdullahi Shehu a affirmé que le Giaba est disposé à soutenir les recherches de rang doctoral sur le blanchiment d`argent et le financement du terrorisme.
En réaction à cela, les journalistes ont dit être prêts à renforcer le réseau des journalistes déjà ciblés par le Giaba dans son partenariat avec les médias. Quant à la représentante d’inWEnt, Mme Neumann, elle a, après avoir apprécié positivement le contenu des discussions, promis de rendre compte aux responsables de la disponibilité du Giaba à tisser des relations de partenariat.
Ce séminaire qui a réuni 15 journalistes de la Cedeao a été organisé par l’Institut international de journalisme (Iij) d’InWEnt, basé à Berlin.
Traoré M. Ahmed,
Envoyé spécial à Dakar
Leg/ Les journalistes de la Cedeao au siège du Giaba à Dakar.