Le 8 mars est décrété journée internationale de la femme par l’Organisation des Nations Unies (ONU). Saisissant cette occasion, Annick Zago Pety (présidente de l’ONG MISE) a exhorté les Ivoiriennes à plus d’engagement dans tous les domaines. C’était au cours d’une conférence qu’elle a animée au foyer d’Agban village samedi dernier. Présidente de l’ONG « Ministère internationale des sœurs d’Esther » (MISE) et par ailleurs présidente de la plateforme des ONG Chrétiennes, Me Annick Zago Pety n’a pas laissé passer l’occasion de la journée internationale de la femme. Elle a animé pour la circonstance une conférence samedi dernier au foyer d’Agban village pour exhorter les Ivoiriens de toutes catégories à plus d’engagement dans leurs domaines respectifs. Cette conférence avait pour thème « Luttons contre la pauvreté des femmes ». La juriste a défini la pauvreté tout en indiquant les causes et les conséquences de cette disette avant de proposer les solutions. « La pauvreté c’est le manque de bien matériels. Elle peut aussi être d’ordre spirituel, social, intellectuel, physique etc. Malheureusement, la femme africaine est la principale victime de cette pauvreté. Elle doit refuser cette condition », a-t-elle martelé. Concernant les causes (raisons), Annick Zago Pety a dit qu’elles sont socio-culturelles, politiques et économiques. « Le poids de la tradition, la polygamie par des hommes qui n’ont pourtant pas assez de moyens, mais qui traînent une marmaille favorisent la pauvreté. Ces enfants dont ils n’arrivent pas à couvrir les besoins se retrouvent dans les rues », a-t-elle fait remarquer. Sans tout à fait condamner les fêtes de génération et les funérailles, la présidente de MISE les a mises parmi les causes de la pauvreté. Après quoi, elle a exhorté les femmes à plus d’engagement. « Ne laissez pas toutes les initiatives à l’homme. Vous devez entreprendre. Refusez d’être des maîtresses. Changez de mentalité. Mobilisez-vous pour la vie associative dans les quartiers, dans les villages dans les ONG, dans les coopératives etc. La vie associative produit des miracles », a-t-elle conseillé. Annick Zago Pety prie pour un Etat stable et pour l’application des lois qui protégent notamment la femme. « La femme, mère de l’humanité, mérite d’être honorée », a-t-elle conclu. Claude Séraphin Séry
Société Publié le mercredi 10 mars 2010 | Notre Heure